[Ashita No Joe]

[melvin]

Je ne suis pas contre le style nekketsu et en général je lis ce type de série avec plaisir et en connaissance de cause, mais il y a des limites à ne pas franchir...
Quand les forces en présence sont trop disproportionnées et que le héros triomphe malgré tout sans aucun mérite et sans aucune rationalité ça me gave vite.
Ashita No Joe, à mon sens, part dans la surenchère avec ce tome 10 et les 1ers tomes ne nous permettaient pas de deviner à quel point on irait dans l'exagération (même si on se doute que ce n'est pas une série "réaliste" sur l'univers de la boxe).

Je lis aussi Ippo en parallèle, que je trouve certes parfois caricatural mais avec des combats quand même très supérieurs en qualité dans l'ensemble. Voilà une série que je qualifierai de bon nekketsu si tu veux un avis !

Mais je continue Ashita jusqu'au bout, ça reste une série culte et emblématique de l'histoire du manga, pour laquelle j'ai eu de bons moments de lecture avec néanmoins de GROS défauts dans certains passages...
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"Music is an indirect force for change, because it provides an anchor against human tragedy. In this sense, it works towards a reconcilied world." Tim Armstrong

[kent]

OK, merci beaucoup de ta réponse. J'hésitais à me prendre le premier volume que j'ai feuilleté plusieurs fois, mais ta critique donne envie ^^
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Si je meurs, embrasses moi!
Si tu meurs je te rejoindrai
Ma collection :

[taikun]

J'ai trouvé ce tome 10 d'Ashita no Joe très fameux avec en autre la mise en abyme de Joe durant son entrainement et régime drastique. Ca transpirai tellement le combat contre soi-même que ça en devenai captivant. La fin du tome est certainement l'apogée de ce que représentai le style Nekketsu de la fin 60 début 70 dans le manga mais ca reste très efficace.

Plus que 3 tomes et nous aurons la conclusion de cette oeuvre mythique du patrimoine Manga.
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Le (Re)retour de Ryu Fujisaki, auteur de Hoshin et Shi Ki , Stray Souls chez Pika Edition en 8 tomes

Fondateur www.tokyo-hajime.fr

[melvin]

Olala mais quel combat ridicule encore une fois !
L'homme sauvage de Malaisie (léger racisme des années 60 ?), nous fait des cabrioles et autres sauts périlleux depuis les cordes du ring.
Le summum étant un double salto arrière sur place au cours duquel il déclenche deux uppercuts, l'auteur nous gratifiant même d'un ralenti sur douze cases pour comprendre ce mouvement très réaliste.
C'est tout pourri !
En tout cas j'ai l'impression que ce personnage à largement inspiré la création de Blanka dans Street Fighter II.
Allez plus qu'un tome à décourvrir.
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[Cyril]

Pour le racisme, je n'en ai pas eu l'impression, même si je me suis posé la question. L'écueil est évité, à mon sens, parce que Yoko et ses envoyés recherchaient quelqu'un pourvu de certaines qualités et que la sauvagerie du boxeur est considérée comme quelque chose de positif. EN revanche, le personnage lui-même m'a gêné, par ses techniques absurdes mais aussi par sa débilité en dehors même des combats.

Pour autant, j'ai bien aimé le tome : cela vient notamment des dessins qui illustrent magnifiquement les sentiments des personnages et savent faire monter la tension.

[kent]

Je pense me prendre cette année la série,
- qu'avez vous pensé de la fin de la série sans spoiler s'il vous plait?
- est-ce que la fin justifie quelque peu les combats plus ou moins ridicules que vous avez cité?
- est-ce qu'on retrouve le Joe de l'anime dont parlait et qu'appréciait shun au fur et à mesure?
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[melvin]

Au final, après un très bon début où j'étais sous le charme, la série dans sa globalité m'a plutôt déçu. Comme tu peux le voir dans mes différents messages sur ce topic...
La fin étant très connue, je savais déjà ce qui allait se passer avant de l'avoir lue et cela ne m'a donc pas marqué ni fait ressentir grand chose.
Je ne sais pas trop si je dois te conseiller le titre, il n'est pas indispensable à mes yeux mais comme il présente un intérêt si l'on s'intéresse au manga et à son histoire je suis content d'avoir pu le lire.

qualités :
- De bons personnages Joe et son coach sont clairement réussis,
- Le graphisme oldies,
- Une ambiance triste, dure, qui n'épargne pas les protagonistes
- Une narration qui n'a pas trop vieillit, c'est efficace

défauts :
- Des combats longs et vraiment pas crédibles,
- Des retournements de situation abusés,
- Trop de nekketsu,
- Quelques longueurs dans le récit

Si tu aimes la boxe passe ton chemin, Ippo est vraiment bien meilleur, si tu veux découvrir un ancien titre célèbre par curiosité cela peut valoir le coup...
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"Music is an indirect force for change, because it provides an anchor against human tragedy. In this sense, it works towards a reconcilied world." Tim Armstrong

[kent]

Je suis attiré par le côté patrimoine de ce manga. mais je pense d'abord prendre le premier tome pour tester et après je verrai si je poursuis.
D'autres avis?
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[taikun]

Melvin a raison, c'est une oeuvre à lire si on veut s'intéresser au patrimoine du manga. Après, en replaçant dans le contexte de l'époque, c'est quand-même sacrément grandiose et les japonais l'ayant lu en prépublication devaient être fou à chaque nouveau chapitre. Pour moi c'est pas vraiment un manga de sport, plus une leçon de vie avec un Joe Yabuki jamais épargné et dont la conclusion est pleine de sens vu qu'il s'est jamais autant senti vivant qu'à la fin de son combat qui est un peu comme le reflet de sa propre existence. Pleine de désillusion mais dont l'effort et l'obstination paye même si c'est pas de la même manière qu'on peut le croire.
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Le (Re)retour de Ryu Fujisaki, auteur de Hoshin et Shi Ki , Stray Souls chez Pika Edition en 8 tomes

Fondateur www.tokyo-hajime.fr

[Cyril]

Journal d'une vie tranquille 5 : on reste dans le schéma classique et le ton de la série, avec des anecdotes du passé ou du présent et un ton léger, même si certains sujets abordés peuvent être graves : on a par exemple, dans le présent, la crise sanitaire ou la guerre en Ukraine - Chiba faisant alors le lien avec ce qu'il a vécu dans son enfance - et, sur un registre plus personnel, ses soucis de santé, qui donnent quand même lieu à des passages amusants.

Les passages les plus intéressants du volume restent cependant, à mon sens, ceux sur son passé. J'ai apprécié de voir comment l'auteur avait travaillé pour s'imprégner de l'atmosphère de Sanya, le quartier mal famé dans lequel vivaient Joe et Danpeï. Mais Tetsuya Chiba se concentre ici surtout sur la mort de Rikiishi, l'ami-rival de Joe, sur ses hésitations et celles de son scénariste sur son sort, sur ses implications sur la série et ce qui gravitait autour d'elle (notamment l'adaptation animée)... Il revient aussi sur le caractère hors-norme de cet événement, avec des funérailles publiques organisées pour le personnage.
Une lecture toujours plaisante. Si le rythme de parution est lent (le tome 4 était sorti il y a un an et demi), il colle bien avec l'ambiance de cette série et ne me frustre donc pas vraiment en tant que lecteur.