[SUBARU]

[cosmos]

Subaru, c'est trop bien

Ca faisait deux tomes que mon intérêt pour cette série était un peu en berne, mais il est revenu au galop avec le volume 8. En fait c'est simple, j'ai retrouvé tout ce qui me faisait adorer cette série, sans les quelques défauts qui me faisaient tiquer. On se focalise à nouveau sur une personne et non plus un groupe (je sais pas vous, mais moi ça me parle beaucoup plus), et cette personne n'est pas une surdouée de 16 ans, mais une danseuse professionnelle et acclamée qui en a le double. C'est donc plus facile de croire à toutes ses prouesses et pas une seule fois je n'ai pensé "oui mais là non, c'est trop gros", ce qui avait parfois été le cas avant. En d'autres termes, on a rarement aussi bien décrit l'envie d'absolu, de se dépasser toujours plus pour toucher à l'exceptionnel...
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"Dude, I accept the truth of your lived experiences, and I'm not going to tell you that your feelings were wrong." Squirrel Girl

[cosmos]

Erf, j'ai pas eu le temps de relire le truc que je voulais, mais bon si je le fais on en sera déjà rendus au tome suivant :P

[Flysmoke]

J'ai découvert ce manga grâce au site Mangaverse et puisqu'il prenait la poussière dans les rayons de ma librairie, j'ai décidé d'y jeter un coup d'oeil. Le scénar' décrit ici m'a plu (faut dire que c'est dithyrambique ) et donc le feuillettage m'a permis de voir qu'en effet le dessin est particulier mais j'accroche pas mal. Un achat très prochainement, pour sûr.
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peanuts

[Laotzi]

Ah, mais Subaru, c'est extraordinaire ! C'est une lecture qui prend aux tripes, qui nous fait vibrer, qui nous transporte, nous étouffe ! C'est une lecture qui arrive à faire sortir les émotions les plus puissantes, les plus enfouies, les plus profondes. C'est une oeuvre qui est capable de faire apprécier le ballet au plus rustre des lecteurs ! C'est une lecture jouissive dont on ne ressort pas totalement indemne ! C'est une lecture qui provoque un profond malaise mais aussi un sentiment extatique. Comme le Boléro, d'ailleurs, qui est évoqué dans ce tome 9 et fera, visiblement, l'objet du tome 10. Le Boléro, dont chacun a déjà entendu la musique, ne serait-ce qu'à travers la publicité, est une musique de ballet pour orchestre, composée par Ravel en 1928. Le ballet originel est créé par Nijinska, la soeur du célèbre danseur Nijinsky, pour le ballet de l'Opéra de Paris en cette année 1928. Le Boléro connaît un certain nombre d'autres versions chorégraphiques, dont une de Serge Lifar pour le ballet de l'Opéra de Paris en 1941. La chorégraphie à laquelle il est fait allusion dans Subaru est très probablement celle de Maurice Béjart, la plus célèbre, créée pour son ballet du XXe siècle au théâtre de la Monnaie de Bruxelles en 1961. C'est un ballet très atypique, d'une durée d'une petite vingtaine de minutes, qui présente, originellement, une soliste (puis, dans une version ultérieure de Béjart, un soliste) sur une table entourée d'hommes (puis de femmes dans la deuxième version avec le soliste masculin). Si je ne me trompe pas (je n'ai pas mon tome 9 avec moi), on aperçoit bien cela dans Subaru (la soliste sur la table...). Pour donner une petite idée, voici la première partie et la seconde partie du Boléro version Béjart, avec la grande Maya Plissetskaïa comme soliste (danseuse du Bolchoï ici invitée par le Ballet du XXe siècle). Ce ballet atypique a été plutôt rarement représenté, avec en tous les cas un nombre très restreint de solistes qui ont pris le rôle, comme en témoigne cette page, ce qui permet de comprendre l'attitude de Priscilla Roberts face au Boléro, qui apparaît pour elle comme une expérience extrême réservée à une élite de danseurs ou danseuses.

Concernant l'autre grand ballet que l'on voit longuement dans Subaru dans les tomes précédents, à savoir Don Quichotte, c'est très probablement la version de Noureev, adaptée de Marius Petipa, créée pour l'Opéra de Vienne en 1966 (la version originale de Petipa date de 1869 et a été créée pour le Bolchoï de Moscou), et entrée notamment au répertoire de l'Opéra de Paris en 1981, deux avant que Noureev prenne la direction du ballet de l'Opéra de Paris.

Comme cosmos, mais pas forcément pour les mêmes raisons que lui (je n'ai jamais fait de violon ni de théâtre ), j'aime toujours autant la série, même si le second arc est, en apparence, moins intense (tout au moins dans ses premiers tomes).

Vivement le tome 10.

Laotzi, qui ne développe pas pour une fois .
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"Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. (...) Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse." Victor Hugo, Napoléon Le Petit.

[Medulla]

Cosmos > Merci d'avoir pris le temps de développer ton avis !
Bon, je ne vais pas te faire l'affront de ne pas te répondre alors que tu as pris la peine de poster. Une réponse sans quotes, j'ai cru comprendre que ce serait malvenu...

Sur le fond, je trouve tes arguments très intéressants et ça me redonne un peu envie de me replonger plus sérieusement dans le dernier tome. Et sur les points que tu soulèves et leur intérêt, je suis plutôt d'accord.
En fait, ce ne sont pas trop les thèmes soulevés par l'auteur, toujours intéressants au demeurant, qui m'irritent quelque peu depuis deux tomes mais plutôt la manière dont le tout est amené et finalement cette façon qu'a l'auteur de nous faire patienter deux tomes avant de nous offrir le spectacle que tout le monde attend (enfin moi, surtout!). C'est un peu long à mon goût.

Mais j'ai tout à fait conscience que cela vient de ma perception de l'oeuvre et de ce que j'en attends. J'avoue que mes passages préférés dans Subaru sont ce qu'on pourrait qualifier de "moments de bravoure" qui correspondent souvent aux différentes représentations auxquelles prend part l'héroïne. Je trouve que dans ces chapitres, l'auteur parvient à saisir quelque chose de vital, comme l'essence de son personnage et de la danse tout en proposant des pages d'une intensité rarement atteinte.

Par contre, dans les passages de transition (d'une chorégraphie à l'autre, si on veut), on perd indéniablement de cette intensité, même si, évidemment, le manga ne peut pas être une suite de représentations et a besoin de ces transitions. Cependant, je trouve que ces passages là ne sont pas forcément toujours bien gérés par l'auteur, peut-être parce que les défauts de son style nekketsu, tout en excès, y sont plus criants. Dans les passages intenses précités, on les oublie, justement porté par la lecture alors que dans les transitions, on décèle certains traits peut-être trop caricaturaux de certains personnages, l'emphase permanente du style, la dramatisation excessive... Dans ces moments là, l'héroïne en devient antipathique, tant l'auteur veut insister sur son côté "pas normal" "monstrueux". Ce besoin de tout sursignifier peut lasser à la longue.

Pour résumer, l'intrigue des derniers volumes ne m'est pas déplaisante du tout, c'est plus une question de rythme, d'attentes et de forme qui me dérange un peu. Certes, Subaru devait avoir une rivale à sa mesure et qui lui soit diamétralement opposée. Certes, ça amène des réflexions intéressantes. Mais le personnage de Priscilla tombe un peu du ciel alors que l'auteur avait jusqu'ici accumulé les rivales potentielles pour Subaru sans en exploiter aucune. Ces dernières ont été évacuées par un habile "fin de première partie", j'espère qu'on les reverra quand même...
En bref, les deux derniers tomes amènent peut-être (ou plutôt mènent vers) quelque chose d'intéressant et vont sûrement aboutir à un très bon tome de représentation mais je ne les trouve pas particulièrement bons en eux-mêmes. Voilà, j'espère que c'est plus clair comme ça.
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Mangavoraces : "un guide pour aider les lecteurs, néophytes ou non, à trouver les mangas qui leur correspondent", Le Saichou-Boss.

[cosmos]

Et merci de me répondre aussi

Je comprends tout à fait que pour certaines choses, ce soit une affaire de perception. Parce que de mon côté, c'est au contraire lors des représentations que je me dis "euh... j'aime bien mais c'est quand même un peu gros, là" (avec notamment le sublime "mais serait-elle capable de... se rendre maîtresse de la gravité ???" ou un truc approchant, lors du concours de Lausanne : LOL, quoi). Alors que pendant les passages de transition, ça passe beaucoup mieux parce que ça me semble moins extrême. Bref, ça dépend vraiment de la sensibilité du lecteur~

Perdre totalement de vue ses rivales ne m'a pas du tout choqué, sinon. A la fin de la première partie, Subaru change complètement de vie (plus le même pays, plus la même structure...), donc le fait qu'elle se détache complètement de ces personnages me semble assez proche de la réalité, où on peut très bien couper totalement les ponts avec des gens qu'on voyait souvent, juste parce que notre existence change (le tout de manière quasi-inconsciente). Et de la même manière d'autres personnes peuvent subitement prendre une très grande importance. Encore plus dans le milieu artistique où l'affect n'est surtout pas à négliger. Bref, qu'une rencontre avec une personnalité magnétique influe à ce point sur l'histoire de l'héroïne, au point de balayer les rivales précédentes, est tout sauf surprenant en ce qui me concerne.

Comme en plus ces deux rivales avaient pour moi rempli leur rôle d'un point de vue strictement narratif, ça me semble logique qu'elles laissent la place à une autre. Que ce soit Kureha et son entraînement conventionnel, ou bien Takako l'autre prodige qui elle avait une vie en dehors de la danse, les deux éclairaient bien la personnalité de Subaru par contraste. A partir du moment où on avait bien saisi la personnalité de l'héroïne, je ne vois pas l'intérêt de les garder dans l'histoire plus longtemps (à la limite Kureha était assez intéressante par son rapport avec sa mère, mais Takako n'existait pas vraiment en dehors du contraste qu'elle opérait avec Subaru).

Surtout que ceux qu'elle a croisés se sont accordés à le dire : de par son talent et sa personnalité, Subaru est vouée à se retrouver seule. Que les personnages gravitant autour d'elle se voient utilisés puis remplacés me semble cohérent : elle les utilise lorsqu'ils peuvent lui apporter quelque chose puis se voit contrainte de reprendre sa route vers les hauteurs en les laissant derrière. Parce qu'il y a eu séparation forcée, ou parce qu'elle veut en voir plus, mais dans tous les cas le résultat est le même. Ces rencontres précédentes deviennent alors des présences fantômatiques, qui hantent parfois ses pensées et constituent des repères pour elle, mais c'est tout. Ce qui compte semble plus être le souvenir de la personne que la personne en elle-même, peu importe si elle est encore de ce monde.
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[Den]

Juste un mot spoiler free sur Moon - Subaru Solitude Standing, la nouvelle serie qui a commence dans le dernier Big Comics Spirits.

On retrouve vraiment la meme serie, le meme personnage avec les memes caracteristiques : sa force, son independance qui tourne a l'obstination, sa passion absolue qui la rend incomprehensible aux yeux des autres.

Soda sait toujours rendre Subaru unique, en lui faisant faire des choses imprevisibles ou incroyables.

Le graphisme et la narration n'ont pas change.

Le premier chapitre fait 51 pages, je les ai lues comme si c'etait 12...

Beaucoup de bons volumes en perspective !
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Radio Nova, la radio préférée de Gally.

[cosmos]

Alors comme prévu je n'ai pas du tout accroché à la fameuse confrontation entre Priscilla Robert et Subaru dans le tome 10 :p

Il faut dire qu'on bascule presque dans le paranormal lors de ces représentations simultanées, ce qui me fait le même effet que ces passages de certains shônen où les héros se découvrent des super-pouvoirs, alors que jusqu'ici leurs capacités étaient restées de l'ordre de l'humainement possible. Enfin bon, les scènes de représentation dans Subaru m'ont toujours semblé un peu trop exagérées par rapport au reste, donc rien de nouveau ^^

Par contre, encore une fois le reste du tome est excellent. D'une part le retour de Mana apporte réellement quelque chose ; je ne voyais pas du tout en quoi ce serait intéressant de la faire revenir maintenant, et à la lecture de ce volume je me suis vite ravisé. Dans les premiers tomes elle était là, et déjà ce n'était pas qu'une rivale jalouse cliché, c'était une force qui - un peu malgré elle - permettait à Subaru d'avancer. Et de la même manière, dans cet avant-dernier volume elle n'est pas juste un personnage perdu de vue qui revient comme ça : c'est encore elle qui vient provoquer un déclic chez Subaru, celui qui va lui permettre de passer "pro d'esprit" pour reprendre ses termes. Elle était là dans les grandes étapes de la vie de Subaru, et c'est principalement grâce à son analyse que se dégage une cohérence dans les divers états qu'a traversé l'héroïne, et que celle-ci peut franchir une nouvelle étape. C'est brillant.

La manière dont se matérialise la personnalité des deux danseuses à travers leur danse est elle aussi très bien trouvée : Priscilla Roberts interprète par exemple un Boléro tout à fait à son image. Cette femme qui ne vit que pour son rêve en se fichant éperdument du reste du monde (et en en étant tout à fait consciente) nous livre une interprétation de cette danse totalement centrée sur elle-même : peu de mouvements, plus du tout de son, le spectacle se résume à sa présence. De l'autre côté, on a une Subaru qui n'est jamais aussi talentueuse que lorsqu'elle s'oublie totalement pour ne plus penser qu'à son public. Comme au début lorsqu'elle dansait pour son frère en somme. On s'approche de la fin et la boucle est bouclée... Là aussi franchement, c'est brillant.

Mais plus qu'un tome
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[Miky]

Bon j'ai pas vraiment suivi ce qui s'est dit dernièremet sur Subaru mais je vais dire mon opinion sur les derniers tomes que j'ai lu.

J'ai un avis mitigé sur ce que le mangaka est en train de faire depuis un certain temps. Tout sur la forme, quelques innovations dans le traitement du genre mais innovations pas forcément heureuses. Explication : On nous ressert souvent les mêmes recettes parce que ça marche or on s'écarte vraiment très dangereusement de ce qui marche pour miser à fond sur l'expressivité entre autre. En ce qui me concerne, cela a marché un temps, cela ne marche plus.

[shun]

Un dernier tome étrange, l'arrivée du FBI arrive comme un cheveu dans la soupe, malgré tout l'agent a son importance et amène une partie de ce que j'attendais de cette fin.
Le faite que Subaru vi sa vie a 100% et donc la consommera vite.

Une fin qui arrive a donner une conclusion tout en donnant envie d'une 2 èm partie.

Mais cette suite, sera t'elle a la hauteur ? revivre la même chose dans un autre lieu n'apportera rien, curieux sur le coup.

Un titre marquant.

[sushikouli]

Remontage de topic...

... Non, non. ce n'est pas pour annoncer la suite chez Akata ni l'arrêt de la série au Japon. Vous réjouissez pas. Vous inquiétez pas. Je vais juste donner mon avis.

On m'a prêté les 6 premiers tomes de la série y a quoi... un an ? Un an et demi ? Et je dois franchement reconnaître que j'ai jamais eu vraiment envie de le lire. Entre le graphisme qui me rebutait et les (rares) avis dithyrambiques, ça faisait déjà deux bonnes raisons d'y aller à reculons. Et puis y a 6 mois, j'ai essayé. Je ne devais pas être dans de bonnes conditions, parce que j'ai lâché au bout de trente pages. Oh ! Pas à cause de l'auteur, non. Au contraire ! J'ai trouvé le passage à l'hôpital si convainquant qu'il avait réussi à me convaincre que j'avais une tumeur au cerveau. Je dois avouer que j'ai un peu flippé, j'ai reposé le bouquin, et je suis passé à des lectures plus joyeuses. ^^'

Puis bon, le temps passe, et faut quand même que je rende ses livres au courageux gaillard qui me les a prêtés. Du coup, histoire que ce ne soit pas pour des prunes, j'ai donc lu les 5 premiers volumes. Verdict !

Subaru 1 à 5 :
En fait, ça va aller très vite puisque je me retrouve beaucoup dans l'avis de cosmos :
"Ensuite, ce qui est assez surprenant dans Subaru, c'est qu'on retrouve vraiment tous les codes du shônen nekketsu : le personnage principal qui a vécu une enfance difficile et qui est devenu ultra-déterminé, le maître apparemment sorti de nulle part mais qui est en réalité une pointure dans son domaine et que tout le monde révère voire craint, l'entraînement en un temps record, les grosses emphases genre la fille qui danse pour sa vie... Mais ce qui l'est encore plus, c'est que ça marche vraiment bien. J'avais peur en feuilletant un peu le manga que tous ces visages ruisselants de larmes en fassent trop dans l'émotion et finissent par la gâcher complètement, et en fait pas du tout. Il y a vraiment quelque chose qui prend aux tripes dans l'histoire de cette apprentie danseuse. "
...dans celui de nathalie B...
"Un bémol, cependant, mais qui ne me paraît pas très important car n'empêchant guère d'apprécier la lecture de Subaru: la façon dont sont dessinés les corps pendant les séquences de danse.
Peu de grâce, beaucoup de coudes et de genoux qui dépassent (ça rappelera des choses aux apprenti(e)s danseuses et danseurs de classique! que de coups de batons ça a valu à certain(e)s!!), des corps anguleux et raides, ce qui est tout de même dommage pour un manga sur la danse."
...et aussi dans celui de Laotzi, mais lui a fait vachement trop long pour que je copie-colle (et qui en plus spoile le tome 7 que j'ai pas encore lu). ^^'

Enfin bref, j'ai bien aimé les trois premiers volumes, et j'ai adoré les deux suivants (qui ont réussi l'exploit de me tirer chacun une petite larmiche ). J'aime le sens de la narration de l'auteur, la progression de son histoire et son refus des concessions. Côté graphisme, si ça reste "moche" au feuilletage, à la lecture, on a l'impression que l'ensemble bouge et on fait totalement abstraction des petits défauts. A part ça, certains personnages rappellent ceux d'Urasawa (je pense par exemple à Tatie) malgré un trait beaucoup plus sec et nerveux, et je soupçonne Soda d'avoir embauché Yoshihiro Togashi comme assistant rien que pour dessiner Vania

Sur ce, me reste plus qu'à acheter l'intégrale de cette série qui fait clairement partie des incontournables !
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Entre ce que je pense, je veux dire, je crois dire, je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins 9 raisons de ne pas se comprendre.

[Laotzi]

Comme quoi tout arrive, j'avais abandonné tout espoir que tu la lises Enfin, ça valait le coup, même si longtemps, si ça t'a donné envie de poursuivre, et si tu arrives à en convaincre de s'essayer à cette série, probablement l'une des plus fortes et des plus marquantes parues chez nous
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"Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. (...) Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse." Victor Hugo, Napoléon Le Petit.

[sushikouli]

Ayant fini la lecture de la série, j'en ai profité pour lire les derniers posts du topic et, là encore, je rejoins globalement ce qui a été dit. Toutefois, parmi les défauts soulevés, je m'étonne que personne n'ait relevé celui de la Sisteron dont on ne voit toujours que 5 membres et qui se retrouve à 25 lors des représentations en prison. "Nous partimes 500 et nous nous vimes 5 000 en arrivant au port", c'est un peu too much...

[Muriel]

Je me suis lancé dans la lecture de Subaru et j'ai littéralement dévoré les 11 tomes de la série.

Rarement un manga m'aura fait passer du rire aux larmes aussi facilement, le dessin apporte énormément a l'histoire et les parties de danse sont hallucinantes et ne sont jamais inintéressantes.

J'ai apprécié voir l'évolution du personnage de Subaru, qui malgré son sale caractère reste très attachante, pour les personnages secondaires, ils sont généralement très fouillés et apporte beaucoup a l'histoire.

Reste la fin qui me laisse d'ailleurs sur ma faim et dont j'attend la suite avec grande impatience car l'effet de manque ne va pas tarder a ce faire ressentir.

[michael]

J'avance aussi doucement dans la série... le tome 6 d'occaz je l'ai beaucoup apprécié, je continuerai la série qui est vraiment de qualité, une des seules que j'ai l'intention de poursuivre d'ailleurs.
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"Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là, c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan