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Itsumo-Yo
Mangaversien·ne


Inscrit le : 12 Mars 2010
Localisation : Région parisienne

Message Posté le : 22/04/10 22:19    Sujet du message: Répondre en citant

kynoo a écrit:



Par young seinen, je sous-entendais des titres comme
Ikigami
Gantz
MPD psycho
etc.

en gros, des séries qui doivent leur classification à leur étalage assez complaisant des turpitudes humaines mais seraient tout à fait banales si les auteurs étaient moins explicites.


Je ne lis que Gantz dans les séries que tu cites, et suis loin de la trouver banale en son intrigue. Quant aux turpitudes humaines qui en ressortent, eh bien elles ne sont qu'"humaines, trop humaines" et c'est ce qui fait la profondeur de la série. Mais il y a un érotisme assez limite, qui dépasse parfois le simple fan-service égrillard, sans parler de la violence ; cela paraît donc "pour adultes", c'est clair.
Mais à part cela les classifications moi m'indiffèrent totalement : dès qu'un titre est vraiment intéressant, c'est forcément parce qu'il déborde en réalité de sa classification-type. En tout cas c'est comme cela que cela fonctionne en ce qui me concerne (je connais au contraire des acharnés du lit de Procuste de la classe Bidule, Truc, Machin ou Chose, qui passent leur temps à en "exclure" tel ou tel titre ; à mon avis ils devraient faire de la politique). Très content
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Corti
Mangaversien·ne


Inscrit le : 31 Mai 2006
Localisation : Sous la pluie... C'est pas dur de trouver où.

Message Posté le : 25/04/10 00:55    Sujet du message: Répondre en citant

En passant, en achetant "Rohan au Louvres", la libraire m'a dit que ce dernier était en réimpression. Ben, ça m'a rendu foutrement heureux !

Sinon, concernant le bouquin en lui-même, j'ai bien accroché. Bon, y'aurait quand même méchamment moyen d'améliorer la colo mais pour le reste, c'est que du bonheur !
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(ou pas ?)
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Spawn
Mangaversien·ne


Inscrit le : 01 Sept 2002
Localisation : dans le labyrinthe du go

Message Posté le : 01/05/10 13:38    Sujet du message: Répondre en citant

Glass no Kamen 01


Glass no Kamen... plus connu en france sous le titre "Laura ou la passion du théatre". Grand classique japonais, publié depuis 35 ans au Japon et a la parution chaotique (3 volumes sur une periode de 17 ans!!) faisant passer HunterXhunter ou Bastard pour des series au rythme regulier... Ce manga de 45 volumes en cours attire mon interet depuis bien longtemps et sa parution, de nouveau correcte (2 volumes par an) m'a donné envie de m'y interesser.

Suivant les sages (non je rigole) conseil de Maitre Sushi ("l'edition francaise tu demanderas, quand l'histoire tu connaitras") je me suis plongé dans la lecture de la serie en scan US, avant de squatter les topics de Tonkam et Akata (parce que les autres...). Je ne sais pas si je fais une "premiere" dans la section "derniere lecture" en parlant de scantrad mais bon... la serie n'etant pas publié je ne considere pas briser un tabou... on la lit comme on peut !



Le volume 1 donc ... j'ai franchement accroché. Plusieurs choses sautent aux yeux : deja le style ancien dans la ligné des Heidi, Candy et autres : les yeux tres expressif, les personnages faisant de la figuration dessinés en 2 coups de crayons, les visages caricaturaux pour exprimer certaines emotions (notament la betise ou la maladresse). Cependant pour un volume réalisé il y a 35 ans le résultat ne fait pas forcement trop dépassé et on se demande si l'auteur n'avait pas un temps d'avance ou alors si le Shojo a si peu évolué depuis....Une chose est sur des manga comme Glass no Kamen font partie de cette categorie de shojo ayant influencé le genre tel un Dragon Ball ou un St Seiya en shonen.

L'histoire : une jeune fille de 13 ans de famille pauvre, Maya, est passionnée par le théatre et a pour idole une actrice qu'elle idolatre. Vivant avec sa mere, avec qui elle a un relation tres compliqué, elle travaille dans son restaurant de Ramen entre les cours. Un jour, alors qu'elle s'amuse a imiter une piece de theatre, une femme froide, qui va toujours au cinema du voisin, la croise dans la rue et recoit un choc en la voyant jouer la comédie. Malgres le grand amateurisme de Maya, elle voit en elle un talent enorme. Elle decide de la prendre sous son aile : elle fera d'elle sa successeur pour reprendre son ancien role, consideré comme le plus dur de tout les roles, qu'elle du arreter de jouer 30 ans auparavant a cause d'un grave accident la défigurant et dont elle n'a jamais voulu lacher les droits malgres le machiavelisme de producteurs adverses. Mais pour etre un jour capable de jouer ce role Maya devra etre capable de composer avec les 1000 masques, les 1000 expressions que doit être capable de maitriser l'acteur parfait.



Le volume 1 permet donc de poser l'histoire assez clairement. les principaux protagonismes (meme si j'imagine que d'autres vont apparaitre en 45 volumes) et les situations : la relation tres dur entre Maya et sa mere, la relation entre Maya et sa nouvelle mentor, sa rencontre avec sa futur rivale, les sacrifices pour realiser son rêve etc.... Il est cependant interessant de voir que Maya ne rentre pas dans le cliché de la gamine qui passe son temps a se plaindre de son sort, elle va de l'avant et malgres une certaine naïveté (elle a 13 ans en meme temps) elle se prend en main tres rapidement pour atteindre son rêve. Elle ne dépend pas du bon vouloir des hommes, pour un manga des années 70, il est interessant de le noter...

Sa rivale, Ayumi, fille de l'idole de Maya, est egalement deja presenté et leur rencontre a deja eu lieu. Du meme age, elles sont paradoxalement totalement opposé : Maya est brune, Ayumi est blonde, Maya est pauvre et manque de confiance en elle, Ayumi est riche et sur d'elle, Maya est moqué par les autres, Ayumi est deja consideré comme un prodige. Cependant elles apparaissent deja comme les 2 plus talentueuses avec un grand sens moral et Ayumi, malgres sa condition semble clairement être partie pour etre, certe sa rivale, mais également son amie. Elle est d'ailleurs la seule a immediatement remarquer le potentiel de Maya et a s'enerver du comportement moqueur des autres à son égare alors que sa perfomance méritée le respect .

Et les personnages masculins dans tout ca ? Ils ne sont pas loin nos Don Juan, 2 semblent deja sortir du lot, le producteur (zappé son nom) agé de 22 ans et qui semble deja avoir un petit faible pour cette petit fille pauvre mais dont il aime la spontanéité et l'enthousiasme (a noter d'ailleurs que le type de 22 ans qui risque de tomber amoureux d'une gamine de 13 ans... ca serait franchement politiquement incorrecte aujourd'hui...) et un eleve de la classe de théatre d'Ayumi qui est deja au petit soin pour Maya.



Bref une bonne surprise, le style vieillot ne derange en rien et l'histoire démarre bien, sans etre dépassé. Il faut voir si l'histoire (45 tomes quand meme...) ne va pas tourner en rond, et surtout si Maya et Ayumi grandissent (le même role qu'elles cherchent a atteindre est annoncé comme non realisable avant 18 ans). Enfin comment la mangaka de l'oeuvre va-t-elle gerer les changements de décénie ? son oeuvre semble contemporaine a l'epoque où elle fut ecrit (1975) mais nous sommes maintenant en 2010 et de nouveaux chapitres sont publiés. Va-t-elle integrer discretement la technologie et les moyens d'aujourd'hui ou rester dans les années 70 ? On verra ... 18 volumes sont en tout cas dispo en scantrad, je m'en vais de ce pas debuter le seconde volume.

Si d'autres ont lu la serie et qu'ils veulent en parler n'hesitez pas.
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on ne peut qu'y avancer pas à pas, recherchant la lumiere.
Le labyrinthe du go me tient pour toujours.
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Dernière édition : Spawn le 03/05/10 20:40; Edité 2 fois
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Taliesin
Modératrice


Inscrit le : 01 Fév 2004

Message Posté le : 02/05/10 19:46    Sujet du message: Répondre en citant

D.V.D. et Audition de Kye Young Chon

De Kye Young Chon, nous avons connu en France Audition, une série en 10 volumes éditée par Saphira qui n'a malheureusement pas eu le succès mérité (sûrement les dessins particuliers). En Allemagne, j'ai remarqué qu'une autre série était éditée de la même manhwaga, D.V.D., en 8 volumes, chez Tokyopop. D.V.D. a également été éditée aux Etats-Unis par DramaQueen mais devant des problèmes plus ou moins économiques, D.V.D. a dû faire ses adieux après 2 volumes. Ce fut sensiblement le même destin que connaîtra Audition chez ce même éditeur, après 7 volumes parus.

Audition, pour rappel, raconte l'histoire de Myeong-Ja dont le paternel, magnat de la maison de disques Song-Song, vient de décéder. Celle-ci, pour toucher son héritage, doit traverser la Corée (du Sud, cela va de soi) afin de trouver quatre génies que son père a rencontrés alors qu'ils étaient encore enfants, et former un groupe (un boys band...) qui doit remporter la première place du concours de jeunes talents Song-Song. Grande mission pour laquelle Myeong-Ja doit faire appel aux services de détective privé de Bou-Ok, sa rivale au lycée (rivale pour s'habiller en garçon Mort de rire ). Les quatre garçons (Guk Cheol, Dal Bong, Miky et Raeyong), aux caractères bien différents, ont bien grandi et n'y connaissent pas grand chose en musique: il va falloir leur apprendre toutes les bases. L'audition a lieu dans très peu de temps!


De gauche à droite: Guk Cheol, Dal Bong, Miky, Raeyong

Audition fut une série bien déjantée, aux dessins assez originaux, et qui conte donc une audition, étape par étape. Mais le tout est très amusant à lire, d'une part à cause des personnages totalement déjantés: Bou-Ok la détective qui laisse passer de grosses preuves sous son nez Mort de rire, Dal-Bong et sa naïveté légendaire (je me souviendrai toute ma vie du coup de Pepsi), Miky au physique féminin n'aimant pas les préjugés (et qui semble plutôt proche de Dal-Bong), Raeyong le neurasthénique qui est d'un coup trop énergique ou complètement déprimé/mélancolique, génie des mathématiques et persuadé d'être en réalité un extra-terrestre (sans commentaire), Guk Cheol le beau gosse poseur au mauvais caractère (et aux belles jambes) qui fait penser à un Sanzô, Myeong-Ja qui essaie de tenir à peu près tout ce beau monde, le détective Wang 5am qui aime la bouffe de chien (et qui a un caractère numérique dans son nom par erreur d'un fonctionnaire de l'état-civil Choqué ) ou encore ce travelo, second de la maison de disque Song-Song...

Les personnages, mais aussi l'histoire et tout son cheminement: on pourrait penser qu'étape par étape, ce soit monotone, surtout qu'on n'entend pas les sons en lisant un manhwa mais pas du tout: il s'agit à chaque étape, pour combler certaines lacunes des membres de Recycle, d'enquêter sur les concurrents pour trouver quels points améliorer pour contrer les adversaires! Les groupes à affronter font aussi des clin-d'oeils à la culture musicale, on parle de Beatles, ou encore de tribute band. Les clin-d'oeil aux shônen ne manquent pas, surtout au volume 5 où un certain boys band s'appelle les Dragon Ball avec l'apparition d'un sosie de Son Goku... Le déroulement même rappelle les shônen mais avec beaucoup d'humour. Les sentiments se déchaînent, et c'est parfois grâce à la cohésion de ce groupe si particulier, de cette amitié qui se forme tout au long de la série, que Recycle parvient à surpasser les difficultés qui se présentent.

Une série particulièrement drôle, mais dans laquelle les personnages grandissent sur 10 volumes, personnages qu'on apprend à connaître, une sorte de récit sur l'adolescence. Et la fin est géniale, je ne m'attendais pas vraiment à ça honnêtement Sourire. Les dessins sont particuliers mais on s'y fait très vite et avec le temps, je les trouve très beaux, c'est très stylé. Certaines double page d'illustration sont tout simplement splendide. La narration est en plus dynamique, vivante, et pas du tout fouillis: ce que je reproche à pas mal de manhwa que j'avais jadis lus chez Saphira. C'était certainement (avec Lineage) la meilleure série de Saphira.


De gauche à droite: Venu, DD, Ddam Shim

Pour en venir à D.V.D., il s'agit encore d'adolescents au parcours particulier. Il semblerait que Kye Young Chon apprécie ces personnages plus ou moins hors du système de la Corée du Sud. Cette fois, on se concentre sur trois personnages: Ddam Shim, DD et Venu. D.V.D. est traduit en Allemagne comme: "depressiv verliebt durchgeknallt" (dépressif amoureux déjanté) mais en réalité, on peut supposer qu'il s'agit des initiales des prénoms des trois personnages principaux.

Dans D.V.D, le sujet est plus une drôle de colocation. Ddam Shim, 18 ans, est sortie du lycée sans avoir réussi l'examen d'entrée de l'université qu'elle visait. Elle désirait entrer dans la même université que Sa-Jang, son petit ami qui lui, a réussi et avec qui elle sort depuis le lycée. Elle doit donc attendre une année avant d'avoir accès à l'examen d'entrée. Ddam Shim est presque une Coréenne comme les autres à ceci près qu'elle voit souvent des hallucinations qui disparaissent lorsqu'elle les touche. Un jour, Sa-Jang rompt avec elle, disant en avoir assez de ses hallucinations. Et pire, Ddam Shim, au fond du désespoir, apprend qu'il est sorti avec elle pour ses talents en mathématiques afin d'entrer dans cette université. La pauvre cherche à se suicider et pour son dernier jour sur Terre, décide de faire du shopping pour mourir dans de beaux vêtements, et d'aller en boîte, mais pas toute seule. Tant mieux, sur un énorme soutien-gorge, elle trouve un numéro de téléphone et a le bon sens d'appeler pour tomber sur deux drôles de garçons: DD et Venu, 20 ans tous deux. Ils décident de l'héberger dans leur appartement et ainsi commence une drôle de colocation à laquelle s'ajoutent de drôles d'hallucinations!

D.V.D. se concentre donc sur trois personnages jeunes et marginaux. Ddam Shim doit errer un an sans université, elle n'est donc pas scolarisé et n'a pas d'emploi, sans parler de ses fameuses hallucinations (qui sont parfois très délirantes telle la vache qui prend le bus et lui parle Mort de rire ), elle est tombée sous le charme de Venu dés le premier coup d'oeil. DD, lui, est un DJ au look punk qui bosse dans une boîte tenue par son oncle (un peu étrange aussi), romantique et gentil qui aimerait rencontrer une fille (sans critères particuliers), il semble intéressé de très près par Ddam Shim. Venu est le meilleur ami de DD depuis toujours, très beau jeune homme qui se fait remarquer partout où il passe (surtout par des agences de mannequin alors qu'il est toujours habillé d'un survêtement) qui aime écrire des scénario (jamais acceptés) et qui a décidé depuis l'enfance de mener une vie de looser, sans emploi, il cherche la femme de sa vie dont l'unique critère se résument à des seins énooooormes. Tous trois sont (plus ou moins) dérangés et prennent très vite soin de Ddam Shim, tellement qu'elle se demande souvent si DD et Venu ne seraient pas des illusions en fait. Dans le même temps, Sa-Jang ne digère pas cette cohabitation et la vengeance de DD et Venu (assez culte en fait) pour ce qu'il a fait subir à Ddam Shim, et tente de récupérer son ancienne petite amie sans succès, tout en profitant de son physique pour draguer les étudiantes les plus sérieuses de la fac.

L'histoire est plus "libre" que celle d'Audition car il n'y a cette fois aucun enjeu véritable. D.V.D. s'apparente à une tranche de vie assez déjantée. On y voit ainsi la petite vie de nos trois personnages dans un appartement jour après jour, les petits bonheurs de Ddam Shim qui ne s'est jamais sentie plus heureuse, mais aussi les doutes de cette héroïne. Elle est constamment en proie au doute: est-ce bien la réalité? Venu et DD existent-ils vraiment? Et si ils disparaissaient? J'ai lu pour le moment jusqu'au volume 4 et la question ressurgit assez fortement à la fin de ce volume, alors que Ddam Shim fête son anniversaire. On ne sait pas réellement où on va dans cette série. De même le triangle amoureux, Ddam Shim se pose souvent des questions sur Venu, si il l'aime aussi, mais cela ne dure pas longtemps. Le triangle amoureux fait partie de l'histoire mais n'est pas trop envahissant et Ddam Shim, bien qu'elle se pose de temps à autre des questions, ne se prend pas autant la tête que d'autres héroïnes de shôjo. De plus, DD et Venu semblent également ne pas vouloir voir disparaître Ddam Shim comme leur(e) ancien(ne) coloc.

D.V.D. constitue une série très rafraîchissante avec pas mal d'humour, même si j'ai bien plus ri en lisant Audition. Sans doute la compétition, les enjeux, les personnages qui sont plus nombreux, la quasi-absence d'histoires d'amour. La narration est plus "clairsemée" que dans Audition, les planches plus aérées et légèrement plus vides mais le trait y est bien plus fin. C'est très beau, moi qui aimais déjà Audition, on y trouve le même style avec bien plus de finesse. En tout cas, je me demande ce que donnera la série jusqu'à la fin, mais la fin du volume 4 est plutôt bien partie, avec des hallucinations en tout genre (un manège dont les chevaux parlent... entre autre). En tout cas, D.V.D., tout comme Audition, se focalise sur la vie d'adolescents en marge, et on peut dire que Kye Young Chon sait prendre soin de ses personnages. C'est peut-être pour ça que j'aime tant lire ces deux séries, le dessin mais les personnages et cette narration constamment dynamique, vivante.
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kent
Mangaversien·ne


Inscrit le : 24 Jan 2003
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Message Posté le : 03/05/10 11:24    Sujet du message: Répondre en citant

Spawn a écrit:
Glass no Kamen 01

Suivant les sages (non je rigole) conseil de Maitre Sushi ("l'edition francaise tu demanderas, quand l'histoire tu connaitras") je me suis plongé dans la lecture de la serie en scan US, avant de squatter les topics de Tonkam et Akata (parce que les autres...). Je ne sais pas si je fais une "premiere" dans la section "derniere lecture" en parlant de scantrad mais bon... la serie n'etant pas publié je ne considere pas briser un tabou... on la lit comme on peut !


Dis donc c'est que tu donnes envie de lire un shojo toi ;-)
Mais j'ai deux questions du coup à la suite de ton post:
1) Y a t-il un scantrad fr de l'oeuvre et si oui, où en sont-ils rendus?
2) Est-ce que l'oeuvre doit être publiée en France sous peu? Ce qui expliquerait pourquoi tu parles de Tonkam ou d'Akata dans ton post..
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Spawn
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Inscrit le : 01 Sept 2002
Localisation : dans le labyrinthe du go

Message Posté le : 03/05/10 20:33    Sujet du message: Répondre en citant

Oui j'ai mais il n'y a que 4 vol VF contre 25 en VO donc si tu accroches tu vas vite etre "bloquer". je te file ca en MP.

Aucune idée pour de la VF, c'est un manga tres connu, deja tombé dans les conversations sur les oeuvres celebres non publié en VF mais il y a 45 volumes en cours et meme si l'auteur a annoncé reprendre sa serie pour la conclure, on ne sait pas combien il y en aura, a mon avis faut pas trop esperer, ou alors pour une sortie quand la serie sera fini et que les editeurs sauront dans quoi ils se lancent ... Je parlais de Tonk
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Natth
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Mai 2008

Message Posté le : 04/05/10 22:56    Sujet du message: Répondre en citant

Une petite critique que j'ai postée sur le forum Mata-Web.



Je suis deux, de Marietta Ren et Eugény Couture, publié par les Edions Ankama :

Un ouvrage très inattendu, sur de nombreux points.

Déjà, le format. Il s'agit d'un livre de forme carré, dont les proportions se rapprochent de celle d'un CD. Cependant, il est un peu plus grand et il est difficile de le sortir de son écrin noir et blanc. J'ai tenté de le retirer avec les doigts, mais il est bien plus simple de le laisser glisser en se fiant aux lois de la gravité. Ceux qui tentent de l'extraire avec violence risquent surtout de ruiner son enrobage.

Ensuite, le dessin. Les illustrations sont très proches du style "Art nouveau". Et pourtant... La grande expressivité de chaque personnage, esquissée en quelques traits, n'est-elle pas l'un des symboles du manga ? Quel autre genre de bande-dessinée sait donner tant de vie à des êtres dessinés en quelques traits ? Entre l'art du début du vingtième, le symbolisme et le manga, il sera difficile de choisir.

Vient donc l'écriture. Lorsque l'on ouvre cet ouvrage, on ne découvre pas une simple bande-dessinée, loin de là. S'agirait-il d'un poème ? Peut-être... Mais sans la moindre rime. D'un conte ? Aussi... Même s'il semble presque trop réaliste. D'une parabole ? Possible... Si l'on enlève la morale. Mais ce style si surprenant, quel récit nous offre-t-il ? N'est-il pas trop prévisible ?

Au tour donc de l'histoire, si simple qu'elle se résume en quelques lignes. Après avoir subi la brutalité de nombreux hommes, une femme se partage en deux pour se protéger de leurs agressions. Naissent alors Soma, le corps, et Enoïa, l'esprit. Jusqu'au jour où un homme différent des autres l'approche... Réussira-t-il à réconcilier ces "deux" femmes ? Ou sera-t-il rejeté, comme tous les autres ?



Si l'on nous parle ici d'une femme tourmentée, il est pourtant évident que cette souffrance est universelle. Peut-être était-il plus simple aux deux auteurs de raconter l'histoire d'un être de leur sexe. Mais face à la violence du monde extérieur, de nombreux hommes n'ont-ils pas retranché leur esprit loin de ce qui pouvait leur faire du mal ? Malheureusement, le corps n'est pas si simple à protéger...

"Je suis deux" est tout ceci : un récit sur l'incompréhension, la solitude, l'amour, la confiance, la connaissance de soi et surtout le choix. Nulle morale ici : juste une expérience de vie sans jugement, qui parlera sans doute à beaucoup de gens. C'est aussi une oeuvre d'art d'une grande simplicité graphique, où chaque trait exprime une émotion. C'est un ouvrage à la fois court et long, qui peut se lire en quelques minutes ou nous permettre de songer durant des heures.

Une histoire aussi touchante qu'étonnante, pour une bande-dessinée inclassable.
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purple velvet
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Inscrit le : 05 Août 2006
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Message Posté le : 08/05/10 21:51    Sujet du message: Répondre en citant

Wow Natth, merci d'en avoir parlé, c'est typiquement ce à côté de quoi je serai passée...j'aime beaucoup l'illustration que tu a postée, ça me rappelle un peu Aubrey Beardsley...

hop, sur la liste " à se procurer à la première occasion"
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Adrien de Bats
M. Mangaverse


Inscrit le : 24 Sept 2003
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Message Posté le : 12/05/10 20:48    Sujet du message: Répondre en citant

Idem, je vais aller voir ça au furet du nord (de Roubaix) demain je pense Sourire

Surtout que j'ai mangé au restaurant d'Ankama ce midi... (pas extra d'ailleurs mais bon)
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shun
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Inscrit le : 01 Sept 2002
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Message Posté le : 12/05/10 21:46    Sujet du message: Répondre en citant

il est clair que le style graphique attire l'attention! je vais me renseigner dessus.
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shun
Mangaversien·ne


Inscrit le : 01 Sept 2002
Localisation : charleroi la ville noir

Message Posté le : 24/05/10 00:21    Sujet du message: Répondre en citant

Midnight secretary 3 :

la série ne décolle toujours pas après 3 tomes j'abandonne.
la série est toujours baisée sur le même principe, j'ai soif, je dois donc t'exiter pour que le sang ai un meilleur gouts et c'est tout, j'aurais aimé qu'on montre plus le monde des vampires, qu'on explore d'autre sujet, mais rien.
de plus pour du petit comics peu d'humour, je dirais même que c'est très plat comme lecture.
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taikun
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Inscrit le : 23 Fév 2003
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Message Posté le : 24/05/10 00:30    Sujet du message: Répondre en citant

shun a écrit:
Midnight secretary 3 :

la série ne décolle toujours pas après 3 tomes j'abandonne.
la série est toujours baisée sur le même principe, j'ai soif, je dois donc t'exiter


Je ne te connaissai pas aussi pervers Mort de rire
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church
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Message Posté le : 24/05/10 10:27    Sujet du message: Répondre en citant

Mort de rire Mort de rire
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kent
Mangaversien·ne


Inscrit le : 24 Jan 2003
Localisation : in ze kenthouse

Message Posté le : 24/05/10 11:10    Sujet du message: Répondre en citant

j'avais déjà été attiré par les illustrations de Je suis Deux quand Ankama annonçait sa publication prochaine mais je ne savais pas qu'il était publié ^^ J'y jetterai forcément un oeil aussi. merci pr ce post ;-)
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shun
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Inscrit le : 01 Sept 2002
Localisation : charleroi la ville noir

Message Posté le : 24/05/10 11:31    Sujet du message: Répondre en citant

vampire 1 :

étonnante surprise, j'ai beaucoup aimé la première partie du récit, a ce propos on se demande presque ce que vient faire la le titre " vampire ".
un peu comme "black rose alice" on a ici affaire a des vampires "nouvelle génération" pas de sang ... mais plutôt une aspiration des tourments psychologique, ce qui amène le récit vers des histoires pas très gaie, comme de l'inceste par ex. ( l'auteur ayant demandé conseils a un psychologue )
un mélange de shojo, shonen et josei pour ce titre pas banal.

maintenant il faut voir si la base va s' étoffer ou va juste servir a des historiettes.
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