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Angoulême 2021-2022
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herbv
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Localisation : Yvelines

Message Posté le : 23/09/20 15:13    Sujet du message: Angoulême 2021-2022 Répondre en citant

C'est officiel, le Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême devrait être un diptyque en 2021.

En janvier, aux dates prévues, une demi-édition sera organisé à Angoulême. Cela devrait concerner le palmarès de l'édition avec les différentes remises de prix. On peut aussi imaginer qu'il y aura la cérémonie d'ouverture ainsi qu'un ou plusieurs concerts de dessins. On peut aussi penser que le Théâtre sera le lieu unique d'Angoulême 1 et que seuls les éditeurs, les professionnels et la presse participeront.

Plus tard, durant la période printemps-été, l'autre demi-édition, celle des bulles, des éditeurs, des animations, des festivalier, est prévue si la situation sanitaire le permet. Il n'y a encore aucune date de choisie.

Affaire à suivre. En attendant, vous pourrez lire mes différents billets sur l'histoire de la bande dessinée asiatique au festival sur mon WordPress Sourire
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herbv
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Inscrit le : 28 Août 2002
Localisation : Yvelines

Message Posté le : 21/03/22 22:17    Sujet du message: Angoulême 2021-2022 Répondre en citant

L'édition 2021 ayant été "numérique", celle de 2022 a failli subir le même sort. Cependant, elle a fini par avoir lieu avec un changement de dates.

Une certaine et certains d'entre nous y sommes allés (soit 5 personnes), la programmation promettant quelques expositions de qualité. Celles-ci ont tenu leurs promesses et la programmation de Manga City s'est révélée être plutôt de qualité (ce qui n'était pas difficile, tant elle était nulle en 2020).

Voici donc le sujet dédié à la 49e édition du Festival International de la Bande Dessinée...



La désignation du Grand Prix pour l'année prochaine a donné lieu à un déferlement de messages bien misogynes, le manga s'est retrouvé relativement épargné par la haine des lecteurs de "vieille" BD franco-belge, malgré le fait que le manga a pris une importance jusqu'ici jamais vue sur le marché francophone. Il faut dire qu'à voir le peu de mangas dans la sélection officielle (et je ne parle pas des autres BD asiatiques), le "péril jaune" ne s'y concrétisait pas. D'ailleurs, aucun manga n'a été primé... Pour notre part, le festival nous intéresse avant tout pour les expositions et celle de Chris Ware (tout comme celle, vraisemblable, de Julie Doucet l'année prochaine) c'est révélée tout à fait intéressante.


L'exposition consacrée à Mizuki était d'une grande qualité, mais son succès public (il était difficile d'y accéder), la petitesse des couloirs pour y progresser et un éclairage insuffisant (ce qui peut se comprendre vu la vieillesse des planches exposées) font que de mon point de vue, il n'était pas possible de l'apprécier autant que celles consacrées à Osamu Tezuka ou à Tayô Matsumoto. De ce fait, je l'ai un peu bâclée une fois que le commissaire de l'exposition a dû arrêter sa très intéressante visite commentée pour satisfaire des obligations auprès de la presse. Je lirai le catalogue que j'ai acheté de suite, ne répétant l'erreur de celui consacré à Corben. Je n'ai pas fait l'exposition dédiée à Tatsuki Fujimoto, je laisserai mes petit·e·s camarades en parler.

(à suivre)
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Dernière édition : herbv le 21/03/22 22:45; Edité 1 fois
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Gemini_
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Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 21/03/22 22:43    Sujet du message: Répondre en citant

Comme il s'agit de mon premier FIBD, je ne risque pas de comparer avec les années précédentes. Par contre, nous remarquons tout-de-suite les habitués Mort de rire

XaV a confirmé que la faiblesse de l'éclairage pour l'expo Mizuki vient en partie de la fragilité des planches ; preuve en est que la galerie des yokai, à base de reproductions, est bien plus lumineuse. Pour les curieux de passage, il me semble qu'elle reste en place jusqu'au 3 Avril. Elle vaut clairement le coup, impressionnant de voir autant de planches du maître sorties du Japon (le British Museum avait dû se contenter de présenter son travail via de vieux magazines).



Mais en termes de circulation, l'exposition Fujimoto ne valait guère mieux (ça embouteillait sec) malgré un fort filtre et une queue impressionnante avant d'y accéder. Ladite exposition était construite de manière amusante sous la forme d'un cinéma américain délabré (guichetière comprise), mais aussi ludique et intéressante puisque développant bien les thématiques traversant l’œuvre de l'artiste. Cela m'a donné envie de me plonger dedans, alors que je ne connaissais pas du tout (sinon de nom). Par contre, j'ai cru comprendre que les textes accompagnant l'exposition reprenait largement ce qui avait déjà été dit dans Atom (et pour cause puisque Aniki en était co commissaire).

(à suivre aussi)
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XaV
Mangaversien·ne


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Message Posté le : 22/03/22 09:05    Sujet du message: Répondre en citant

En fait, il y a des règles en matière de conservation et d'exposition qui limitent l'éclairage à un certain niveau. C'est un aspect technique que gèrent entièrement nos supers scénographes, mais avec lequel on ne peut pas transiger.
Par rapport au monde et à la circulation, nous l'avions simplifiée par rapport aux années précédentes en privilégiant un "serpentin" afin d'éviter le goulot d'étranglement que représentait la petite salle pour Matsumoto Taiyô. Cependant, comme nous n'avions pas les gros blocs des histoires complètes de Tsuge, mais un grand nombre de documents séparés, ça prend plus de place sur les murs, et effectivement, cela a pu paraître plus resserré.
Surtout, l'exposition a été victime de son succès, tout comme le catalogue (épuisé ou presque dès le vendredi). Une agréable surprise, mais surprise tout de même sur ce genre d'exposition patrimoniale.
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herbv
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Inscrit le : 28 Août 2002
Localisation : Yvelines

Message Posté le : 22/03/22 09:20    Sujet du message: Angoulême 2021-2022 Répondre en citant

J'avoue que moi aussi, ça me surprend, un tel succès publique. Mais bon, tant mieux !

Parlons un peu de la fréquentation... en attendant les chiffres officiels et les polémiques qui naitront à cette occasion.

N'étant pas allé dans le Monde des bulles, je ne saurai trop parler des files d'attentes pour les dédicaces (un marqueur important) et de la facilité de circulation. Ce qui est certain, c'est que la file d'attente à l'entrée le vendredi me semblait moins dense que d’habitude. Pour la Bulle du nouveau monde, nous y sommes allé le samedi soir, pour profiter de l'heure d'ouverture supplémentaire (sachant qu'il y a moins de monde). Et comme nous n'y sommes restés qu'une heure, surtout dans l'espace BD alternative, forcément, on n'était pas les uns sur les autres.

En fait, nous venons surtout pour les expositions, ça rempli bien les journées. Là, par contre, sauf à Saint Simon où il y avait peu de monde (on était loin des files d'attente des années précédentes), c'était très fréquenté, même si j'ai connu bien plus de festivaliers dans la salle Iribe à Franquin (l'expo Chris Ware) par le passé.

Manga City, où nous avons passé un peu de temps, m'a semblé loin, y compris le samedi, de sa fréquentation d'il y a deux ans (mais les animations étaient bien fréquentées). Pas d'invité·e venu·e du Japon, il n'y avait que Taïwan qui avait fait l'effort de venir. Les quelques dédicaces étaient assurées par des dessinateurs francophones. La zone Goldorak a eu du succès à partir de vendredi, le jeudi ayant été très calme, d'après une de mes connaissances travaillant sur l'espace.
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herbv
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Inscrit le : 28 Août 2002
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Message Posté le : 27/03/22 11:18    Sujet du message: Angoulême Répondre en citant

Pour celles et ceux qui ne pouvaient être là, voici la première partie de ma conférence donnée le samedi :


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Aniki
Mangaversien·ne


Inscrit le : 23 Nov 2003

Message Posté le : 27/03/22 21:31    Sujet du message: Répondre en citant

Gemini_ a écrit:
Par contre, j'ai cru comprendre que les textes accompagnant l'exposition reprenait largement ce qui avait déjà été dit dans Atom (et pour cause puisque Aniki en était co commissaire).


Pas du tout : absolument aucune idée ni aucun mot ne provient du magazine. Tout est inédit et nourri par des propos recueillis exclusivement pour cette expo. Je ne sais pas d'où vient cette fausse information (par ailleurs facile à vérifier, il suffit d'ouvrir le mag). Il n'y avait pour précision qu'un seul commissaire, accompagné d'un conseiller scientifique (au rôle déterminant, qu'il ne s'agit pas de diminuer) spécifiquement chargé de la rédaction de la moitié des textes et de ce qui concerne la langue japonaise. Ce conseiller scientifique n'avait jamais écrit sur Fujimoto et il est donc impossible qu'il ait repris quoi que ce soit d'anciens textes.

Par ailleurs, il y avait bien au FIBD des invités venus du Japon : Masaaki Yuasa et Naoko Haraguchi, fille aînée de Shigeru Mizuki. Pas des mangakas, certes, mais des invités de choix qu'il serait dommage d'oublier.
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 27/03/22 21:37    Sujet du message: Répondre en citant

Aniki >> C'est noté, merci Clin d'oeil Ma source n'était pas fiable Mort de rire
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herbv
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Inscrit le : 28 Août 2002
Localisation : Yvelines

Message Posté le : 27/03/22 21:52    Sujet du message: Remarque Répondre en citant

Aniki a écrit:
Par ailleurs, il y avait bien au FIBD des invités venus du Japon : Masaaki Yuasa et Naoko Haraguchi, fille aînée de Shigeru Mizuki.

Sauf que ça ou rien, c'était pareil aux yeux des festivaliers et des éditeurs. Faut vendre sur les stands et pour ça, rien ne vaut des mangaka ! Sourire
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XaV
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Inscrit le : 30 Mai 2006
Localisation : Paris

Message Posté le : 27/03/22 21:55    Sujet du message: Re: Remarque Répondre en citant

herbv a écrit:
Sauf que ça ou rien, c'était pareil aux yeux des festivaliers et des éditeurs.

C'est pour cela qu'on le souligne. On attendait mieux de la part des festivaliers aguerris que vous êtes ;-)
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herbv
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Inscrit le : 28 Août 2002
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Message Posté le : 27/03/22 21:58    Sujet du message: Remarque Répondre en citant

Mais on était bien là, au groupe quasi-complet (enfin, pas trop moi, j'avais autre chose à faire une fois les photos dans la boite) Sourire
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herbv
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Inscrit le : 28 Août 2002
Localisation : Yvelines

Message Posté le : 27/03/22 22:49    Sujet du message: Angoulême 2021-2022 Répondre en citant



Parlons un peu de Manga City. Le manque de temps d'une certaine et de certains d'entre nous (2,5 jours, ça passe très vite) a fait que nous n'avons pas passé beaucoup de temps dans la bulle dédiée à la bande dessinée asiatique. Néanmoins, normalement, vous aurez la retranscription de la très intéressante table ronde sur le manga d'horreur sur le mini-site (actuellement en construction) dédié à l'édition 2022 du festival.



Les éditeurs francophones de manga étaient présents en nombre (il manquait surtout Kazé) avec leurs stands habituels très professionnels (pour la plupart). Celui de Ki-oon était réussi avec son mur d'écrans cathodiques et celui de Véga-Dupuis était bien beau pour une première. Le manga numérique s'était fait une réelle place et Delcourt était présent via K-Books, histoire de capitaliser sur le succès de leurs webtoons papiers (un truc que je ne comprends pas, ce succès).

Une expo pas inintéressante était consacrée à la BD Goldorak parue chez Dargaud et qui connait un très gros succès d'édition. Enfin, seuls les Taïwanais avaient bravé le Covid pour venir présenter leurs publications. À la différence des éditions précédentes, on n'y a pas passé beaucoup de temps et j'ai même séché le marché des droits pour Taïwan.



Ce qui nous intéresse à Manga City, ce sont surtout les rencontres et tables rondes. Cette année, petit programme, mais programme plutôt intéressant. Nous avons assisté à "À la Rencontre de Shigeru Mizuki" (enfin, comme dit, au-dessus pas moi, je laisse mes camarades en parler), à "L’art délicat de la traduction" avec Satoko Inaba et Fédoua Lamodière qui étaient bien intéressantes à écouter et leurs propos étaient bien animés par Julien Bouvard.

D'ailleurs, grosse présence de Julien Bouvard cette année et c'est une excellente chose tant l'individu sait être intéressant. Cela nous fait moins regretter le départ de XaV vers d'autres occupations Sourire

La meilleure table ronde reste sans conteste "Les frissons de l’angoisse : le manga d’horreur". J'avoue que j'étais un peu inquiet mais j'ai trouvé les intervenants très intéressants et qu'Aniki avait très bien animé la table ronde. Si je suis toujours fan des propos de Stéphane Duval quand il parle de son travail, j'ai été très intéressé par les propos d'Anaïs Koechlin, la traductrice des Junji Ito chez Mangetsu. Et puis, bon, on a appris en exclusivité la sortie d'un manga de Daijirô Moroboshi au Lézard Noir : Box. Voilà un auteur que je ne pensais pas revoir en VF un jour...

J'aurai bien été à "Webtoon et propositions numériques : avenir et perspectives" et à "La fin du monde moderne avec Pam Pam Liu" (même si j'ai pas aimé son manhua) mais j'étais à 450 kms de là le jeudi Sourire
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 28/03/22 13:42    Sujet du message: Répondre en citant

Il s'agissait de mon premier FIBD, et peux donc difficilement m'étendre sur la pertinence des invités. Mon regret par rapport à la conférence sur Shigeru Mizuki, c'est qu'il aurait été intéressant de développer un peu sur la fonction de Mizuki Pro à l'heure actuelle, ses attributions, ses activités concrètes au quotidien... je reste donc frustré par la réponse à la fois polie et évasive de l'invitée.

Concernant Manga City, nous pouvons le dire désormais : le non-obligation du port du masque, c'était une mauvaise idée. Mais j'imagine mal s'il avait en plus fallu présenter un pass sanitaire valide à chaque entrée. J'espère que les personnes contaminées à cette occasion se remettent et que leurs proches n'ont pas été touchés.

La programmation des conférences était intéressante, même si emploi du temps et départ le samedi obligent, je n'ai pas pu être présent autant que je l'aurais souhaité. Mais j'étais présents pour celle sur Mizuki, et sur la traduction de manga. Cette-dernière était intéressante, même si j'avais parfois l'impression que Satoko Inaba pouvait être gênée par les réponses de Fédoua Lamodière, laquelle indiquait implicitement que, parmi les éditeurs avec qui elle travaillait, Ki-oon se trouvait nettement au-dessus du lot. En tout cas, son intervention était très intéressante, même si je suppose que travailler sur de grosses séries, amenant fatalement plus de droits pour ses traductions, a un impact sur certaines de ses réponses. Cette conférence fût en outre l'occasion de rencontrer ma traductrice favorite, qui se trouvait derrière moi dans la salle Mort de rire

Seul inconvénient : l'isolation phonique par rapport au reste de la convention n'était pas optimale, et le volume des micros pas toujours suffisant ; d'autant plus lorsque la soufflerie se met en marche. J'ai connu pire, des conférences à côté de démonstrations de tambours japonais, mais quand même, ce n'était pas toujours idéal.

Pour le reste de la bulle, j'ai apprécié l'espace Taïwan permettant de découvrir des artistes (généralement inédits en Français), et le reste était très classique ; avec toutefois un nombre inhabituellement élevé d'éditeurs sur place, hormis Panini Manga et Kaze. Ce-dernier était tout-de-même présent via quelques livres vendus à la fin de l'exposition Fujimoto ; mais comme il y avait autant de queue qu'à l'intérieur de l'exposition même, je suis allé chercher le début de Chainsaw Man dans une librairie généraliste sous le Champ de Mars Mort de rire
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Taliesin
Modératrice


Inscrit le : 01 Fév 2004

Message Posté le : 31/03/22 12:49    Sujet du message: Angoulême 2022: vendredi Répondre en citant

Cette année, avec les autres Mangaversiens (et Bulledairiens, c'était un crossover!) je me suis rendue au Festival d'Angoulême pendant 3 jours, ce qui m'a un peu précipité côté planning. J'ai surtout essayé de privilégier les expo car 8 m'intéressaient, alors que je suis très très lente.

J'ai donc tenté de moins m'intéresser aux rencontres mais à l'arrivée, je voulais quand même en faire certaines. L'annulation de Derf Backderf m'a "arrangée" dans le sens où je n'ai pas eu à faire Manga City -> Théâtre vendredi soir, journée particulièrement éprouvante sur le plan physique.

J'ai aussi vécu une sorte de running gag avec l'expo Goscinny, avec plusieurs tentatives ratées. Je me demande parfois si il n'était pas lui-même au scénario de ma vie pour en rigoler, mais vu mon manque de maîtrise dans la langue, il fallait faire sans ses célèbres calembours...

Un programme chargé donc:
- vendredi: expo Mizuki, rencontre sur Mizuki, expo Chris Ware, expo Loo Hui Phang, rencontre sur le métier de traducteur-rice dans le manga.
- samedi: expo Chainsaw Man, expo l'art de Inu-Oh, conférence sur les femmes mangaka dans le seinen (par herbv), rencontre sur le manga d'horreur, bulle du nouveau monde
- dimanche: expo Goscinny, expo Baudoin, expo Blain, expo Aude Picault
Cette année est sûrement celle où j'ait fait le plus d'allers-retours entre Manga City et le haut. Je n'ai pas réussi à optimiser mes déplacements.

Ce que je retiens de cette édition, ce sont les expositions en nombre qui m'ont intéressée, un focus sur les scénaristes, et une communication du festival sans masque, comme si la pandémie était terminée...

Exposition: Shigeru Mizuki Contes d'une vie fantastique


L'expo que je ne voulais pas rater. Ce matin, Xav fait en plus une visite guidée. C'est donc à elle que je m'attaque vendredi matin, en espérant faire Goscinny juste après, les 2 étant situées au même endroit. Evidemment, cela ne se passera pas ainsi.

Déjà, ça commence bien: on nous explique que l'expo aura du retard suite à un éclairage à modifier (demandé par la fille de Mizuki car les planches sont très anciennes). Au lieu d'attendre 30 minutes, on file donc à Goscinny pour redescendre et voir que la visite commentée est DEJA en cours! Il y avait même 2 visites commentées, il y avait donc un entassement très rapide. D'autant plus que côté scénographie, on avait vraiment un long couloir, ce qui était donc difficile pour circuler et voir les planches. Ce fut un plaisir d'écouter les commentaires de Xav, présentant les différentes parties de l'expo.

Une excellente expo, comme souvent pour celles sur les manga au Musée de la ville. Le tout était partagé sur différentes thématiques. C'était une volonté de la part des commissaires de montrer un autre visage que celui des yôkai (malgré l'affiche!), en commençant surtout par le versant autobiographique et les influences artistiques très larges de Mizuki. A part la scénographie et le côté un peu sombre (demandé, encore une fois, par la fille de Mizuki elle-même), ce fut un excellent moment. Par contre, cette année, ça s'est beaucoup bousculé: est-ce que la renommée de Nonnonbâ a eu un effet?

Je n'ai pas fait l'impasse sur le catalogue d'exposition, comme toutes celles sur les manga au Musée depuis que cela existe (Tezuka). Là aussi, ce fut la cohue pour faire des achats, j'ai dû attendre trèèèès longtemps pour acheter le catalogue, beaucoup de monde achetant aussi des goodies! Le catalogue fut très vite épuisé...

Alors que je voulais faire Goscinny, il était déjà bientôt l'heure de la rencontre sur Mizuki à Manga City: toouuuuut en bas de la ville.

Rencontre: À la rencontre de Shigeru Mizuki avec Naoko Haruguchi, Xavier Guilbert, Léopold Dahan, animé par Frederico Anzalone


On était en retard. Et fatigué-e-s. Voir des chaises soulage et je me demande même si parfois, les rencontres ne sont pas juste l'occasion de prendre du repos après tant d'expo!

Il s'agit plus d'une forme d'interview où Naoko Haruguchi, en tant que fille de, parle de son père. De sa manière de travailler, de la présence de son père dans sa propre vie, du côté facétieux public qu'a souvent présenté Mizuki (alors qu'elle précise bien que celui-ci faisait en réalité beaucoup d'efforts), du travail de mangaka dans les années 50-60 avec les légendaires nuits blanches (une espèce de "concours de bites" de la nuit blanche, entre mangaka), de Tsuge. On apprend donc que côté nuits blanches, Mizuki n'était pas dans ce délire, et que c'est probablement ainsi qu'il est décédé après tous les autres... Haruguchi dessinait aussi enfant et elle détestait qu'on trouve ses dessins beaux PARCE QUE son père est un mangaka connu (ce n'était pas caché ses camarades d'école le savaient donc).

Je m'attendais plutôt à une table ronde plus qu'à une "interview" à vrai dire. Léopold Dahan, commissaire de l'exposition avec Xavier Guilbert, était là en tant que traducteur des propos de Haruguchi. Quant à Xavier Guilbert, il apportait parfois quelques précisions dont une très importante pour le public français: Mizuki a bien perdu un bras mais n'a jamais eu à réapprendre à dessiner! C'était donc une légende urbaine qui courait depuis longtemps... Ce fact-checking était un des clous de cette rencontre.

Tanuki a posé une question sur le travail de Haruguchi qui s'occupe désormais de Mizuki Prod. Comme le disait Gemini, une réponse sans trop de détails Sourire . Enfin, notre herbv a représenté tous les Français en répondant à la question de Haruguchi: Qu'est-ce que nous, Français, dans une culture si différente de celle des Japonais, trouvons en Mizuki? Oui, seul Herbv a osé relever le défi, la salle étant plus ou moins paralysée! Côté sons, nous étions placés côté soufflerie... c'était donc effectivement très bruyant!

Exposition: Building Chris Ware


Un des clous du Festival fut l'expo sur le travail de Chris Ware à l'Espace Franquin. Cette exposition va aussi revenir à la BPI du Centre Pompidou, pour le bonheur de certain-e-s.

Et quelle expo! Les planches de Ware sont géantes et évidemment, sa maniaquerie est bel et bien là. C'est probablement l'expo que j'ai préférée lors de ce festival, alors que je n'ai jamais réussi à apprécier Jimmy Corrigan (lu 2 fois en bibliothèque quand même, peut-être une 3ème tentative à venir). On voit aussi tout le travail de précision de Ware sur les objets: son puzzle, le calendrier de l'Avent de la Mère de Famille (épuisé immédiatement, je ne l'avais jamais vu!!!), les livres, tout ce côté artisanal et maniaque, très proche (à mon avis) de Seth. Le tout se termine par un dessin animé dont on entendait continuellement la musique. On découvre aussi son travail pour les couvertures de magazine, et le fait qu'il apprécie grandement le ragtime. Et son côté très pudique dans la manière d'aborder les choses.

Ware est un peu l'antithèse de Urasawa qui, si il devenait mangaka, visait obligatoirement le succès. Alors que Ware dessinait surtout ce qu'il aimait, et a ensuite compris qu'il pouvait vivre de tout cela. Cette exposition m'a donné envie de refaire une tentative Ware, soit par Building Stories (si une bibliothèque l'a vu son format particulier) ou Rusty Brown, son plus récent travail.


Exposition: Loo Hui Phang, écrire est un métier


Une exposition que je voulais voir, car même si j'en ai peu lu, j'ai aimé toutes les bandes dessinées dans lesquelles Loo Hui Phang est scénariste. Blague à part, lors d'une rencontre en librairie, on a demandé à mon frère et moi si nous étions de sa famille ^^; ...

L'exposition était aussi à l'Espace Franquin, nous y sommes donc restés après Ware, malgré la fatigue de certains. Une exposition très surprenante car Loo Hui Phang est commissaire d'exposition avant tout, ce n'est pas une exposition sur son travail comme je le pensais. En prenant les commandes, elle nous présente des panneaux où figurent des sortes d'interview pour chacun-e de ses confrères et consoeurs. Cela donne donc énormément de lecture (nous n'étions plus trop de service) avec de nombreux-ses scénaristes du monde entier: même Taïwan est représenté Sourire . En outre, Loo Hui Phang se sert de cette exposition pour parler de conditions de travail à travers une salle remplie de tracts pour sensibiliser sur les difficultés du métier: la rémunération, en somme. C'était donc l'espace militant de l'expo.

Je suis légèrement déçue de cette exposition au final. Pour moi c'était surtont de nombreuses interviews (notons que Benoît Peeters n'est pas seulement en photo mais carrément en vidéo o_O), avec sur chaque panneaux des documents (intéressants quand même au vu de la variété de la manière de travailler). J'ai donc lu le plus de panneaux possibles en allant vers les scénaristes que j'apprécie. On découvre surtout une Loo Hui Phang lectrices de X-Men époque Chris Claremont Clin d'oeil et des profils très différents dans la profession.

C'est surtout une exposition qui essaie de faire redorer le blason de scénariste. Au final, je crois que j'aurais surtout dû faire la rencontre Loo Hui Phang et ses dessinateurs avec elle-même, Philippe Dupuy, Frederik Peeters, Hugue Micol, qui avait lieu au moment où je faisais Ware!

Table ronde: Un âge d'or pour la traduction du manga ? avec Satoko Inaba, Fédoua Lamodière, animé par Julien Bouvard


Retour au Manga City pour une table ronde qui intéressait surtout herbv et Gemini, autour du Prix Konishi. Comme je le disais, la fatigue accumulée est une raison pour faire des rencontres (surtout que le Manga City n'est pas si éloigné de l'Espace Franquin). Nous avons pu discuter avec une traductrice dont Gemini est fan: Miyako Slocombe (que j'ai failli ne pas reconnaître avec son masque). Je n'ai pu m'empêcher de reparler du Pavillon des Hommes avec elle T-T (je ne la ferme jamais...). C'est une table ronde qui ne me disait rien mais que j'ai vraiment appréciée.

Julien Bouvard, cette star des réseaux sociaux, était animateur. Un excellent animateur, avec des questions que j'ai trouvé pertinentes. Le sujet était le suivant: est-ce un âge d'or de la traduction manga alors que les records de vente s'envolent en ce moment? Fédoua Lamodière aussi avait des réponses très intéressantes, et Satoko Inaba apportait surtout un point de vue d'éditeur (Glénat), sur le processus de sélection des traducteurs et traductrices. On apprend par Lamodière la difficulté qu'est le simultrad (notamment les congés et autres tracas de la vie étant donné que tout est en flux très tendu) mais choses surprenante (non), la baisse des tarifs dans le milieu malgré... l'âge d'or. Comme dit Gemini, on apprend qu'un éditeur parmi d'autres paie bien mieux ses traducteurs, ce qui se ressent sûrement sur la qualité du travail. Je crois que personne n'a vraiment osé la question qui fâche: où va donc l'argent? (non personne n'a évoqué les Panama Papers du patron Très content). Autre chose, la question des scantrad a été abordée et Lamodière ne nie pas le talent de certains.

La journée de vendredi était donc très très pleine. Je voulais aussi signaler que nous étions plutôt nombreux: Gemini, Herbv, Manuka, 2 Bulledairiens. C'était donc très chouette d'être ensemble Sourire . J'ai aussi pu dire un bonjour à Shuichi!
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Taliesin
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Message Posté le : 31/03/22 15:43    Sujet du message: Angoulême 2022: samedi Répondre en citant

Journée 2: samedi. Il y avait la masterclass de Chris Ware mais n'étant pas une fan ultime, j'ai préféré laisser ma place. C'était déjà une file très très longue pour entrer à l'Espace Franquin.

Exposition: Tatsuki Fujimoto, Héros du chaos
Première expo de samedi matin à l'Alpha (à côté de Manga City) et déjà, la file d'attente est longue à 10h. J'étais avec Gemini et Manuka (en qualité de photographe en l'absence de herbv). C'est l'expo que j'ai préféré évacuer dés le matin car l'après-midi c'était mort le weekend.

La scénographie de l'exposition en impose. Le tout est construit comme si on entrait dans un cinéma, art que Fujimoto apprécie beaucoup. Je m'attendais à une expo sympa vu le lieu, mais non il y avait beaucoup de contenu. Le tout en reproduction, puisque Fujimoto travaille à la tablette. Il y a beaucoup de monde, et Frederico Anzalone, en qualité de commissaire d'exposition, faisait aussi une visite guidée (décidément!) à une audience non francophone.

C'est une expo très dense, avec de nombreuses reproductions, de nombreux commentaires. C'est aussi une expo où les gens viennent en famille (sûrement le côté "manga"), j'y ai vu des parents lisant les panneaux pour des enfants même pas au collège (certains termes ne sont pas des plus... faciles qui plus est!). Etant très lente, cela m'a pris énormément de temps pour lire les textes. C'est une très belle expo, la scéno en jette (la salle avec les siège de cinéma lacérés), au point d'avoir une guichetière de billet qui nous donne un billet de l'expo en nous souhaitant une bienvenue dans le chaos! Suite à cela, une longue file se forme pour entrer dans la grande salle (avec les sièges).

Tout au long de l'expo, je me demandais qui en était le commissaire tant la tonalité est proche de Atom. Et bingo: c'était bien Frederico. Il y a ce goût pour le cinéma et les références qui ressortent souvent. Avant l'expo, et parce que je ne l'ai pas lu, je ne me rendais pas compte des influences de Nihei: les débuts de Fire Punch montrent en tout cas des visages tellement Nihei! Les textes sont nombreux et souvent intéressants aussi.

La dernière salle contient des écrans et des vidéos (Fujimoto mais aussi son tantô qui nous explique comment il a défendu son travail), et puis les corrections entre les nemu et la planche finale, où on verra un meilleur impact dans une scène (celle que Frederico commentait, avec les onomatopées en cercle).

Le succès est au rendez-vous: Gemini a fini par acheter Chainsaw man (plus tard, vu la file dans la boutique de l'expo O_O).

Exposition: Masaaki Yuasa & Taiyô Matsumoto L'art de Inu-Oh
Je pense que tout le monde connaît Inu-Oh, ce film d'animation rassemblant 2 monstres. Yuasa est effectivement un réalisateur qu'on visualise bien avec Matsumoto, ayant adapté Ping Pong. Cette exposition se trouve aussi à l'Alpha, tout en haut (et vraiment en haut). Evidemment, je ne suis motivée que par une chose: voir des dessins du chara-designer: Taiyô Matsumoto. Manuka m'accompagnait. J'ai aussi tenté de prendre le max de photo pour herbv qui n'était pas avec nous.

Une petite exposition où je n'ai pas grand chose à dire. Il y avait aussi un extrait qui tournait en boucle, des étapes de l'animation comme les layouts, la fonction des intervallistes, etc... Des panneaux que je n'ai pas trop lus. Comme prévu je suis venue voir les dessins de Taiyô Matsumoto, reproductions ou originaux. Les carnets de dessins de Matsumoto étaient présents sous une vitrine. Ils ont été scannés en PDF et on pouvait les voir sur les 3 tablettes à côté. J'avais évidemment la bave aux lèvres tout le long... Quelques illustrations (dont de beaux corbeaux) ornaient l'exposition. Bref, l'alliance entre le dessin de Matsumoto et Japon ancien, c'est un gros oui!

Après ce moment, j'ai vécu un petit temps d'errance et j'ai fini par manger. Je voulais faire Goscinny entre temps, mais après être entrée au Musée, c'était une file d'attente très longue. Et encore plus longue pour celle de Mizuki. Quel succès le Musée!!

Conférence: Un souffle féminin dans le seinen manga par Hervé Brient
Avec Manuka et Gemini, nous n'allions pas rater la conférence d'un certain herbv au Conservatoire!!! Oui, il l'a mise en ligne, mais nous voulions profiter en live. Tanuki a essayé la masterclass de Yuasa (c'était la concurrence pour les fans de manga là) mais celle-ci était pleine. La salle était comble (58 personnes, mais le Conservatoire a poussé jusqu'à 60?). Il paraît que Thierry Groensteen était dans le public, ce qui aurait stressé le conférencier quand il l'a reconnu... Oui, c'est intimidant quand même (je l'ai lu mais pas reconnu!!!).

Bon, comme herbv le dit, tout est en ligne. J'ai assisté au live et je dois dire que la conférence était très réussie. Maîtrisée, vivante, il n'y avait pas de temps mort ni de moments trop trop longs sur un sujet ou un autre. Enfin, il y a aussi eu des interactions du public à la fin de la conférence et c'était vraiment un bon moment. Le conférencier a même pu faire la pub des Editions H et de sa dernière sortie: ROOM de 61Chi (oui, lisez 61Chi). Bref, tout est dans le blog de herbv. Je me demande si des personnes ont été refoulées car je suis vite entrée. C'était drôle de voir une jeune personne devant moi heureuse quand une image de Dorohedoro s'est affichée lors de la présentation. herbv a bien fait honneur aux mangaka que nous aimons sur ce forum Sourire .


Rencontre: Les frissons de l'angoisse : le manga d'horreur avec Anaïs Koechlin (traductrice de Tomie entre autres), Alexis Bacci (Glénat) et Stéphane Duval (Le Lézard Noir) animé par Frederico Anzalone
Retour au Manga City pour une table ronde qui ne disait rien à herbv au départ. J'ai bien fait de l'y traîner. Sullivan Rouaud, annoncé au programme, a laissé sa place à Anaïs Koechlin.

Une table ronde qui revenait sur l'horreur en manga, nous montrant aussi un âge d'or dans les années 70, peut-être en même temps que certains succès de cinéma. Ont aussi été évoqués les années 90, années VHS où beaucoup de personnes ont découvert les films d'horreur (née dans les années 80 c'était pour moi Les jeudis de l'angoisse sur M6 et Les contes de la crypte). La revue Suspiria s'inspire ainsi d'un film de Dario Argento. Avec Frederico Anzalone en animateur, les références de ce style étaient évidemment présentes. Frederico Anzalone n'a pas oublié de préciser que l'horreur est culturellement féminin au Japon, d'où les mangazines de shôjo montrés: Suspiria et Halloween.

Je n'étais plus très en forme, aussi, je n'ai pas de gros souvenirs aujourd'hui. Mais bien m'en a pris de venir car tout ce qui était dit était vraiment intéressant. C'était très bien animé, et les intervenants ont pas mal échangé. On apprend que Stéphane Duval préfère ainsi éditer des "josei" et des tranches de vie, qu'il ne tient pas devant des films d'horreur, qu'il a vu Twin Peaks que 30 ans après (ses réponses toujours un peu en décalage Mort de rire moi aussi pour Twin Peaks, très récemment). J'ai beaucoup aimé les différentes interventions de Anaïs Koechlin, notamment sur l'horreur japonais spécifiquement, et ses expériences au Japon (les maisons hantées o_o). Quant à Bacci, il apportait son regard de fan d'horreur en général.

On y parlait donc beaucoup de Junji Ito, Kazuo Umezz, un peu de Sueishiro Maruo, de la J Horror au cinéma (Ring, oui c'est vieux: VHS). Par contre, même si on l'a vue en couverture (La femme défigurée, pas un mot sur Kanako Inuki pourtant autrice de shôjo d'horreur culte au Japon. Un gros focus a été fait sur Umezz surtout, entre sa personnalité exubérante et sa maison à son image, qui a dérangé les voisins. Ainsi qu'une expo qui lui est consacrée aujourd'hui au Japon.

Surtout, les fans seront comblés d'avoir une annonce du Lézard Noir: Daijiro Morohoshi est bel et bien de retour avec Combo Box. A la fin, un quizz permettait de gagner des affiches de l'expo d'Umezz.

Les bulles
Samedi, j'ai pu voir un peu Manga City et la bulle du Nouveau Monde. Manga City avait une expo Goldorak (il y avait une dédicace aussi) et évidemment l'inévitable Pavillon Taïwan où je note toujours des titres qui m'intéressent éventuellement. A part ça, ce sont des stands, ce qui m'intéresse moyennement car je viens rarement pour l'aspect purement shopping. J'ai quand même pu acheter quelques manga chez Akata.

La nocturne permettait de visiter les bulles plus longtemps samedi soir (jusqu'à 20h). On a donc fini dans la bulle du Nouveau Monde avec herbv, Tanuki, Manuka pour retrouver des Bulledairiens. Cela m'a encore poussé au shopping: un numéro de Scarce sur Tom King (je n'ai rien lu de ce gros scénariste du moment) et le tome 1 des Mystères de Hobtown acheté au stand Pow Pow... que je prévoyais d'acheter un jour en librairie mais j'ai été conquis par l'accent québécois prononcé de la personne du stand T-T . Ainsi est mort mon budget de mars.
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