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[ORANGE] Ichigo Takano
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Auteur Message
Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 21/04/23 15:31    Sujet du message: Répondre en citant

Ca m'a pris un peu de temps mais j'ai finalement lu le tome 7 sorti en novembre. Rien de surprenant mais la lecture est agréable. Chaque chapitre est consacré à un membre du groupe et à ce qu'ils veulent faire pour aider Kakeru, suite à la lettre reçue du futur qui est présente au début de chaque chapitre. S'y ajoute une autre venue du futur plus inattendue mais qui a le mérite de dévoiler des éléments importants sur le nouveau futur.

C'est toujours agréable de voir la cohésion de ce groupe d'amis, et la façon dont ils se soucient les uns des autres (perso, en vrai, je dois dire que je trouverais cette sollicitude très lourdingue Mort de rire mais je suis du genre solitaire) ; en tout cas, ça marche bien dans cette oeuvre, en particulier compte tenu de ce qui était arrivé à Kakeru dans la ligne temporelle initiale et de ce que tous ses amis veulent éviter. La série se finit donc (définitivement d'après l'auteur) sur un septième volume toujours très agréable à lire.
_________________
Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 03/05/24 14:27    Sujet du message: Répondre en citant

Petit retour sur Dreamin' Sun (par la même autrice) : je laisse tomber à quelques tomes de la fin.



Au moment de la réédition de Dreamin’ Sun, je cherchais de bonnes comédies romantiques en milieu lycéen, genre que j’apprécie mais pour lequel j’éprouve dernièrement du mal à trouver des titres répondant à mes attentes. J’ai abordé cette histoire de lycéenne emménageant dans une collocation avec plusieurs garçons avec confiance, pour plusieurs raisons : sa prépublication dans un magazine que j’apprécie (Margaret), sa durée (10 tomes), j’avais beaucoup aimé Orange – série plus récente de la mangaka – et faisais confiance à l’expertise d’Akata. Ce n’était d’ailleurs pas la première fois que l’éditeur proposait ce manga, qui avait déjà été publié alors qu’il gérait le catalogue manga de Delcourt.

Les premiers tomes m’ont effectivement plu. Rien de follement original, mais des personnages amusants, de l’humour, de l’amour, bref, c’était classique mais bien fait. Mais cela finit par se gâter.
Tout d’abord, l’héroïne semble se faire un devoir de tomber amoureuse de tous les garçons de la collocation, pour ensuite passer à autre chose. Ce cœur d’artichaut couplé à un côté très maladroit lui fait progressivement perdre son capital sympathie. Beau Gosse n°1 est inaccessible car il ne peut oublier celle qu’il aime ? Pas grave (enfin si un peu quand même), je viens de tomber amoureuse de Beau Gosse n°2.

Ensuite, quand je dis qu’elle tombe amoureuse de tous les garçons, je veux bien dire de tous les garçons. Même le propriétaire de la maison. Surtout le propriétaire de la maison, qui après 6 tomes – et je vais arrêter là une lecture devenue clairement malsaine – semble bien être le boss final, celui avec qui elle va terminer l’histoire.

Il n’y a rien qui va dans cette relation. Déjà, il est adulte, a terminé ses études, et dispose d’un poste prestigieux. Elle est jeune, lycéenne, et influençable. Lui-même se défend d’avoir tenté quoi que ce soit avec elle, mais ses sentiments paraissent réciproques, et il ne fait rien pour la rejeter, comme il devrait le faire en tant qu’adulte responsable. Cette différence d’âge et leur maladresse amoureuse sont censées nous rendre leur relation attendrissante, alors qu’elle est juste glauque.
Mais il y a plus grave. Si le père de Shimana accepte qu’elle emménage dans une collocation occupée par des hommes, c’est uniquement car il considère le propriétaire comme une garantie morale. Celui-ci vient d’une famille de notables, et exerce lui-même une profession prestigieuse. A posteriori, il apparaît donc que le père avait eu tort de lui faire confiance, et qu’il s’est laissé abuser par son statut social. Jamais sa garde n’aurait dû lui être confié.

Pour l’autrice, il ne s’agissait sans doute que d’un moyen pour faire avancer l’intrigue, en permettant à Shimana d’intégrer la collocation. Elle ne remettra ainsi en cause ni la décision du père, ni le comportement du propriétaire, ni les raisons qui ont poussé son père à lui faire confiance.
Il existe des relations malsaines, et cela ne me dérange pas que cela se retrouve dans les manga. A condition que cela soit bien montré comme quelque chose de malsain. Ici, nous avons une lycéenne impressionnable et amoureuse, face un adulte chargé de la surveiller mais prêt à faire passer ses sentiments avant sa responsabilité, et l’autrice nous présente cette situation comme si nous devions la trouver mignonne. Alors que non, elle est aussi glauque que la relation entre la camarade de classe de Sakura avec leur professeur principal. Et contrairement à Sakura, Chasseuse de Cartes, toute la série tourne autour des intrigues amoureuses, donc de la relation qui finit par se nouer entre l’héroïne et l’adulte assurer sa sécurité.

Même sans aller jusqu’à ces considérations morales, je ne vois pas Dreamin’ Sun comme une bonne série. Avant tout car l’indécision de Shimana et sa personnalité dans son ensemble en font une héroïne peu attachante. Personne parmi les autres protagonistes – sinon quelques-uns très secondaires – n’arrive à vraiment rattraper le coup, de même que des péripéties très convenues.
Comme indiqué tantôt, j’avais apprécié Orange, et abordais ainsi cette série avec confiance. Mais les deux ne jouent pas sur le même registre : Orange parle avant tout d’amitié et possède un élément dramatique ici absent. Le travail d’Ichigo Takano s’avère plus mémorable sur cette série. Son cas me rappelle un peu celui de Nagamu Nanaji : après avoir découvert son travail avec Moving Forward, comédique dramatique plus que romantique, j’avais entrepris de lire ses autres titres disponibles en langue française, eux lorgnant au contraire bien plus du côté de la comédie romantique lycéenne. Banale à tout prix porte malheureusement trop bien son nom, tandis que Koibana propose lui-aussi une romance pas toujours très saine et s’est montré décevant. Il me reste encore à lire Parfait Tic, mais je ne suis pas très optimiste.
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- Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à "excellent".
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