[BAKUMAN]

[Sharkkun]

Bakuman est un excellent manga, la relation/promesse des deux héros on s'en tamponne, c'est le fil rouge mais c'est pas là qu'est l'interêt du manga.

L'interêt c'est de suivre l'évolution des 2 mangakas, les difficultés qu'ils rencontrent, les "secret" du métier, les rivalités avec les autres auteurs (Eiji Niizuma) etc.

Je pense que quand on lit des mangas depuis un certains temps, on sait bien que l'image de la femme au japon est rabaissé, c'est un fait, on passe outre et on essaye de voir la qualité du manga qui se cache derrière les clichés machos.

Ce serait dommage que tu te prives de cet excellent titre.

[Taliesin]

En même temps, quand un truc gonfle sévèrement, c'est dur de passer outre. Après, pour ma part, de ce que j'en ai lu, je n'aimais ni le dessin ni la narration ni les personnages. Alors si il faut s'infliger tout ça, juste parce que ça a des qualités et que c'est intéressant...

Ce n'est pas parce qu'on a l'habitude de l'image des femmes dans les manga (et encore... ça dépend de ce qu'on lit) qu'on n'a même plus le droit de pousser une gueulante. Je comprends l'étonnement de michael, surtout s'il n'a pas lu d'avis sur ce premier volume. C'est devenu gonflant ce type d'argument comme quoi rien n'est à dénoncer "par habitude". Je trouve encore rassurant que des personnes parviennent à s'indigner dans un sens.
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[ivan isaak]

ça me fait penser à deux shôjos que j'ai lu récemment, Paradise Kiss et Aishite Knight. Dans chacun de ces titres, il y avait des comportements d'hommes envers les femmes très limites. Enfin non, pas très limites, hors des limites : dans Aishite Knight, Go frappe Yakko, mais c'est elle la "coupable". Dans Paradise Kiss, c'est Arashi qui viole Miwako. Et là encore, c'est "normal", avec la culpabilité du côté de Miwako (du côté d'Arashi aussi hein, mais Miwako n'avait rien à se reprocher).

Bref, bien que j'ai aimé ces deux titres (et j'ai même adoré Paradise Kiss), cela ne m'empêche pas de trouver que ma lecture a été gênée par ces passages, et que ce sont ceux que je retiens une fois la série terminée. Et, étrangement, j'ai eu assez peu de réactions quand j'en ai parlé aux lectrices autour de moi. A croire qu'il en faut plus pour "choquer".
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http://iletaitunefoisunmanga.wordpress.com/
http://iletaitunefoisunroman.wordpress.com/

[Taliesin]

Lectrices ou lecteurs, nous vivons dans le même monde. Un monde où le sexisme est normal, et tout est plus ou moins pardonné sous couvert de "romantisme". Maintenant que tu en parles, je crois que ça ne m'avait pas choquée sur le coup Miwako, et quand j'y ai repensé plus tard, je me suis dit que c'est n'importe quoi. Que tout était excusé aux beaux mecs, ou sous couvert d'humour.
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[michael]

Les mangas qui véhiculent une autre vision que ce truc sexiste ancestral ne sont quand même pas si rares !

Et surtout la "relation" amoureuse comme le sexisme ne sont que deux détails parmi tous les trucs qui m'ont tapé sur le système au point que je n'ai pas pu finir le premier tome.
Outre la narration médiocre, le dessin rigide et froid et les idées débiles qui s'enchaînent, je suis aussi ébahi par cette glorification du sacrifice de soi pour "le travail", "faire des efforts" ou "faire aboutir son rêve".
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"Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là, c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan

[Cyril]

[Taliesin]

+1 michael pour les manga qui véhiculent d'autres valeurs . J'ai fini par retrouver mes posts et j'avais déjà souligné la phrase du père . J'avais lu 2 volumes. La narration était quand même fastidieuse et je trouvais ça archi-calibré, un peu trop artificiel, bref, le manga où tu ne sens aucune spontanéité quoi.

Cyril, merci de ta compréhension . C'est difficile d'aller plus loin quand tant de trucs tiquent... Si ce n'était que quelques phrases, et que le tout était fluide, super bien raconté, que les dessins me plaisaient, pourquoi pas . Je disais plus tôt que je continuerai sûrement en emprunt, puis finalement, je ne l'ai jamais fait et je doute que je continuerai.
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[Tuc]

Je suis d'accord que cela doit indigner comme attitude vis à vis des femmes, après je ne suis pas sur que ça corresponde aux idées des auteurs mais plutôt un constat sur la société japonaise

On constate d'ailleurs que si c'est vrai pour la génération des parents, les femmes de la génération de l'histoire sont moins passives, en suivant également leur rêve et pas en devenant femme au foyer

Après c'est sur que dès que le héros parle de son histoire d'amour ça donne lui envie de lui foutre un coup de boule tellement c'est niais...

[Cyril]

[Tuc]

Toutes les femmes du manga ne peuvent pas être actives et irréprochables, cela ne correspondrait plus à la réalité (c'est un fait que certaines femmes choisissent d'être femme au foyer... que la notion de choix soit relative et que ce choix soit discutable je suis d'accord mais c'est un fait)

Si on va par là du côté des hommes il y a aussi de mauvais exemples se laissant totalement aller (Nakai) ou pourri jusqu'à la moelle (Nanamine)

[Cyril]

Bakuman 20 : un dernier tome assez prévisible, dans ses péripéties comme dans son dénouement. Ce n'est d'ailleurs pas surprenant pour un shônen nekketsu. Reste que la première partie, consacrée à toute l'affaire autour d'Azuki, de sa relation avec Mashiro et du doublage de Reversi est beaucoup trop longue et ennuyeuse, d'autant plus que les rivales ne sont qu'esquissées et ont peu d'intérêt et que le résultat final est connu d'avance. L'histoire d'amour principale aura donc plombé le manga jusqu'au bout - enfin presque, j'ai bien aimé le dernier chapitre, peut-être justement parce qu'il y mettait enfin un terme.

A côté de cela, la partie consacrée à la fin de Reversi et à la rivalité avec Nizuma reste réussie. Les héros connaissent un succès important mais la rivalité continue. On revoit aussi d'autres personnages, de façon trop courte hélas.

Malgré des défauts certains, Bakuman reste, pour moi, un excellent manga qui m'aura appris pas mal de choses sur le fonctionnement du monde du manga au Japon ainsi que sur la vision que les deux auteurs ont du manga mais aussi de leur propre travail, avec un esprit critique certain. Il m'aura ennuyé à certains moments, agacé à d'autres, passionné parfois, fait rire souvent. C'est donc une lecture que je ne regrette absolument pas.

J'ai aussi acheté les deux fanbooks et ai commencé à les feuilleter : si le prix est élevé pour ce type d'ouvrage (12�70), en revanche, je suis pour l'instant séduit par le fond qui correspond à mon avis exactement à ce qu'il doit y avoir dans un fanbook : pas seulement des fiches personnages descriptives, comme dans les fanbooks de One Piece, mais une vraie plus-value avec des informations supplémentaires données, notamment sur les mangas des différents auteurs. J'ai particulièrement apprécié, dans le premier fanbook, le chapitre sur les aventures de Rakko 11. Hiramaru confirme qu'il est définitivement le meilleur et que sa relation avec son responsable éditorial est vraiment spéciale.

[Meier Link]

Tome 20: bon, on peut pas dire que la série se finisse sur son meilleur tome, mais en même temps cela fait un petit moment que les auteurs ont un peu fait le tour de la question je pense, là ils tirent un peu sur l'élastique. Il ne casse pas mais c'était limite et on apprend plus grand-chose de très intéressant depuis un petit moment... L'histoire d'Azuki, c'était comme le dit Cyril assez emmerdant, je me suis toujours foutu du sort de ce perso et ça n'a pas manqué, d'autant qu'au dernier tome il n'y a pas franchement de suspense, la même histoire deux tomes avant on pouvait encore se soucier du résultat mais à quelques chapitres du final...

Toujours comme Cyril (décidément, je suis toujours d'accord avec toi!) je trouve qu'il aurait été sympathique de fournir aux persos secondaires un peu plus de trois cases pour montrer ce qu'il advient d'eux, après tout si le manga était réussi c'était avant tout grâce à ces rivalités/Amitiés et donc ces mangakas secondaires, parfois plus sympathiques à suivre que les héros...

Je ne suis pas nécessairement déçu de ce final, disons qu'il est bien tenu mais aurait pu être bien meilleur. Je crois que la seule scène que j'ai réellement trouvé sympa est celle sur Kaya (qui s'est embellie au fil du manga il me semble). Je relirai tout de même le manga avec un grand plaisir, car j'adore son univers, ses aspects tactiques, ses personnages et leurs interactions, et cela reste l'une de mes lectures les plus agréables de ces dernières années (bon faut dire que je ne lis plus grand-chose niveau manga, ça aide...).

[Cyril]

Après lecture des fanbooks, et surtout du deuxième (qui est le meilleur, même si le premier vaut aussi le coup, ne serait-ce que pour le chapitre de Rakko 11), il y a quelques informations supplémentaires données sur ce que deviennent les personnages, et notamment le couple Aokiu-Hiramaru - avec un Yoshida toujours présent, bien entendu.

[melvin]

Bon, ça y est, la série est finie et comme je le craignais, après de nombreuses longueurs et des volumes bien trop verbeux, on a une fin trop vite expédiée : un comble...
Quel dommage de s'être tapé des volumes entiers sur PCP et tantô, qui au final resteront des mangas de 2nde zone, présents juste pour meubler l'intrigue.
Car c'est Reversi qui sera LA série adaptée en animé, série apparue à la toute fin de l'histoire seulement, avec le casting pour les doubleuses expédié en 2-3 chapitres dans la foulée. On ne connaîtra même pas l'envers du décor d'un manga du Jump en cours de parution qui est adapté parallèlement en anime puisque tout s'arrête au moment où le (si passionnant) rêve de nos 2 amoureux se concrétise !
Mal équilibré tout ça.
La série aura été plaisante à suivre quand même, je ne regrette pas mon achat et j'ai passé de bons moments tout en apprenant plein de petites choses sur le monde de l'édition au japon. Mais il y a clairement de gros défauts aussi dans cette histoire et la fin n'est pas vraiment des plus marquantes.
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"Music is an indirect force for change, because it provides an anchor against human tragedy. In this sense, it works towards a reconcilied world." Tim Armstrong

[Cyril]

Je ne trouve pas que PCP ait été surtout là pour meubler l'intrigue ; Tantô davantage, même s'il permet aux auteurs de découvrir "l'humour sérieux". PCP permet à Muto Ashirogui de s'imposer comme un auteur phare du Jump, capable de faire un manga de qualité sur le long terme et d'être un des piliers du magazine. C'est déjà une oeuvre où ils sont capables de mettre en avant leurs qualités, même si Reversi reste leur sommet.