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Otomen
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 01/12/13 15:28    Sujet du message: Répondre en citant

Sur le moment, je me suis demandé pourquoi Delcourt sortait les deux derniers tomes simultanément, mais en réalité, c'était nécessaire. Cela permet de publier le dernier acte d'un bloc, et surtout, cela évite de devoir rester sur un tome 17 forcément déplaisant.

Ah, ce dernier acte de comédie romantique, ce passage obligé pour tout scénariste fainéant durant lequel les personnages se séparent pour mieux se réunir ensuite. Cette réunion permettant de finir sur une apothéose, ce qui aurait été impossible sans qu'une ultime difficulté se mette sur le chemin de nos héros.
Le problème en l'occurrence, c'est que cet arc initié dans le tome 16 se découpe en deux tomes, ce qui est long. Tout le 17ème correspond à la séparation orchestrée, comme de bien entendu, par la mère d'Asuka ; il est d'autant plus désagréable à lire que nous savons pertinemment qu'aucun de ses événements n'aura de conséquences, et n'est amusant que grâce aux révélations sur la pathologie de la mère. Il m'a même donné l'impression de me faire perdre mon temps.
Par contre, le tome 18 étant consacré à la réunion, il est superbe, à la fois drôle et émouvant. La cérémonie de fin d'étude et le dernier chapitre résument toutes les qualités du titre depuis le début, un régal.

Cette fin en deux tomes est donc forcément un peu frustrante et décevante en raison de son schéma caricatural - en même temps, Otomen est une caricature - mais se termine suffisamment bien pour me laisser une bonne impression. Dans l'ensemble, j'ai beaucoup apprécié ce manga, qui s'il se perd régulièrement - notamment quand il essaye de se focaliser sur les personnages secondaires, ou tout le passage avec les nouveaux professeurs - peut s'avérer hilarant. Ses personnages sont globalement réussis, en particulier les Otomen. Une série que je peux donc chaudement recommander.
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- Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à "excellent".
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- Ça correspond à bon !
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Taliesin
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Inscrit le : 01 Fév 2004

Message Posté le : 18/08/20 13:42    Sujet du message: Le Requiem du Roi des Roses 6 Répondre en citant

Je profite de ce topic Otomen pour parler d'une autre série longue en cours de Aya Kanno: Le Requiem du Roi des Roses afin d'éviter un post dans la masse des dernières lectures. Depuis des années, je lis ce manga auquel j'accroche pas mal, mais le rythme est si lent que je n'ai pas l'impression de lire une série. En général, quand je lis un volume, je ne sais même plus ce qui s'est passé dans le précédent (dont la lecture date probablement de l'an passé...). A force de me traîner, j'en suis enfin arrivée au volume 6 (les prochains ne devraient plus être aussi espacés dans le temps car j'ai tout jusqu'au volume 11 Sourire).

Je continue à déplorer que ce titre fasse partie de la collection seinen de Ki-oon en tant que "seinen historique". Car pour moi, Aya Kanno fait des clin-dâ??Å?il dans cette série au shôjo des années 70. Je crois (c'est un ressenti personnel) que même dans les lectrices fans de cette série, on retrouve les mêmes qui réclament du Moto Hagio, Keiko Takemiya, Riyoko Ikeda dans leurs pays respectifs ^^; . De nombreux clichés du genre s'y trouvent comme:
- le héros hermaphrodite
- tout le monde tombe sous le charme du héros: personnages féminins comme personnages masculins!
- le tissu de relations amoureuses potentielles est une toile ^^;
- le fan service bishônen (les visuels des illustrations dans le mag Princess en attestent...): on se parle décidément très très très très près entre mecs (hum) et on touche beaucoup le visage de l'autre décidément Mort de rire (ce n'est pas très anti covid tout ça...)
- la romance entre Richard et Henri (bon, ce n'est pas très années 70 mais je ne m'y connais pas trop sur le sujet): Richard a juré de se venger en tuant Henri mais il ne sait pas que c'est lui et dans ses moments de promenade, il tombe amoureux de lui (une romance homo). ça fait BEAUCOUP penser à Basara (donc, là, plutôt années 90, mais qui sait si Tamura n'était pas déjà inspirée par un autre vieux shôjo?)
- la femme de Henri, haineuse au possible, avec ses rires hystériques où elle se révulse... LE personnage féminin méchant des années 70 dans toute sa splendeur
- c'est quand même un peu over dramatique

J'oublie certainement d'autres clichés du genre... Mais jusqu'au bout des doigts, tout y est shôjo. Le dessin aussi, avec les cils, les cheveux, les nez! On n'est pas autant à l'ancienne que dans les années 70 par contre. Pour continuer sur le dessin, je vais peut-être me faire des ennemi-e-s mais je n'aime pas particulièrement les couleurs de Kanno. Les couvertures ne donnent vraiment pas envie (ça m'a plus fait fuir qu'autre chose, surtout les premières: collection Gothic de Soleil!!!) ni les illustrations couleurs, très vives, trop vives, avec le trait se fondant dans les couleurs (ça fait très... anime). L'intérieur, en noir et blanc, me plaît nettement plus!

Pour partir sur le volume 6, le tout est centré dans une grande bataille où Richard déstabilise les troupes. Le Comte de Warwick est également mis en avant dans ce volume. Les personnages règlent leur comptes. Richard et �douard essaient de récupérer leur frère Georges passé de l'autre côté. Marguerite d'Anjou, la femme de Henri, est toujours aussi folle ^^; (j'espère qu'on reverra Anne, je l'aime bien...). Surtout, on avait laissé Richard en compagnie de Henri et les deux se font une promesse. Mais cette promesse pourra-t-elle être tenue? Le volume se termine sur un gros cliffhanger digne de ce qu'on pourrait avoir dans Basara! J'ai hâte de voir si la confrontation va arriver... ou non (? encore? Le brouillard? ça va être quoi cette fois ^^ ?). Pour moi, ce volume 6 fut très bon avec peu d'atermoiements (enfin moins, je trouve, qu'à l'accoutumé) et une action facile à suivre ("en avant!").

De ce que je comprends, on se rapproche de la fin. Je me demande combien de volumes on aura au total Sourire
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Taliesin
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Inscrit le : 01 Fév 2004

Message Posté le : 30/10/20 14:56    Sujet du message: Corps et Ã?me Répondre en citant

Ces derniers temps, j'ai lu les 2 premiers volumes de Corps et âme de Aya Kanno. Il s'agit en fait de 2 one-shots distincts au Japon rassemblés sous le même titre en France chez Delcourt. Il s'agit de 2 titres antérieurs à Otomen sortis sous Hana to yume.

Corps et âme #1: Voyage au nord

Ce volume contient 3 histoires se déroulant toutes sur la fin du Shinsengumi. Elles s'articulent toutes autour de la figure charismatique du capitaine Toshizo Hijikata (le "démon").

Retour au bleu s'intéresse à Risaburo Nomura, un des 3 derniers capitaines de l'organisation. On le voit s'engager en tant que jeune homme enthousiaste, comment Hijikata lui a sauvé la vie alors qu'il aurait pu être exécuté (le règlement au sein de l'organisation était très sévère) et surtout, comment il en est venu à embrasser les valeurs du samouraï. Il traverse les batailles du Shinsengumi jusqu'à la guerre civile au tout début de Meiji à travers le combat naval entre les partisans de la restauration et le Shinsengumi, garant des valeurs de l'ancien monde.

Le carmin qui s'effeuille s'intéresse à Kozuo Sôma, dernier capitaine vivant du Shinsengumi. Ami de Nomura, cet homme a grandi dans les valeurs des samouraïs. Il s'est donc engagé dans le Shinsengumi pour défendre ses convictions, prêt à mourir pour elle. Sôma sera le dernier des capitaines du Shinsengumi, ayant traversé la Guerre du Bôshin qui met fin au Shinsengumi (et à l'ancienne époque). Comme Nomura, Sôma admire Hijikata. Il survivra à ce dernier.

La mort blanche s'intéresse à Toshizo Hijikata, le personnage principal du recueil. On le voit peu après l'exécution de Isami Kondô (après avoir été capturé par le camp adverse), chef du Shinsengumi, homme que Hijikata admire. Hijikata se retrouve à Ezo (Hokkaido) pour former un gouvernement indépendant avec d'autres partisans du shogounat. Il se confronte à �tori, un médecin qui a une vision différente de la sienne et qu'il prend au début pour un lâche. On voit Hijikata livrer son dernier combat à Hakodate.

Ce volume est intéressant pour la période abordée avant tout. Personnellement, je l'ai peu vue en manga. Dans la fiction, le Shinsengumi est surtout représenté en patrouille dans les rues de Kyoto avant tout, et moins sur cette période plus sombre où l'ancien monde se délite avec les valeurs des samouraïs. Ce sont 3 récits dramatiques où la mort est présente, tous sont racontés en flashback.

Côté narration, il y a pas mal de voix off et de récitatifs pour situer le contexte historique avec des bonds dans le temps. La narration est donc plutôt statique et joue surtout sur la nostalgie et le côté dramatique des histoires. Surtout, on retrouve la figure de Hijikata et autant Sôma que Nomura n'ont qu'admiration pour lui ainsi que pour Kondô (qui est aussi admiré par Hijikata). Perso, j'entends une musique au violon hyper triste comme dans certains biopics quand je lis ces histoires ^^; .

Le dessin est celui de Kanno époque Otomen avec des nez fins et des jolis mentons, les hommes ont l'air quand même bien jeunes (aucune idée de l'âge de Hijikata... la trentaine? la quarantaine??? un lycéen? ^^; ). C'est joli mais un poil passe partout à mes yeux. Les personnages sont un peu caricaturaux surtout Nomura, un naïf un peu idiot qui a la coupe du héros de shônen des années 2000. Ce sont des beaux gosses et il y a un peu de fan service BL dans leur dévouement au beau Hijikata. En fait, je lis ce manga un peu tard, en 2020, alors que ce type de narration et de dessin passait plutôt bien dans les années 2000. J'ai donc eu ce sentiment d'avoir lu un manga un peu trop vieux. Côté historique, on sent bien la passion de Kanno pour son sujet mais les coupes de cheveux sont un peu troublantes pour l'époque décrite (oui ils ont de jolies mèches des années 2000).

Bref, je n'ai pas été super emballée par le volume mais on en apprend surtout sur le destin funeste des membres principaux du Shinsengumi. Et ça, on le voit moins dans les manga. Côté historique, je n'ai pas trouvé le récit hyper immersif à cause des dessins et des looks. Je dois dire qu'à côté de Kaze Hikaru, je me suis sentie beaucoup moins dans l'ambiance.
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Taliesin
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Message Posté le : 05/11/20 15:10    Sujet du message: Corps et Ã?me Répondre en citant

Corps et âme #2: La fleur en acier gelé

Le second one-shot de Aya Kanno consacré au Shinsengumi s'intéresse de plus près à une période qui correspond plus à l'image que la fiction nous en a donnée. Cette période est celle des patrouilles à Edo avec comme protagonistes Soji Okita, Toshizo Hijikata et Kamo Serizawa (période abordée dans Kaze Hikaru) que la fiction a pas mal rendus célèbres à l'international.

Ce one-shot a surtout pour héros Soji Okita ici doté d'une double personnalité: l'une admiiiiiiiiiiire Hijikata (encore plus bishô que dans le volume 1... les années classes, on le voit en tenue de samouraï et pas en tenue occidentale comme au début de la Restauration) et l'autre veut se venger de Hijikata qui aurait tué son père. On a là un Okita particulièrement tourmenté, traumatisé par ce qu'il aurait vu enfant. Cela explique aussi son talent au sabre. On se croirait en fait dans un chapitre de Samurai Deeper Kyo. Le personnage de Kamo Serizawa se lie d'amitié avec Okita amis aussi avec Hijikata, malgré ce qu'on connaît de son histoire dans la vraie vie (et qui est suivie ici), sauf que la raison qui est donnée pour son comportement donne une image plus glamour du personnage, pour une cause plus grande que lui et tout ça. Kanno le dit, Serizawa le vrai a une très mauvaise image, c'est surtout un ivrogne et un voyou. Le côté ivrogne apparaît donc bien (ainsi que dans Kaze Hikaru) et le côté voyou aussi (pas dans Kaze Hikaru mais son côté bonne chaire et obsédé des femmes y est, lui) mais Serizawa m'a surprise par sa beaugossitude d'ours viril (le fanserv yaoi est toujours là...), surtout que j'ai lu Kaze Hikaru où il est plutôt enveloppé! Le one-shot suit surtout Okita et se termine donc en suivant l'Histoire avec la tuberculose qui l'emporte. D'ailleurs je suis curieuse de voir comment ce sera abordé dans Kaze Hikaru (sûrement au volume 40 et des... Mort de rire ).

Cette histoire est nettement moins intéressante que le volume 1 sur le plan historique qui a souvent été abordé en fiction. De plus, côté design, c'est la beaugossité qui règne avec des personnages poseurs aux traits fins. Le tout fait très années 2000 aussi. C'est une histoire un peu cliché avec des hommes qui se battent au sabre, comme on peut en voir ailleurs, accompagnée de vengeance et de double personnalité ^^; . Ce one-shot n'apporte donc pas vraiment grand chose au final, et on sent que Kanno, malgré son amour pour le Shinsengumi, a été limitée par le public visé du magazine lors de la prépublication. En tout cas, c'est ce que sous-entendent ses différents talks, que je trouve limite plus intéressants que le manga en lui-même.

Le tout me laisse donc une impression mitigée. J'étais curieuse de voir Kanno sur le shinsengumi mais Corps et �me a souffert de la comparaison avec Kaze Hikaru que je lis en ce moment (au rythme de 2 volumes par mois environ). D'ailleurs, en lisant Corps et �me, c'est la qualité de Kaze Hikaru qui m'a sauté aux yeux. Les 2 titres ne visent pas le même public et cela se voit. Kaze Hikaru, malgré son ambiance bonne enfant, son dessin tout rond et sa non violence, se révèle bien plus mature que Corps et âme. L'inverse est vrai aussi, le ton de Corps et âme se veut sombre, mais c'est plutôt pour faire style, c'est poseur et finalement assez creux. Le dessin de Kanno est trop classique et trop années 2000 là où Taeko Watanabe va chercher les coupes de cheveux de l'époque ainsi que les vêtements, les accessoires, les bons bâtiments selon l'endroit (Edo ou Kyôto). C'est d'ailleurs surtout pour les cheveux que j'ai eu du mal à lire Corps et âme, leurs coupes sont trop... on dirait un boys band Shinsengumi.
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