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Yawara : Judo Girl,tu attaques, Judo Girl !
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 24/09/20 22:10    Sujet du message: Yawara : Judo Girl,tu attaques, Judo Girl ! Répondre en citant



Kana édite une des premières oeuvres de Naoki Urasawa, Yawara, dessinée entre 1987 et 1993. Comme Happy (je reviendrai sur la comparaison plus tard), il s'agit d'un manga sportif. Paru dans le Big Comics Spirit, il est ici publié dans un grand format, l'édition devant faire 20 volumes contre 29 pour l'édition originale. On a droit à des pages en bichromie, à quelques pages couleurs et, en fin de volume, à un lexique bienvenu sur les termes techniques du judo. Je n'ai rien de spécial à dire sur la traduction, je trouve le papier assez moyen. Celui de Master Keaton, pour un format relativement similaire, était de meilleure qualité. Le rythme de parution devrait être trimestriel, le tome 2 étant prévu pour début décembre.


L'héroïne du manga, Yawara Inokuma, est une jeune fille rêvant de vivre une histoire d'amour et ayant dans sa chambre des posters de boys band. Du classique donc. Mais son grand-père, Jigorô Inokuma, ancien champion japonais de la discipline, rêve d'en faire la première championne olympique de judo lors des jeux de Barcelone qui verront les femmes concourir pour la première fois dans ce sport : il l'entraîne donc depuis qu'elle est toute petite, sans prendre en compte son avis.

Le scénario pourrait donner lieu à quelque chose d'assez dur : on a régulièrement dans les médias des histoires de parents abusifs qui poussent leurs enfants dans un sport sans se soucier du bien et des désirs de ceux-ci. Ce n'est cependant pas le choix d'Urasawa qui, dans ce premier volume, adopte surtout un ton comique. Les premiers chapitres font d'ailleurs appel à un comique de répétition, avec Yawara qui tente de mener une vie normale et son grand-père qui insiste sur le fait qu'elle doit devenir championne olympique et obtenir le prix de la nation, un passage qui se retrouve en dernière page des 4 premiers chapitres et en dernière case de 3 d'entre eux.

L'aspect comique vient aussi d'un humour grivois typique de l'époque, avec ses plans-culotte (on en a 2 dès le premier chapitre) ou, lors d'une série de matchs contre des adversaires masculins, ceux-ci qui lorgnent sur la poitrine de l'héroïne :



L'humour vient aussi beaucoup des personnages et de leurs confrontations : l'obstination de Yawara s'oppose à celle de son grand-père, également vantard et manipulateur (et toujours très fort, malgré son physique de petit vieux) ; Sayaka, la rivale, est forte mais aussi hautaine et prétentieuse et obsédée par Yawara (dont elle reconnaît le talent mais qui ne s'intéresse pas à elle) ; Shinnosuke, le beau gosse, est ultra-timide en public et suscite l'intérêt des deux jeunes filles ; Matsuda, le journaliste, est tenace et loser : il se place assez vite du côté de Yawara, dont il a senti le potentiel.


Ce sont des personnages qu'on peut assez facilement rapprocher des personnages principaux de Happy : leurs caractères sont cependant nettement moins exagérés et exubérants. Difficile de ne pas penser que Yawara préfigure Umeno, Sayaka Choko, Shinnosuke Keichiro et Matsuda Sakurada. La comparaison entre les deux titres donne d'ailleurs un intérêt supplémentaire à Yawara, permettant de mieux voir la façon dont Urasawa a évolué entre les deux séries.
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melvin
Mangaversien·ne


Inscrit le : 25 Jan 2004
Localisation : Paris

Message Posté le : 28/09/20 16:02    Sujet du message: Répondre en citant

Et au final c'est bien ou pas ?
Qu'est-ce que tu en as pensé après lecture du 1er tome : une bonne lecture détente, une série oldies sympathique, une narration maladroite ou maîtrisée pour les débuts d'Urasawa ?
Je ne connais pas du tout la série, ma seule crainte étant justement de la découvrir en dernier après toutes les Å?uvres de l'auteur déjà publiées et surtout après Happy avec laquelle on fait inévitablement le rapprochement. Sinon, le côté classique des années 90 m'attire pas mal, c'est sûr.
J'ai aussi trouvé le papier de mauvaise qualité par rapport à Master Keaton et à la Deluxe de Monster, on voit que Kana fait des économies pour cette série.
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 28/09/20 18:26    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vaguement rigolo pour l'instant mais ça ne va pas encore chercher très loin. On est plus dans une succession de chapitres indépendants et de type humoristique que dans une véritable histoire avec des avancées - même s'il y en a avec l'introduction progressive de nouveaux personnages. Je pense que c'est un point qui s'améliorera par la suite.
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taikun
Mangaversien·ne


Inscrit le : 23 Fév 2003
Localisation : entre les monts kun lun et la porte des enfers

Message Posté le : 28/09/20 18:39    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai lu et fini hier, c'est très proche dans les faciets et le déroulement quotidien que ce que fera Urasawa à l'avenir. Ca se lit correctement. Par contre j'aime définitivement pas le format des éditions Deluxe. J'ai la frustration de pas toujours finir le tome d'une traite à cause du nombre de pages. Du coup j'ai lu le tome en 2 jours. Pour ce qui est de l'édition de Kana, c'est pas du qualitatif grandiose pour 15 euros mais ca tient la route, le papier est pas trop trop fin, pas trop transparent, ca bave pas et les pages couleurs sont nombreuses.
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sushikouli
Mangaversien·ne


Inscrit le : 29 Oct 2003

Message Posté le : 28/09/20 23:11    Sujet du message: Répondre en citant

taikun a écrit:
Pour ce qui est de l'édition de Kana, c'est pas du qualitatif grandiose pour 15 euros mais ca tient la route, le papier est pas trop trop fin, pas trop transparent, ca bave pas et les pages couleurs sont nombreuses.

Et par rapport à un Happy!! à 9,99� chez Panini ? #angel



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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 29/09/20 05:30    Sujet du message: Répondre en citant

Le papier de Panini est moins bon à mon avis, plus rêche et plus désagréable au toucher.
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Tuc
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Inscrit le : 30 Juil 2006

Message Posté le : 11/10/20 08:07    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne suis pas follement enthousiasmé par ce premier long tome comme je l'avais été avec Happy, probablement à cause actuellement de l'absence d'enjeu ou d'un enjeu traité de façon lointaine et humoristique, à savoir les jeux olympiques, alors que dans Happy l'objectif était rapidement pour l'héroïne de sauver sa famille

ça reste bien raconté, amusant, les personnages sont bien caractérisés, j'ai en particulier bien aimé l'entraîneur de "la méchante" (oui à ce stade à part Yawara je ne me souviens d'aucuns noms ^^) qui s'avère aussi être un fan boy du grand père de Yawara

Mention spéciale d'ailleurs au grand père de Yawara qui est... complètement fou à lier... mais vraiment... sérieusement il aurait jamais du avoir la garde d'un enfant, au niveau éducation c'est une catastrophe et en vrai il faudrait prévenir l'ASE, bon après c'est qu'un manga ^^ Mais ses machinations pour empêcher Yawara de vivre sa vie comme elle le souhaite donne quand même un petit côté malaisant en 2020, qui n'aurait peut être pas été présent si ça avait été lu à l'époque de sa sortie. En gros ce personnage n'a pour moi rien d'attachant, il serait plutôt à ce stade le méchant de l'histoire, là ou encore pour continuer la comparaison avec Happy, le personnage équivalent serait l'entraineur de l'héroïne qui a certes un côté pervers mais qui en fait se soucie vraiment de la joueuse qu'il entraîne et cherche à lui faire donner le meilleur d'elle-même en suivant ses choix

Bref, à voir, mais au niveau de la narration sinon ça reste bon et on sent bien les prémices de ce qu'il fera plus tard
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Gemini_
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Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 24/10/20 17:51    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'arrive pas encore à réaliser que Yawara est désormais publié en France. Avec le succès de Naoki Urasawa depuis maintenant une vingtaine d'années, cela aurait dû être le cas depuis longtemps. Pourtant, la publication en parallèle de Monster et de 20th Century Boys au début des années 2000 n'avait pas suffi à convaincre un de nos éditeurs de sortir le premier carton du mangaka. Donc même si j'espérais pouvoir découvrir ce titre en langue française, cela me paraissait improbable. Et nous voilà en 2020, avec Kana s'attelant enfin à ce manga culte.

Pourquoi une telle attente ? Outre les potentiels problèmes de droit du côté des Japonais - toutes les séries ne sont pas proposées à la vente pour les marchés étrangers - il existe deux explications possibles. Déjà, qui dit manga culte dit probablement tarifs élevés pour l'acquérir, ce indépendamment de son potentiel commercial en France. Ensuite, il s'agit d'un titre assez long, donc d'un investissement conséquent pour une maison d'édition ; sachant que l'auteur s'est fait connaitre dans un genre complètement différent, donc que son nom sur la couverture ne garantit pas le succès.
Après lecture du premier tome, je rajouterai une troisième hypothèse : Yawara, c'est vieux !

Alors entendons-nous bien ! Je suis très mal placé pour dénoncer un manga simplement en raison de son âge, et de ce que cela signifie en termes de dessin ou de la société japonaise telle que représentée par son mangaka. Mais voir Naoki Urasawa s'adonner à l'humour-culotte à plusieurs reprises - et même d'entrée de jeu - oui, cela surprend ! Et je vous dis ça alors que j'adore Wingman.
L'auteur y représente une jeune japonaise telle qu'il l'imagine, ou du moins tel qu'il imagine que celle-ci voudrait être si elle avait reçu une éducation plus standard. Donc elle ne peut pas s'empêcher de ranger une chambre en désordre en arrivant chez quelqu'un, et préfère s'entrainer à la cuisine qu'au judo. Je vous ai dit que ce manga était vieux ?

Ne passons pas par quatre chemins, il m'a fallu du temps pour rentrer dans ce premier tome, au point de penser qu'il faut parfois faire attention à ce que nous souhaitons (en l'occurrence la publication française de Yawara). En fait, ce n'est pas tant le style daté qui m'a dérangé dans cette entame, mais un aspect dramatique le mangaka semble ne pas remarquer.
Une des réalités du sport de haut-niveau, c'est que de nombreux champions et championnes ont été poussés sur cette voie par leurs parents, souvent avant même d'avoir l'âge de réaliser ce qui leur arrivait ; parents qui projettent sur leur progéniture des rêves de gloire qu'eux-mêmes n'ont jamais réussi à réaliser. Le début de Yawara est parfaitement dans cet esprit : le grand-père de l'héroïne fait tout pour qu'elle devienne une étoile du judo, quitte à lui imposer une routine infernale, et à lui interdire de mener sa vie comme elle l'entend ; il va même jusqu'à fouiller régulièrement sa chambre et à s'immiscer dans sa vie privée. Le tout traité de façon humoristique, alors que désolé, le désespoir manifeste de Yawara ne me fait pas rire.

Le début fonctionne avant tout comme une série de gags, ou du moins de situations voulues comme telles (avec plus ou moins de succès). Dans la mesure où le grand-père refuse que Yawara participe à des matchs officiels, il ne reste plus à l'auteur qu'à se focaliser sur le quotidien de cette fille presque comme les autres mais pas tout-à-fait, et sur sa relation avec une figure d'autorité dont la taille ne fera que diminuer au fil des chapitres. Vous l'aurez compris, cela ne m'a pas spécialement emballé, et il me tardait de voir notre future championne monter sur un tatami pour de véritables compétitions.

La situation change avec l'apparition de la rivale, personnage haut-en-couleur apportant non seulement de nouveaux enjeux - même si Yawara ne la calcule pas du tout - mais aussi une forme différente d'humour, lequel fonctionne bien mieux que celui se faisant au détriment de l'héroïne. Naoki Urasawa sait être drôle, il le prouve à plusieurs reprises dans ce tome. La traduction française l'aide bien ; j'ai pris un coup de vieux en vérifiant le nom du traducteur, qui m'a fait réalisé à quel point les premiers tomes de Hunter X Hunter remontent à loin.
C'est aussi l'occasion de la voir disputer ses premiers matchs contre des adversaires autres que son grand-père.
Mine de rien, il se passe beaucoup de chose dans ce premier volume - certes plus épais qu'un tome standard - et le quotidien de Yawara s'en trouve bouleversé. Dans un sens, cela peut rappeler le début d'Ashita no Joe : il faut savoir poser son univers et ses personnages, créer une situation de départ, avant de pouvoir embarquer tout ce petit monde dans l'histoire principale.

Cette introduction ne m'a pas autant emballé que je l'escomptais, mais elle évolue pour le meilleur au fil des pages. Si elle était restée sur le même modèle que ses premiers chapitres, j'aurais probablement arrêté là ma lecture, non sans de nombreux regrets. Mais là, je reste disposé à lui donner sa chance. En espérant ne pas le regretter.
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 25/10/20 05:33    Sujet du message: Répondre en citant

Gemini_ a écrit:

Après lecture du premier tome, je rajouterai une troisième hypothèse : Yawara, c'est vieux !


Et une quatrième : malgré Teddy Rinner et des médailles olympiques assez régulières, le judo n'est pas un sujet particulièrement vendeur en france.
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Gemini_
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Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 25/10/20 09:11    Sujet du message: Répondre en citant

Cyril a écrit:
le judo n'est pas un sujet particulièrement vendeur en france.

Sans doute plus que le volleyball masculin. Et si c'était une question de popularité du sport en question, nous aurions eu Giant Killing depuis des lustres. Mais oui, cela a pu jouer.

Je suis sûr que le keijo serait un succès en France Mort de rire
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Tuc
Mangaversien·ne


Inscrit le : 30 Juil 2006

Message Posté le : 06/11/20 20:14    Sujet du message: Répondre en citant

Ton avis est plus détaillé que le mien, et je te rejoins entièrement dans ton analyse
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 28/11/20 14:55    Sujet du message: Répondre en citant

Yawara 2 : on avait laissé Yawara, à la fin du 1er volume, prête à disputer un match d'exhibition dans le but de perdre et de pouvoir retrouver la vie de jeune fille normale à laquelle elle aspire. Ce plan va-t-il réussir ? La réponse est évidemment négative car, dans le cas contraire, le manga se serait arrêté.

J'ai davantage apprécié ce deuxième volume que le premier, même si on a toujours un comportement abusif de certains personnages. Il lorgne davantage du côté de la comédie, et il y a pas mal de passages qui m'ont bien fait rire, notamment lorsque des personnages (Jigoro, le patron de Matsuda...) tirent des têtes de 6 pieds de long ; Sayaka, la rivale en judo et aussi (voire surtout) en amour est très drôle alors que Shinnosuke, en dragueur sans scrupules, apparaît moins sympathique mais de plus en plus ridicule - sauf aux yeux des demoiselles, même si Sayaka a vu ses côtés moins reluisants (ceci dit, ça n'est pas non plus la pire ordure de tous les temps ; il a juste tendance à trop penser avec ce qu'il a entre les jambes).

Les personnages secondaires sont ici bien développés, notamment les membres du club de judo et les amies de Yawara, ce qui donne de l'épaisseur au monde décrit dans le manga et suscite de l'intérêt, de même que les développements (et les mystères qui subsistent) autour des parents de la jeune fille. Grâce à cela, ce tome 2 se lit donc avec beaucoup de plaisir.
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Message Posté le : 06/12/20 21:15    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai moi-aussi préféré ce second tome au précédant. Naoki Urasawa semble mieux savoir où il veut aller avec son manga, l'humour fonctionne assez bien, nous découvrons un nouveau personnage récurrent ainsi que quelques bribes du passé de l'héroïne, et avons droit à plus de judo.
Néanmoins, reste le problème d'une Yawara entrainée contre son gré dans des compétitions et une carrière qu'elle ne souhaite clairement pas, comme si son entourage savait mieux qu'elle ce qu'elle doit faire. Le mangaka ne semble pas leur donner raison, mais dans les faits, ils atteignent effectivement leurs objectifs la plupart du temps ; quitte à la manipuler comme la première Kyoko (l'héroïne de Skip Beat) venue. Et cela me laisse un arrière-goût désagréable, même si la lecture reste assez agréable.
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Tuc
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Inscrit le : 30 Juil 2006

Message Posté le : 07/12/20 09:22    Sujet du message: Répondre en citant

Oui en effet à tous vouloir décider pour elle ils sont énervant, mais la plus énervante reste Yawara, à vouloir aller "étudier les arts ménagers à l'université"

Elle a un talent, capable de battre sans forcer (voire par erreur) une championne faisant 30 kg de plus qu'elle, mais elle s'obstine à vouloir faire du rien parce que ça n'est pas bon pour l'image, alors que c'est le judo qui lui fait rencontrer le plus de monde. Après on peut comprendre ses réticences (elle n'a pas fait du judo par choix, c'est son grand père qui l'a conditionné quand même) mais le judo n'a pas non plus l'image d'un sport outrageusement violent (et n'est pas montré ainsi), du coup son attitude est incompréhensible

Mais sinon globalement ce tome se lit mieux en effet
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Message Posté le : 07/12/20 12:12    Sujet du message: Répondre en citant

Je pense que cela vient de l'image que se fait l'auteur d'une Japonaise des années 1980, à savoir une fille surtout intéressée par l'amour et fonder un foyer. Et même s'il s'agit sans doute d'une décision découlant de la société qui l'entoure, cela reste sa décision, et ils devraient la respecter.

Cela me rappelle un titre bien plus récent, où la direction de son lycée cherche à pousser le personnage principal à tenter une des facultés de médecine les plus prestigieuses du Japon - en raison de ses notes - non pas car c'est ce qu'il y a de mieux pour lui, mais pour le prestige de son école (ce qui leur permettra de recruter plus de nouveaux élèves). Ils s'en moquent de ce que lui veut faire. Et ils finissent par l'avoir à l'usure. C'est probablement une réalité, mais c'est frustrant.
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