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Gemini_ Mangaversien·ne
Inscrit le : 03 Fév 2011
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Posté le : 27/02/25 18:26 Sujet du message: |
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Le Bourge et la Cagole T1 : Shûtarô est l'héritier d'une famille bourgeoise et semble promis à un avenir radieux. Mais plus les années passent, plus il se sent vide de l'intérieur, au point qu'il commence à envisager le pire... Un soir, alors qu'il est perdu dans ses pensées, il rate sa station de train et découvre un nouveau quartier. Dans un petit restaurant populaire à l'ambiance chaleureuse, il rencontre Manatsu, une ex-gyaru à peine diplômée. Très vite, ils tombent amoureux l’un de l’autre et décident de se marier. Mais la mère de Shûtarô, outrée que son fils adoré choisisse une « gueuse » comme fiancée, semble prête à tout pour annuler leurs fiançailles... C'est le début d'une lutte sans merci entre Manatsu et sa future belle-mère toxique !
Parlez-vous ! Non, mais sérieusement, l'histoire pourrait presque être bouclée dès le premier tome si les deux tourtereaux se parlaient plutôt que de se perdre en conjectures. Pourtant, ce n'est pas non plus une série où il faut 10 tomes pour qu'ils s'avouent leur amour ; comme ce n'est pas le sujet, c'est réglé dès le premier chapitre. Le souci, c'est qu'ils sont manipulés, et que s'ils parlaient franchement, ils s'en rendraient compte immédiatement. C'est juste hyper frustrant. Et la façon dont est construit ce premier tome ne donne pas très envie de lire la suite, car il manque ce moment d'espoir où ils commenceraient à se rebeller, à nous montrer que c'est possible. En l'état, c'est juste une accumulation de frustration. Pourtant, j'avais bon espoir à la lecture des premiers chapitres, il y a des moments vraiment drôles, et ils sont mignons, tous les deux, au début. Par la suite, cela se gâte. Je ne doute absolument pas que la daronne va se prendre un retour de karma cosmique dans la gueule, mais quand !?
 _________________ - Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à "excellent".
- Et si je n'ai pas aimé ?
- Ça correspond à bon ! |
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Tuc Mangaversien·ne
Inscrit le : 30 Juil 2006
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Posté le : 06/03/25 14:51 Sujet du message: |
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Shin Zero chez Ankama, collection Label 619
Voilà un objet un peu difficile caractérisé, à la frontière de pas mal de chose. C'est une bande dessinée par un duo d'auteurs, Mathieu Bablet dont j'avais aimé Shangri-La et surtout plus récemment Carbone et Silicium, et Guillaume Singelin que je ne connaissais pas, mais dont le dessin et le thème tout comme le format rappelle fortement un manga, c'est donc un peu entre les deux
Il s'agit donc comme la couverture le laisse penser d'une histoire de Sentai, mais loin des classiques du genre. Ici nous sommes dans une société qui a subi plusieurs attaques de Kaiju et qui y a fait face d'abord en gigantisant des être humains, puis en construisant des robots géants. La dernière attaque a eu lieu il y a plusieurs années mais les sentai sont restés, et ce sont maintenant des sortes d'héros à louer, qui sont notés sur 5 étoiles en fonction de leur prestation.
Nous suivons 5 adolescents qui ont fait ce choix de vie pour diverses raisons, par exemple la bleue le fait pour arrondir ses fins de mois, le vert le fait parce qu'il est amoureux de la bleue (et qu'il apprend que son père a été sentai), rose parce que sa grand-mère était une sentai gigantifié. Les autres raisons se lèvent plus ou moins au fur et à mesure et ces 5 vont par un concours de circonstance vivre en colocation
J'aime beaucoup la façon dont le monde qui les entoure nous est présenté, révélé, progressivement, par exemple on apprend que les ancien sentai géants présentent encore des crises de gigantification incontrôlable
Le dessin est très bon, la couleur n'étant utilisé que pour les costumes des sentai, qu'ils soient portés ou non
C'est un peu sur la mode d'un frieren, on a sauvé le monde et après ? Que deviennent les héros ? Bin ils se retrouvent smicard dans une société, et leurs enfants ? Bin c'est ce qui est raconté ici _________________ Collection MS
Collection BDovore et Carré Magique |
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Cyril Mangaversien·ne
Inscrit le : 04 Sept 2002 Localisation : Evry
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Posté le : 09/03/25 07:45 Sujet du message: |
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Gemini_ a écrit: | Je m'aperçois avoir omis de parler de la suite de Face aux étoiles. Or, après le second tome, je pense m'arrêter là. Déjà, car je trouve que la romance prend un petit peu trop de place. Ce qui n'apporte pas grand chose à l'intrigue, et au contraire, participe à la rendre frustrante (puisque supposant que ladite romance est une des motivations de l'héroïne alors qu'elle n'en avait pas besoin). D'autant plus qu'elle a 13 ans ! Ses prétendants sont plus âgés, connaissent son âge, et cela n'arrête pas l'un d'entre eux. Pire, il lui reproche de lui avoir caché cette information, et de le lui avoir donné alors qu'il était déjà tombé amoureux d'elle...
Surtout, cela fait partie de ces séries où si la mangaka estime que si son héroïne ne devait affronter que des adversaires humains, ce serait trop facile. Non, il faut la confronter au Destin lui-même, à des événements imprévus qui vont forcément la déstabiliser et l'empêcher d'atteindre son but. Sauf qu'il y a une façon de l'amener, et une façon de traiter les réactions de l'héroïne pour ne pas rendre tout cela frustrant. Mais la mangaka choisit au contraire de rendre sa série frustrante, avec une héroïne prenant une décision radicale (alors que personne ne lui demande) puis se morfondant pendant de longs chapitres.
L'objectif de Waka est de devenir joueuse professionnelle, la série ne compte que huit tomes (ce qui est déjà court) et la mangaka décide de perdre son temps avec des détours inutiles. Elle fait bien comme elle l'entend. Mais moi de même. J'ai trouvé la lecture de ce second tome désagréable, ce qui ne pousse pas à voir comment cela va évoluer. |
J'ai bien aimé la lecture de ce second tome, moi. Ca aurait été désagréable si Waka avait perdu contre Hazu et avait été contrainte d'honorer sa promesse avec sa mère heureuse d'avoir gagné son pari. Ici, la circonstance extérieure est certes forcée mais elle permet de mettre en avant les sentiments de la jeune fille et sa volonté de ne pas refaire les mêmes erreurs que son grand-père. Son choix est touchant, d'autant plus qu'il n'est pas imposé, et, au final, ça ne va probablement durer que quelques chapitres avant qu'elle ne reprenne le go au tome 3 - que je n'ai pas encore lu. Il y a toujours aussi un mélange de go, de vie quotidienne et d'humour qui me plaît bien. |
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Cyril Mangaversien·ne
Inscrit le : 04 Sept 2002 Localisation : Evry
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Posté le : 15/03/25 14:04 Sujet du message: |
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Ha, j'ai enfin lu ce titre dont j'entendais parler (en bien) depuis des mois ; je n'avais d'ailleurs pas lu d'autres mangas de l'auteur auparavant. Et, au final, je ne sais pas trop quoi en penser. J'aurais envie de retourner la phrase fétiche de Leiji Matsumoto (sans sa connotation misogyne) : en lisant Her-portraits de femmes, je me suis dit : "les hommes ne peuvent pas comprendre le coeur des femmes."
Dans Her, on suit l'histoire de plusieurs femmes d'âges et de conditions sociales diverses, mais souvent célibataires - en tout cas, pas en couples stables au moment où on les voit. Et se posant beaucoup de questions à propos de leurs relations et de leur avenir : c'est peut-être ça qui m'a posé le plus de problèmes. Si je peux le comprendre pour une lycéenne (le 3ème cas du manga), les interrogations, les tendances des personnages à vouloir tout et son contraire ou à s'apitoyer sur elles-mêmes m'ont plutôt gonflé. Il y a certes des pressions et des injonctions sociales mais, telles que les histoires sont racontées, j'ai plutôt eu l'impression de personnages qui se mettaient elles-mêmes la pression sans pour autant assumer de faire des choix pour atteindre leurs objectifs.
Il y a quand même des exceptions. Parmi les personnages secondaires, j'ai par exemple beaucoup aimé la vieille lesbienne de la 3ème histoire, qui apporte un peu de bienveillance et de sagesse à Kozue. La dernière histoire est sympathique également : on y a un joli couple et leurs incompréhensions sont plu^tôt amusantes. J'ai apprécié aussi la façon dont l'histoire a commencé, en lien avec la précédente (car Tomoko Yamashita aime bien créer de petits liens entre ces différentes histoires courtes).
Au final, une lecture intéressante mais un peu bizarre par moments. Je ne regrette pas d'avoir testé ce manga mais il ne m'a pas non plus donné envie de lire les autres mangas de l'auteur disponibles en France. L'édition de Naban est bonne, notamment pour la postface mais le confort de la lecture est un peu gêné par l'absence de séparation entre les différents chapitres, alors qu'ils n'ont en général pas de fin très nette. Il aurait été mieux, à mon sens, de laisser une page blanche entre 2 histoires. Ou que celles-ci aient un vrai titre plutôt que Case. 1, 2, 3... |
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herbv Modérateur

Inscrit le : 28 Août 2002 Localisation : Yvelines
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Posté le : 15/03/25 23:53 Sujet du message: Remarque |
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J'ai pas du tout accroché. Trop d'attentes envers un titre qui avait une réputation (trop ?) flatteuse. _________________ Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair |
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Gemini_ Mangaversien·ne
Inscrit le : 03 Fév 2011
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Posté le : 27/03/25 23:07 Sujet du message: |
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Captivated by you : Un recueil de dôjinshi de Yama Wayama, l'autrice de Hoshi dans le jardin des filles. J'aurais envie de dire que tout son style se trouve déjà là, à la fois dans son dessin et ses thématiques. Si vous appréciez l'un, vous apprécierez l'autre ; et Captivated by you a l'avantage de ne durer qu'un seul tome.
Celui-ci se divise en deux parties, suivant deux groupes différents de lycéens. Et dans chaque groupe se trouve un élément par qui la bizarrerie arrive involontairement (ou pas), perturbant le quotidien apparemment bien huilé des protagonistes. L'un comme l'autre pouvant fasciner leur entourage, bien malgré eux.
Tout d'abord Hayashi, garçon tout ce qu'il y a de plus normal de prime abord, si nous mettons de côté ses passions étranges, et des réactions allant dans le même sens. Nous suivons essentiellement d'autres élèves interagir avec lui, se confrontant avec plus ou moins de plaisir à son excentricité, et essayant tant bien que mal de le suivre dans ses délires. Tandis que Hayashi, lui, reste toujours stoïque, voire ne semble pas saisir en quoi son comportement peut sortir de la norme.
Nikaido, de son côté, paraît tout droit sorti d'un manga de Junji Ito (explicitement cité). Avec son air sinistre, il fait peur à ses camarades, et les rumeurs les plus folles courent sur lui. Jusqu'au jour où son nouveau camarade de classe décide d'en avoir le cœur net. La différence avec la première histoire, c'est que nous ne suivions jamais Hayashi, qui se contentait d'être observé ; tandis que Nikaido est actif, nous découvrons aussi son point de vue sur les événements se déroulant autour de lui.
Captivated by you narre huit histoires - la première moitié sur Hayashi, l'autre sur Nikaido - où la banalité du quotidien prend soudain un tournant loufoque. Et plus les personnages ont l'air sérieux et stoïques, mieux cela fonctionne, sans jamais que cela ne devienne hilarant ; ce n'est visiblement pas l'objectif de la mangaka, qui vise avant tout à créer des interactions saugrenues entre ses protagonistes, y compris lorsque ceux-ci préféreraient largement profiter de leur petit quotidien tranquille et anonyme. C'est étrange, mais cela fonctionne bien.
 _________________ - Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à "excellent".
- Et si je n'ai pas aimé ?
- Ça correspond à bon ! |
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herbv Modérateur

Inscrit le : 28 Août 2002 Localisation : Yvelines
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Posté le : 27/03/25 23:48 Sujet du message: Remarque |
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J'ai acheté et lu l'autre... qui est assez amusant mais assez anecdotique. Un dôjinshi à l'origine, à réserver aux fans de l'autrice (dont je fais partie). _________________ Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair |
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Gemini_ Mangaversien·ne
Inscrit le : 03 Fév 2011
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Posté le : 29/03/25 23:43 Sujet du message: |
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Let's go karaoke : Restons chez Yama Wayama avec cet autre manga en un titre. Néanmoins, celui-ci diffère légèrement des deux autres. En effet, là où ces-derniers utilisaient leur cadre pour multiplier les rencontres (improbables) entre différents protagonistes, celui-ci ne s'arrête pas là et développe la relation entre ses personnages sur un temps plus long. Quitte à lorgner du côté du BL, sans jamais franchir ouvertement le pas.
Ici, notre candide se nomme Satomi, collégien et capitaine de la chorale de son école. Quant à l'élément perturbateur, il s'agit de Kyôji, yakuza de son état, qui a impérativement besoin de s'améliorer au chant ; pour des raisons précises mais trop longues à détailler ici. Disons que cela s'inscrit dans le cadre de sa profession. Il a jeté son dévolu sur Satomi pour l'entraîner, qui n'a évidemment pas spécialement son mot à dire, du moins au début.
Notre héros n'avait bien entendu jamais eu le moindre contact avec le monde des yakuza, et il réagit comme n'importe qui : en flippant énormément. Pourtant, petit à petit, va se nouer une relation amicale et contre-nature entre les deux personnages. Mine de rien, Kyôji prend garde à ne pas trop brusquer Satomi. Et ce-dernier finirait presque par apprécier les moments au karaoké, alors qu'il a d'autres problèmes personnels à régler. Sauf que cela n'en reste pas toujours là, et que notre collégien va devoir s'approcher de beaucoup trop près à son goût du monde des yakuza.
Passé le côté surréaliste de la rencontre, Let's go karaoke se démarque donc en développant la relation plutôt qu'en essayant de renouveler le concept. Et cela fonctionne assez bien, malgré le monde qui sépare les deux protagonistes. Ils sont étrangement charmants, tous les deux, entre le gangster protecteur et l'élève qui sait qu'il devrait utiliser les portes de sortie que ce-dernier lui offre, sans jamais l'oser. Les yakuza font souvent de bons personnages de comédie, tout en restant effrayants, et cela se ressent bien dans cette histoire. Ceci dit, je ne le recommanderai vraiment qu'aux personnes appréciant déjà le travail de la mangaka.
 _________________ - Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à "excellent".
- Et si je n'ai pas aimé ?
- Ça correspond à bon ! |
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Tuc Mangaversien·ne
Inscrit le : 30 Juil 2006
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Posté le : 07/04/25 17:35 Sujet du message: |
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Ubel Blatt 2 Tome 1
J'ai apprécié de retrouver l'univers d'Übel Blatt qui est une série qui m'avait beaucoup plu même si la fin longue à venir a fait que j'avais eu du mal à suivre
Ici deux points m'ont déçu et un point me laisse interrogatif. Déjà une erreur vraiment grossière de traduction, le nouvel ennemi qui arrive dans ce premier tome étant le fils du frère de Ikfes, on nous l'annonce comme un ... cousin ! Perdu, c'est un neveu, ou alors il aurait du être le fils d'un frère/sœur du père/mère. Bref c'est bête mais ce genre d'erreur me fait sortir du récit car c'est annoncé comme une grande révélation et puis pouf c'est une erreur donc ça devient ridicule
Et puis l'autre point plus embêtant là c'est le scénario, franchement c'est comme s'il y avait eu des inversions de page puisqu'on parle d'un endroit difficile à accéder où il se passe des combats, on parle d'y aller, puis d'un coup on se retrouve à côté... Franchement incompréhensible... Et puis on parle d'un endroit difficile à accéder à cause d'une fôret maléfique à traverser... pour nous parler plus tard d'un vaisseau qui s'est écrasé dans cet endroit... ce qui rappelle en effet que ce monde regorge de moyens de voler entre des animaux et des vaisseaux et qu'ils le font tout le temps, alors pourquoi pas là ? Mystère
Et le point interrogatif, c'est que pour l'instant les ennemis cherchent à ressusciter Glenn, et s'ils y arrivent et bien ça ne fera que la 3e fois où il devra être combattu, ce qui devient plus que redondant (la 2e fois ça restait logique puisqu'il y avait le mystère de sa résurrection qui ajoutait une couche de mystère)
Je vais quand même essayer de le relire pour voir si c'est juste moi qui suis fatigué où si c'est vraiment incompréhensible _________________ Collection MS
Collection BDovore et Carré Magique |
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Tuc Mangaversien·ne
Inscrit le : 30 Juil 2006
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Posté le : 10/04/25 10:06 Sujet du message: |
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Land, série terminée en 11 tomes, chez Mangetsu
Land est une série que m'a conseillé mon libraire, qu'il trouve très sous-cotée. Elle a fait partie de la sélection d'Angoulême de cette année donc quand même mise en avant
Résumé :
Dans une communauté appelée «Notre Monde», les Kamis, dieux protecteurs géants, surveillent étroitement leurs habitants qui les craignent plus que tout. Soumis a des coutumes strictes, Sutekichi est contraint de sacrifier l'une de ses jumelles pour préserver le village de la sécheresse. Huit ans plus tard, An mène une vie insouciante en compagnie de son père et de sa tante.
Mais la jeune fille désire en savoir plus sur «l'Autre Monde», un univers inconnu et inaccessible, situé au-delà des montagnes.
Elle est alors prête a tout pour découvrir ce qui s'y cache, quitte a braver tous les interdits...
Je rajoute une chose à ce pitch car c'est présent dans le premier tome, dans "Notre Monde" les habitants ne vivent que jusqu'à 50 ans, ce qu'ils appellent "atteindre le mandat céleste"
Le pitch est relativement simple, et on sent tout de suite une communauté mise à part, la question étant ensuite de savoir pourquoi et comment. La fin du premier tome est un peu attendu (je ne spoile rien promis) mais c'est le développement qui en fait ensuite son intérêt. Ce manga ne renouvelle rien, mais garde en haleine en distillant petit à petit des informations parfois surprenantes sur "Notre Monde" et "l'Autre monde". _________________ Collection MS
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clash Mangaversien·ne

Inscrit le : 28 Sept 2005 Localisation : Genève
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Posté le : 03/06/25 02:01 Sujet du message: |
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Holyland t.3-12: Je poursuis tranquillement la série et mon assiduité à continuer cette lecture ne cesse de m'étonner, tant elle sort de mes choix habituels. J'ai du mal à dire si c'est simplement le caractère nouveau du furyo manga pour moi (je n'en ai lu aucun), ou les qualités intrinsèques de Holyland, qui joue ici. Probablement un peu des deux. Dans ses difficultés à trouver sa place, à se trouver lui-même, le protagoniste est assez touchant (même si ses questionnements sont un peu répétitifs) et on se demande où aboutira sa quête sans fin. J'avais un peu peur que la série ne se transforme petit à petit en manga d'arts martiaux, mais il n'en est rien, je trouve que l'équilibre reste bon.
Les liens du sang t. 15-17 (série terminée): Comme les autres œuvres d'Oshimi, j'ai à nouveau trouvé ce manga très attirant, réussi... mais ne comblant au final qu'imparfaitement mes attentes! Mais peut-être que cette imperfection est inéluctable, inhérente au style et aux récits de l'auteur? J'ai particulièrement aimé les derniers tomes, après l'ellipse temporelle... J'ai lu la série de manière particulièrement hachée; une petite relecture d'un bloc ne me ferait pas de mal pour y voir plus clair dans mon attrait et mes réserves envers Oshimi.
Jimbôchô Sisters t. 1-2: Petite bouffée de plaisir printanière que de découvrir par surprise un peu de Kei Tôme vibe sur les rayonnages! Passé ce petit moment de légèreté, je reste un peu sur ma faim. On est là bien plus proche du ronronnement tranquille des Mystères de Taisho que des naufrages romantiques de Sing Yesterday for me, malgré l'attention apportée aux personnages. Et loin, trèèès loin, désormais, du tragique pathétique des Lamentations de l'agneau, dans lequel je trouve que Kei Tôme excellait tant. Quant au soupçon d'intrigue, il traîne en langueur... Il en faudra plus pour me faire replonger. Mais j'ai acheté la série quand même, pauvre et faible fan tômien que je suis toujours.
Bride Stories t. 15: Les derniers tomes m'ayant presque lassé, c'est dangereusement proche du bien connu état d'esprit "Bon, c'est bien pour ne pas laisser une série incomplète..." que j'ai mis la main au rayon. Eh bien, belle surprise! J'ai retrouvé dans ce tome le souffle qui m'attire dans Bride Stories. Les pages qui décrivent la nouvelle vie de Talas et Smith sont belles et dégagent, je trouve, beaucoup de sensibilité. Finalement, c'est dans ces pages qui décrivent la vie des couples naissants, comme Amir et Karluk dans le tome 1, que Kaoru Mori me convainc le plus, alors même qu'on la loue plutôt pour ses fresques ethnographiques et ses paysages...
Nozokiana t. 1-13 (série complète). Ah... Qu'est-ce que j'aime être surpris comme ça! Le manga, quel univers parfois magnifique et surprenant! J'avais commencé à lire les premiers tomes il y a bien longtemps, camouflé au mieux dans les recoins de ma FNAC préférée. Une lecture coupable, peut-être, mais vraiment pas que! Décomplexé, tordu, Nozokiana est clairement dans le haut du panier ecchi, avais-je trouvé. 2-3 ans plus tard, je tombe par hasard sur la première moitié de la série dans une boutique d'occasion. A nouveau, je suis séduit, à tous points de vue Je laisse malgré tout la série incomplète plusieurs années sur son rayon de bibliothèque, avant d'acheter sur un coup de tête la 2ème moitié, neuve (le manga est toujours édité).
Franchement, quelle série! Elle remplit brillamment à la fois un contrat purement érotique (qualité du dessin, de la mise en scène, proportion de pages de sexe...), un contrat scénaristique et un contrat émotionnel. Un exploit, je trouve! Depuis son point de départ légèrement grotesque (et peu réaliste), elle dérive peu à peu vers une finesse croissante dans le traitement des personnages, et la cohérence de son scénario s'accroit au fil des tomes (alors que c'est souvent le contraire en raison des défauts inhérents au système de prépublication à la japonaise).
Le personnage d'Emiru Ikuno y est bien sûr pour beaucoup. L'amour que l'auteur lui porte transpire de plus en plus à mesure qu'on avance dans l'histoire. La façon dont il parvient à transformer petit à petit l'image malsaine et dangereuse qu'elle renvoie de prime abord est saisissante! Difficile, vraiment, de ne pas fondre devant ce personnage
Rarement, d'ailleurs, on aura vu dans un manga aux visées aussi ouvertement ecchi de personnage féminin aussi décomplexé face au sexe, sans tomber pour autant dans le cliché de la nymphomane (malgré l'impression que le ou les premiers tomes peuvent donner). La manière frontale, effrontée et radicalement épicurienne avec laquelle Emiru s'empare de la question est d'une fraicheur! Le tout couronné par un improbable alliage "sexe ET sentiments" qui parvient la plupart du temps, notamment à la fin, à éviter les écueils de la mièvrerie! Quel beau personnage féminin, moderne, sain (paradoxalement), a fortiori dans une série japonaise, et qui date de plus de 10 ans!
Si vous n'avez lu que le début, foncez lire la suite, vous n'en reviendrez pas de la tournure progressive de la série!
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Tuc Mangaversien·ne
Inscrit le : 30 Juil 2006
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Posté le : 07/06/25 13:25 Sujet du message: |
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My hero academia 42 (fin)
Je crois pas que l'on ait de sujet sur My Hero Academia (et flemme d'en créer un)
La série s'est terminée ce mois ci avec le tome 42 et j'ai vraiment beaucoup apprécié cette série, et cette fin. Au-delà du lieu commun qui disait a sa sortie que c'était un pont entre le manga et le comics
(ce qui n'est pas totalement faux), c'est surtout une histoire bien conçue sur la durée, avec tout une tripotée de personnages qui ont tous une importance à un moment où à un autre
La série reste pas exempte de défaut bien sûr, déjà parce qu'avec tous les personnages on en oublie forcément au passage. Mais l'auteur réussit en général a nous rappeler qui c'est avec des lignes de dialogue
Le point principal reste, comme pour tout bon comics, un bon méchant, avec des motivations a propos desquelles les gentils sont jamais vraiment totalement innocents. On le voit évoluer dans le temps, en parallèle des gentils, et il se passa vraiment beaucoup de choses (même si on nous rappelle à la fin qu'il ne s'est passé qu'un an)
Bref une bonne série, qui a toute une galerie de personnages loufoques mais badass, et des dessins vraiment excellents, et unenfin certes ouverte (logique) mais qui clôt intelligemment les différentes sous-histoires, avec presque un tome entier de conclusion [/b] _________________ Collection MS
Collection BDovore et Carré Magique |
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Tuc Mangaversien·ne
Inscrit le : 30 Juil 2006
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Posté le : 09/06/25 16:51 Sujet du message: |
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Phantom Busters
Nouvelle série de la shueisha publié dans le Jump SQ et en France chez Ki-Oon
Comme son nom l'indique cette série va parler de fantôme
Résumé editeur :
Citation: | Eugene Korekishi s'apprête à intégrer le lycée de Kamakura, ville du Japon réputée pour ses phénomènes paranormaux. En petit génie des sciences, il ne croit pas à ces légendes... jusqu'à ce qu'il soit attaqué par un spectre le lendemain de la rentrée ! Il est sauvé de justesse par deux camarades : Mogari, un adolescent capable de dévorer les ectoplasmes, et Kaoru, médium sensible aux esprits.
Si Mogari, descendant d'une illustre famille d'exorcistes, a pu quitter son village perdu dans les montagnes, c'était à condition de chasser les fantômes à Kamakura... Mais il a surtout envie de profiter de ses années lycée ! Pour joindre l'utile à l'agréable, il décide de fonder avec Eugene et Kaoru un club d'activité secret : les Phantom Busters ! |
Au premier abord on pourrait penser à un shonen classique façon shaman king, mais pour l'instant sur les 2 premiers tomes, on reprend plutôt les codes d'un manga tranche de vie au lycée avec option fantôme
En plus des 3 personnages présentés dans le synopsis, il y aura en plus Kotaro qui lui a la possibilité d'entendre les fantômes
Nous avons aussi un équivalent inversé des 3 singes de la sagesse vu qu'un mange les fantômes, l'autre les voit, le dernier les entend
Dans le 2e tome nous découvrirons également le bureau des élèves avec son président que j'ai trouvé très drôle, dans la mesure où il est totalement dissocié entre le personnage hyper serieux et cartésien qu'il s'est créé à l'école et le féru d occultisme qu'il est en réalité
On apprend aussi que l'entourage de Mogari cherche à le tuer (ce qui ne le surprend pas), mais le meurtrier envoyé va rapidement se retrouver à faire plutôt partie de la bande
Bref pour moi on est vraiment plus dans un ranma 1/2 qu'un shaman king, même si ça peut encore changer _________________ Collection MS
Collection BDovore et Carré Magique |
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