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Petites chroniques BD's (2)
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 02/10/22 09:27    Sujet du message: Répondre en citant

Cet album prouve qu'en fait, on peut toujours avoir des anecdotes intéressantes à exploiter ; encore faut-il que les personnages s'impliquent vraiment, ce qui est le cas ici. C'était aussi ce qui rendait intéressait le numéro 65, qui avait également une autre paire d'auteurs.

Pour relancer la série, ce type d'album est bien. Mais il en faudrait aussi qui fassent évoluer l'histoire, que ce soit la grande histoire (on pourrait aller vers la fin de la guerre de sécession) ou la petite, celle des personnages principaux, notamment avec le couple Chesterfield-Amélie. Mais ce n'est pas le style des BDs nées dans les années 60-70 qui ont tendance à préférer le statu quo.
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Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 15/10/22 05:44    Sujet du message: Répondre en citant



Un album plutôt moyen, ce qui tient en grande partie au fait que c'est un one-shot alors qu'il aurait dû marquer le début d'une série. Le titre mettant en avant 2 personnages est alors quelque peu trompeur, car, hormis dans les propos d'autres personnages qui les mettent en valeur, ceux-ci n'ont pas un rôle beaucoup plus important que leurs condisciples.

On suit des apprentis policiers qui vont être entraînés par Brumbach, un instructeur fort en gueule qui va se retrouver désarçonné par les âneries de ses élèves Ca donne lieu à pas mal de gags amusants, qui m'ont fortement rappelé Astérix légionnaire. Les dialogues verbeux signés Greg fonctionnent bien également. Mais l'album manque de liant, d'une véritable intrigue et d'une relation plus développée entre ceux qui sont censés être les deux personnages principaux.



Le dernier album de la série Pleure ou Très triste , ou du moins le dernier avant un bon moment vu que la parution italienne a été rattrapée. L'essentiel du volume est un reboot : ce qui s'est passé avant n'est pas effacé mais l'Agence dans laquelle travaillait DoubleDuck est dissoute : coûtant trop cher (et cela n'est pas dû au salaire perçu par notre espion préféré...), elle est remplacée par la Direction, qui veut que l'activité des espions, dont celle de DD, soit connue du public et mise sur la transparence - et aussi sur la bêtise, son chef étant obsédé par sa popularité sur les réseaux sociaux. Une nouvelle agence clandestine va cependant se former, avec Donald, mais sans Kay-K, revenue à ses activités criminelles. Les deux agents ne manqueront cependant pas de se croiser et de se recroiser, en multipliant alliances et coups fourrés.

L'album est encore une fois excellent. Il y a beaucoup d'action et de retournements scénaristiques, ce qui reste de l'agence devant faire face à de nombreux ennemis . L'humour est excellent, parvenant à me faire apprécier cet ahuri de Popop (excellent échange avec Gontran, lors de la pièce de théâtre des neveux) et multipliant les échanges de vannes, parfois même en dessous de la ceinture ("Ces derniers temps, j'étais menotté et enchaîné ! - Ce que tu fais de ton temps libre ne me regarde pas !"). Le côté sitcom n'est pas oublié non plus, avec un Donald cherchant à régler ses dettes et multipliant les petits boulots à côté de son travail d'agent secret, se faisant régulièrement exploiter par son oncle Picsou (les pages dans lesquelles il essaie de se faire embaucher comme camionneur sont hilarantes) et surtout tentant de se montrer un bon oncle pour ses neveux, ce qui donne lieu à un vrai suspens, aussi prenant que celui sur ses missions, et à des moments touchants.

Une vraie réussite donc, encore une fois. J'ai hâte qu'il y ait assez de matière pour qu'un volume 7 sorte.
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Dernière édition : Cyril le 16/10/22 14:06; Edité 1 fois
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Tuc
Mangaversien·ne


Inscrit le : 30 Juil 2006

Message Posté le : 16/10/22 12:11    Sujet du message: Répondre en citant

Cyril a écrit:
Un album plutôt moyen, ce qui tient en grande partie au fait que c'est un one-shit

avec la faute de frappe cela donne "un album plutôt moyen parce que c'est une merde"

https://www.youtube.com/watch?v=MqVjvj83wuI

Roulement des yeux Mort de rire
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 16/10/22 14:07    Sujet du message: Répondre en citant

Lapsus (ou faute de frappe) pas révélateur corrigé. Embarassé Mort de rire
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herbv
Modérateur


Inscrit le : 28 Août 2002
Localisation : Yvelines

Message Posté le : 30/10/22 12:56    Sujet du message: Remarque Répondre en citant

J'ai bien aimé ce tome 6 de DoubleDuck. La qualité des histoires reste assez constante, ce qui change agréablement de Fantomiald où le médiocre est la norme...

Sinon, j'ai enfin terminé mon billet WordPress sur une série qui m’enthousiasme le plus en ce moment : Saint-Elme !


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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 30/10/22 13:43    Sujet du message: Re: Remarque Répondre en citant

herbv a écrit:
J'ai bien aimé ce tome 6 de DoubleDuck. La qualité des histoires reste assez constante, ce qui change agréablement de Fantomiald où le médiocre est la norme...



Dans ce cas, c'est constant également. Mort de rire

Je trouve les derniers numéros de Fantomiald plutôt sympathiques : rien d'exceptionnel ou même d'excellent, mais ça reste divertissant et on n'a plus du très mauvais, comme ça a pu être le cas il y a quelques volumes - il faut dire aussi que ça fait un moment qu'on n'a plus eu d'histoires brésiliennes - ou même non italiennes, d'ailleurs

Edit : et pareil pour le tome 24. La première histoire était mauvaise mais le reste était sympathique.
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herbv
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Inscrit le : 28 Août 2002
Localisation : Yvelines

Message Posté le : 11/12/22 17:10    Sujet du message: Mon avis Répondre en citant

J'y ai mis le temps mais j'ai enfin terminé mon billet WordPress sur La Mer à boire. Sourire


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herbv
Modérateur


Inscrit le : 28 Août 2002
Localisation : Yvelines

Message Posté le : 29/05/23 22:29    Sujet du message: Mon avis Répondre en citant

J'avais remarqué cette BD mais je n'avais pas franchi le pas. C'est chose faite grâce à une certaine personne :


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herbv
Modérateur


Inscrit le : 28 Août 2002
Localisation : Yvelines

Message Posté le : 02/10/23 11:40    Sujet du message: Mon avis Répondre en citant

Ce n'est pas une chronique BD mais ça a rapport à la BD :

l y a un peu plus d'une semaine, je suis allé passer l'après-midi à la onzième édition de Formula Bula. Si cela a permis de passer quelques heures agréables, c'est grâce aux rencontres faites sur place, pas à l'organisation du festival que j'ai trouvé en dessous de tout. J'ai fait de cette mauvaise "expérience utilisateur" un billet assez méchant Très content


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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 27/10/23 23:51    Sujet du message: Répondre en citant

Je me souviens encore du jour où mon père a rapporté La Rose et le Glaive à la maison. L'album venait de sortir, j'avais 6 ans. Depuis, je n'ai jamais raté une sortie d'Astérix. Mais j'ai aussi pris conscience qu'avec ou sans René Goscinny, cela change tout. Non pas par snobisme, mais par recoupement : avant même de comprendre la rupture entre Astérix chez les Belges et les opus suivant, j'avais déjà identifié lesquels étaient mes préférés.

Pour être honnête, je n'avais pas initialement prévu de prendre L'Iris Blanc, 40ème album canonique. La curiosité, la force de l'habitude, un matraquage médiatique étudié avec la subtilité d'un bulldozer, et un côté obsessionnel rendant insupportable l'idée d'un trou dans une série m'ont poussé à franchir le pas.

L'histoire se déroule essentiellement dans le village gaulois. Confronté au manque de motivation de ses troupes, César accepte de mauvaises grâces de laisser sa chance à la nouvelle méthode motivante inventée par Vicévertus, le médecin-chef de ses armées. A charge pour lui, dans un premier temps, de prouver son efficacité en Armorique. S'il arrive à obtenir la reddition des irréductibles, ce sera la preuve que sa méthode fonctionne.

Quel rapport entre motiver les armées romaines et vaincre des fous bourrés de potion magique ? A priori, aucun. Quiconque a lu un album sait qu'il ne suffit pas de rendre un légionnaire combatif pour qu'il résiste à une bonne paire de baffes. D'ailleurs, il y a déjà eu des légionnaires combatifs postés sur place. Sauf que leur combativité survit rarement à leur première patrouille en forêt. César le sait. Donc à moins de vouloir faire une (mauvaise) blague à Vicévertus, aucune raison de lui imposer une mission impossible. Et rien, dans ce que nous montrent les auteurs, ne suggère que César cherche seulement à se débarrasser de ce beau parleur.
Seulement voilà : il faut bien lancer l'histoire d'une façon ou d'une autre.

Le scénariste se situe visiblement dans la lignée de La Zizanie et Obélix et Compagnie, histoires dans lesquelles un élément perturbateur était envoyé en Armorique pour vaincre les Gaulois sans que la potion magique ne leur soit de la moindre utilité. Pour reproduire cette recette, il a besoin de deux éléments : un antagoniste - Vicévertus - et une stratégie.
Cette stratégie pose problème. Vicévertus a imaginé une méthode de développement personnel à base d'aphorismes vaseux rappelant les pires "chief happiness manager" et autres gourous modernes, dont le but est de motiver la légion romaine. Et s'il nous montre posséder un certain degré d'ambition et de fourberie, il semble réellement avoir pour objectif le bien-être de chacun.
Pourtant, il va aussi l'employer comme arme pour saper la colère et la combativité des villageois.

Là encore, cela aurait pu marcher si Vicévertus nous avait été présenté comme un manipulateur, dont la méthode n'a pas réellement pour but le bonheur individuel, mais de rendre les personnes plus productives ou moins rebelles, plus aisément contrôlables. Mais ce n'est pas le cas, rien ne suggère qu'il s'agit d'une arnaque pure et simple (au-delà du ramassis de sottises sortant de son orifice buccal).
Cela en fait un personnage très paradoxal, voire incohérent. Nous le découvrons plus tard proche d'un cercle de bobos lutéciens, ce qui ne vient pas le rendre plus crédible. Cette amitié apparaît plus comme un moyen d'introduire ces protagonistes légèrement décalés et de se moquer de ce qu'ils représentent, sans chercher une cohérence à l'ensemble.

C'est vraiment le principal défaut que je retiens de L'Iris Blanc : l'histoire repose essentiellement sur Vicévertus, et comme le personnage est bancal, l'histoire se casse la figure.
Ainsi, certains éléments semblent avoir été insérés aux forceps, obligeant à tordre les dialogues et les situations pour les faire tenir, juste car le scénariste avait envie de les caser, ou s'en servir pour une blague. Mais ces passages en force se sentent à la lecture, et ce n'est pas très agréable.

Ce qui nous amène au cœur de cet album : l'humour. Comme vous l'aurez sans doute compris, le scénariste essaye parfois de caser des références au chausse-pied, en dépit du bon sens. Nous verrons ainsi Brutus dire que maintenir autant de garnisons autour d'un seul village coûte "des sesterces de dingue". Une tournure de phrase tout sauf heureuse.
Mais cela témoigne aussi de l'approche utilisé par Fabcaro : il essaye d'injecter énormément d'humour à travers les dialogues. Forcément, il y a beaucoup de déchet (voir l'exemple ci-dessus). Mais impossible de balancer autant de blagues ou de bons mots sans tomber juste de temps à autre (au moins par accident).
L'Iris Blanc m'a fait rire ! A plusieurs reprises ! Je n'avais jamais autant ri devant une nouvelle aventure d'Astérix. L'Iris Blanc possède ses moments drôles, certains aphorismes de Vicévertus sont tellement creux et abscons qu'ils en deviennent hilarants, des blagues fonctionnent, des tournures de phrase sonnent agréablement,... Je ne m'attendais pas à rire à la lecture d'un Astérix, personne n'a plus l'habitude de rire avec un Astérix (hormis les patrons d'Hachette quand ils voient leurs chiffres de vente).

Mais restent les problèmes évoqués tantôt : tous les traits d'humour ne fonctionnent pas, de même que l'histoire dans sa globalité. Mine de rien, c'est assez gênant...
Pour ne rien arranger, je m'interroge sur les propos que le scénariste cherche à défendre. S'il se moque du langage creux et hermétique de pseudo-philosophes et conférenciers en développement personnel, sa volonté de placer des blagues à tout prix donne parfois à celles-ci un ton quelque peu discutable... A moins qu'il n'y ait aucun message là-dessous, il avait juste envie de taper sur telle communauté ou telle tendance, juste pour le gag, sans se soucier de ce qu'il pouvait bien raconter.

Dans ses meilleurs moments, L'Iris Blanc se trouve un bon cran au-dessus de tous les albums qui ont suivi la disparition de René Goscinny. C'était inespéré, même s'il faut bien reconnaître que certains (sans même évoquer Le ciel lui est tombé sur la tête) avaient placé la barre très basse. Mais le reste du temps, il ne fait pas spécialement mieux. Si nous nous en tenons uniquement au scénario, alors il existe des aventures mieux construites, bien écrites, plus logiques, même dans ceux publiés ces 30 dernières années.

Mais bah... la qualité d'un Astérix, cela n'a pas beaucoup d'importance. Cela se vendra quand même.
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- Et si je n'ai pas aimé ?
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 28/10/23 06:25    Sujet du message: Répondre en citant

Je partage le même avis sur le caractère pas très cohérent de Vicévertus, contrairement à un Détritus ou au devin qui étaient clairement des manipulateurs, le second ne croyant pas en ses propres fadaises. J'ai aussi bien aimé l'humour de ce tome mais aussi la relation Bonemine-Abraracourcix, malgré quelques longueurs. Même s'ils s'engueulent, on sent bien qu'ils tiennent l'un à l'autre : comme dirait un autre couple dysfonctionnel, il y a une régularité. Mort de rire
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Gemini_
Mangaversien·ne


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Message Posté le : 28/10/23 09:12    Sujet du message: Répondre en citant

Oui la relation entre Mimine et Cochonnet est étonnamment réussie, un des points positifs de l'album, et inattendu de surcroît.
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