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sushikouli
Mangaversien·ne


Inscrit le : 29 Oct 2003

Message Posté le : 23/08/23 05:08    Sujet du message: Répondre en citant

Ze Pequeno a écrit:
Hasard du calendrier, je viens de tomber sur une série sur Netflix qui s’appelle Famille en flamme et qui doit être l’adaptation de burn thé house down

Je précise, j’ai vu les images de la série et ça m’a fait penser au résumé de gemini, je n’ai pas regardé la série, ni lu le manga, donc je ne sais pas ce que ça vaut

https://www.netflix.com/fr/title/81511743?s=i&trkid=0&vlang=fr&clip=81689358[url][url][/url]

Et une interview de l'auteure ici :
https://www.linternaute.com/livre/mangas/3200355-moyashi-fujisawa-rumiko-takahashi-m-a-aidee-a-voir-la-vie-avec-les-yeux-d-un-mangaka/

(plus largement, les interviews de pros du manga sur l'internaute sont toutes d'un haut niveau - donc lisez-les) ^^

Personnellement, mes derniers coups de coeur sont "Léviathan" de Shiro Kuroi, un auteur à suivre :
https://www.journaldujapon.com/2023/08/20/shiro-kuroi-un-premier-succes-desormais-grave-noir-sur-blanc/

et, surtout, "Chasse au cadavre" chez Casterman. Je n'attendais rien de ce dernier titre, du dessinateur de Kurosagi (Pika), et j'ai franchement été happé par l'histoire. Le manga devrait être court, donc je suis plutôt confiant.
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Entre ce que je pense, je veux dire, je crois dire, je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins 9 raisons de ne pas se comprendre.
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Gemini_
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Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 26/08/23 22:21    Sujet du message: Répondre en citant

Yuri is my job T1 : Nouvelle série issue du Comic Yurihime, apparemment assez populaire puisqu'elle a dépassé la dizaine de tomes au Japon, continue, et a eu droit à une adaptation animée. Hime est une fille populaire mais avant tout car elle joue un rôle devant les autres élèves. Suite à un accident, elle doit remplacer la serveuse d'un concept café sur le thème des écoles pour filles catholiques... ce qui, au Japon, est surtout synonyme de romance féminine. Dans ce premier tome, pas de relation amoureuse à strictement parler, uniquement des lycéennes qui le prétendent devant leur clientèle ; mais nous pouvons déceler où la romance pourrait se trouver. Néanmoins, cette absence de romance réelle est dommage, car cela signifie se concentrer sur Hime, et sa relation conflictuelle avec une de ses collègues. L'héroïne n'ayant apparemment que son visage et son art de la dissimulation comme qualités, elle est très maladroite, met les pieds dans le plat, et semble plus obsédée par l'idée de se faire apprécier par sa collègue - sous prétexte que personne ne doit lui résister - que de s'améliorer dans son petit boulot. Malheureusement, cela ne rend pas cette entame très intéressante. Hime n'est pas une héroïne vraiment attachante à ce stade, et ses bêtises la rendent même plutôt horripilantes. Une révélation - certes prévisible - en fin de tome vient relancer l'intérêt, mais dans la mesure où cette lecture ne fût pas spécialement agréable, je ne pense pas tester la suite (Meian a sorti les deux premiers tomes d'un coup).


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- Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à "excellent".
- Et si je n'ai pas aimé ?
- Ça correspond à bon !
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 30/08/23 19:12    Sujet du message: Répondre en citant

Entre nos mains T3 : Suite et fin pour l’histoire de Maki et Midori. Une fin expéditive, sans doute plus que ce qu’avait initialement prévu la mangaka ; elle règle plusieurs problèmes de manière frontale et expéditive dans le dernier chapitre du récit principal – suivi d’un épilogue et d’un épisode bonus – là où il aurait été possible d’espacer légèrement chaque confrontation. Cet enchaînement donne ici l’impression de vouloir boucler la série.

L’épilogue n’était pas forcément nécessaire, mais il s’avère utile. En effet, si l’artiste a privilégié une conclusion satisfaisante pour son histoire, elle nous montre aussi avoir conscience des conséquences à long terme de la relation entre Maki et Midori. Mais là encore, il aurait été possible de développer un peu plus ses réflexions, plutôt que de nous balancer frontalement par les dialogues ce qui aurait pu être montrer en suivant le quotidien des personnages. D’un autre côté, si l’épilogue avait été plus long, cela serait devenu une tout autre série.

Le chapitre bonus, quant à lui, ne sert qu’à rajouter quelques pages et n’apporte pas grand-chose.

Que penser de la série dans son ensemble maintenant qu’elle est terminée ? Déjà, qu’il me tarde de retrouver Battan dans Jalouses, son nouveau manga chez Akata. J’ai vraiment apprécié son trait – rappelant parfois celui de Aki Irie, mais dans un contexte bien moins malsain – sa façon de faire scintiller ses héroïnes, et surtout de nous dépeindre la relation entre celles-ci.

Ensuite, je dirai qu’il existe une rupture franche entre le premier volume et sa suite. L’entame permet vraiment de poser les personnages, leur relation passée, leur façon de se rapprocher l’une de l’autre, mais aussi leur situation actuelle. La mangaka en profite pour distiller de nombreuses réflexions autour du célibat des femmes, de la pression qu’elles subissent, de la maternité, et des couples (hétéro). Cela peut manquer de subtilité, la mangaka exprimant clairement ses sentiments sur ces sujets. Mais cela fait aussi du bien de voir une artiste avec un propos à défendre, surtout quand la qualité de l’œuvre ne se limite pas à son message, car elle réussit à raconter une histoire prenante et émouvante. Une fois tous ces enjeux posés, la suite de la série peut se focaliser sur la fuite en avant des héroïnes, sur l’évolution de leur relation jusqu’au dénouement final, fruit à la fois des réflexions du premier tome et du temps passé ensemble par Maki et Midori. Les deux parties restent donc indispensables, même si je garde une préférence pour la première. Mais dans l’ensemble, ce fût une lecture magnifique, une de mes meilleures de l’année.


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ivan isaak
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Inscrit le : 10 Nov 2009
Localisation : Bordeaux

Message Posté le : 25/09/23 10:02    Sujet du message: Répondre en citant

sushikouli a écrit:


et, surtout, "Chasse au cadavre" chez Casterman. Je n'attendais rien de ce dernier titre, du dessinateur de Kurosagi (Pika), et j'ai franchement été happé par l'histoire. Le manga devrait être court, donc je suis plutôt confiant.


Intrigué, je vais tenter de le lire dans la semaine. Sourire

Et convaincu par Gemini, je vais aussi tenter "Entre nos mains" prochainement !

Sinon dans mes dernières lectures, j'ai beaucoup aimé Monstrophobie chez Akata et j'ai passé un très bon moment avec Party Boy Kongming chez Noeve Grafx. Clairement pas la même ambiance mais c'est aussi pour ça qu'on lit des mangas. Sourire
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Cyril
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Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 15/10/23 06:55    Sujet du message: Répondre en citant



2 nouveaux mangas sont sortis dans la collection Héritages d'Akata cette semaine :

Confidences d'une prostituée est composé de 10 chapitres, chacun consacré à l'histoire d'une prostituée qu'a connue Nami, la narratrice qui raconte la plupart des histoires à divers personnages (amies, journalistes, jeunes gens...). Sur la forme, je regrette l'absence de bonus (contrairement à Autant en emporte la brume) autres que la préface de l'auteur dans laquelle il explique pourquoi il a choisi de dessiner ce manga et les raisons de son respect pour ces femmes.
Les destins des personnages sont souvent durs, que ce soit les prostituées (souvent appelées "dames de compagnie") ou leurs clients, les histoires racontées en flashback se passant généralement dans l'entre-deux-guerres ; les prostituées servent donc souvent à satisfaire les "besoins naturels" des soldats qui vont dans le quartier des bordels (Laisser sa vie dans les faubourgs) ou font venir les prostituées à eux (Quand les flocons poudrées dansent sous la voute azurée) de façon cadencée et sous la supervision de leur hiérarchie. La plupart des personnages sont dépeints par Takao Saito de façon non manichéenne, sans jugement, avec des moments surprenants (L'affaire des cheveux coupés de Sawashima) et avec beaucoup d'empathie, ce qui contribue à les rendre attachants et intéressants.
Le décalage entre le passé et le présent donne aussi une ambiance mélancolique,avec Naomi qui raconte ses souvenirs ou certains personnages qui ont vieilli et dont on apprend ce qu'ils sont devenus après leur vécu dans les maisons closes. On comprend aussi comment le système fonctionnait et (même si les développements sur ce sujet sont très limités) quelles évolutions il a connu après la guerre. C'était donc une lecture très intéressante, et différente de Golgo 13 (un personnage m'a d'ailleurs fait penser au célèbre tueur, dont il a notamment utilisé à plusieurs reprises la réplique fétiche... avant de se montrer quand même plus volubile ensuite)

Autant en emporte la brume est la première oeuvre publiée en France d'Eiko Hanamura. C'est rare d'avoir un shojo aussi ancien, le manga datant de la fin des années 60 (à part Princesse Saphir, je me demande d'ailleurs s'il y en a déjà eu en France). On y découvre deux jeunes filles, Natsuko et Rika : la première vit avec des parents aisés et aimants dont elle est la fille adoptive ; la seconde avec son père, en difficultés financières. Mais les adultes, bien qu'aimant sincèrement leurs enfants, leur cachent également des secrets sur leurs origines, ce qui, bien malgré eux, va les faire souffrir.
J'ai bien aimé cette lecture; elle n'est pas sans défaut : la narration est souvent trop lourde et certaines péripéties, certains retournements de situation (notamment sur la fin, avec les origines de Natsuko) donnent un peu l'impression de sortir de nulle part pour rallonger la sauce.
Mais Hanamura parvient à créer une belle ambiance, avec cette brume, surtout présente dans la première partie du manga ; avec ses personnages, adultes et enfants, qui souffrent, font des erreurs, ne veulent pas le mal des autres (sauf peut-être les méchantes filles-clichés de shojo manga à la fin ; mais elles n'ont pas un grand rôle) mais les font quand même parfois souffrir. On les comprend, on les plaint (même le personnage qui a réellement commis un crime) et on s'attache à eux. Les dessins y contribuent aussi beaucoup, avec la représentation de la brume ou les grands yeux des personnages féminins qui laissent bien transparaître leurs émotions.
Contrairement à Confidences d'une prostituée, Autant en emporte la brume comporte une vingtaine de pages de bonus, avec des interviews et des explications sur la création de ce mang, ainsi que 4 illustrations en couleur au début du volume.a. Je regrette quand même l'absence de chapitrage, qui aurait permis de couper un peu le récit, même si on sent à quels moments les chapitres se terminent.
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Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 26/10/23 05:53    Sujet du message: Répondre en citant



Voici un fanbook qui est à peu près autant un artbook puisqu'au-delà des informations que procure habituellement ce type d'ouvrage, il contient aussi en son centre une centaine de pages de dessins en couleur : parodies, hommages à différents genres, poses classes et, bien entendu, un large panel de dessins fanservice de plus ou moins bon goût (mention spéciale aux pages 186-187).
Quant au reste de l'ouvrage, il est très intéressant : les fiches sur les personnages sont assez courtes et apportent parfois quelques informations supplémentaires sur ce qu'ils deviennent après la fin de la série : j'aurais aimé avoir quelques informations en plus mais ce qu'on a est déjà satisfaisant. Le plus important reste cependant les interviews des 3 auteurs et de leur premier responsable éditorial, décrivant le concept de base du manga (de la cuisine et de l'érotisme), les méthodes de travail, les difficultés et les tournants du manga, les hésitations sur certains personnages (le look de Subaru) ou sur certains choix scénaristiques... On apprend donc pas mal de choses sur food wars et, plus généralement, sur la façon dont sont conçus les mangas.

Un point négatif quand même : la forme de ce fanbook. Si l'ouvrage cartonné est joli, il est beaucoup trop petit au vu de ce qui est proposé. Les illustrations gagneraient à avoir plus de place et certains textes écrits en très petits caractères sont difficilement lisibles. C'est dommage.
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Tuc
Mangaversien·ne


Inscrit le : 30 Juil 2006

Message Posté le : 27/10/23 10:59    Sujet du message: Répondre en citant

J'avais hésité à le prendre, mais en effet le côté artbook m'avais convaincu (ça n'etait pas très difficile)
J'ai bien aimé le contenu, mais je trouve aussi le fan service trop... trop genré, en fait j'ai rien contre l'érotisme mais je ne comprends pas pourquoi il ne concerne que les personnages féminins (enfin je l'ai pas sous les yeux mais je crois qu'il y en avait aussi un peu pour les personnages masculins mais moins)
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Cyril
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Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 27/10/23 19:03    Sujet du message: Répondre en citant

Je dirais que c'est comme dans Fairy tail : beaucoup trop de fanservice, très joli, parfois drôle, parfois de très mauvais goût, le plus souvent axé sur les personnages féminins mais ne négligeant quand même pas les hommes (d'ailleurs, on a un personnage qui passe son temps à se mettre à poil dans chacun des deux mangas Mort de rire ). Je dirais que c'est du genre 3/4-1/4 (peut-être un poil plus équilibré dans Fairy tail).
Il y a un autre point similaire dans ces deux mangas d'ailleurs : on a des personnages féminins très forts, régulièrement plus forts que les hommes. D'ailleurs, dans Food wars, au final, c'est une fille qui est la meilleure cuisinière : Soma ne gagne jamais contre Erina.
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Gemini_
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Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 10/02/24 23:19    Sujet du message: Répondre en citant

My Dear Detective T1 : Mitsuko Hoshino travaille dans une agence de détectives privés, dont elle est l'élément le plus brillant. Lors d'une enquête, elle est amenée à faire équipe avec l'étrange et joyeux Saku, qui va vite devenir son partenaire sur le terrain.



J'apprécie les histoires de détective en général, les enquêtes policières en particulier. Pourquoi pas en manga, du moment que cela reste bien fait. Don't call it mystery constitue à l'heure actuelle le parfait exemple, même si son héros n'est pas un enquêteur, et se retrouve embarqué contre son gré dans des affaires dont il préférerait rester étranger.

My Dear Detective a attiré mon attention à cause de ça, ainsi que par son contexte : Ginza dans les années 1920. Mais ce premier tome ne m'a pas donné envie de poursuivre ma lecture. Ce pour plusieurs raisons.
Le dessin est agréable, mais assez passe-partout, sans grande personnalité. La reconstitution de l'époque se ressent finalement peu, hormis dans certaines tenues. Cela ne va guère plus loin. Le contexte semble surtout un moyen pour l'autrice de souligner les difficultés rencontrées par les femmes et les personnes queer, encore plus exacerbées dans le Japon de l'entre deux guerres qu'aujourd'hui.

Le procédé présente un double problème. Comme cela se déroule à une époque passé (donc qui sera perçue comme rétrograde), cela peut donner l'impression que les difficultés évoqués ne sont plus d'actualité. Ensuite, ce que la mangaka veut raconter semble devoir parfois prendre le pas sur le propos premier de sa série, ce sur quoi elle est vendue au public : les enquêtes.
Celles-ci sont finalement légères et peu compliquées à résoudre, ne présentant guère d'intérêt dans ce premier tome. Je ne demande pas un meurtre, mais nous ne sommes pas forcément très loin du "j'ai perdu mon chat, 10 yens à la personne qui le retrouvera".

Je pense qu'il y a un souci de dosage dans le mélange de Natsumi Ito. Contexte sous-exploité sinon pour évoquer la pression que subissent certaines catégories de personnes, intrigues trop légères, dessin passe-partout, My Dear Detective n'arrive pas à magnifier un de ses éléments, à proposer un argument fort permettant de passer outre ses quelques défauts. Finalement, c'est juste médiocre.
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Tuc
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Message Posté le : 14/02/24 14:42    Sujet du message: Répondre en citant

Si tu aimes les enquêtes, en manga je te conseillerais Les Carnets de l'Apothicaire (en plus tu as deux version à ta disposition Mort de rire ), le quotidien de la cité impériale est bien décrit (celui du quartier des plaisirs aussi), le dessin correct, et les enquêtes varient entre des morts, des disparitions ou parfois juste des petits mystères

Et si tu aimes les enquêtes, en manga toujours, je te déconseille Detective Conan Mort de rire c'est redondant, moche, et à l'inverse du chat disparu on a tellement de personnes mortes depuis le début de la série que la population de Tokyo est en net recul
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Cyril
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Message Posté le : 14/02/24 19:24    Sujet du message: Répondre en citant

Tuc a écrit:
Si tu aimes les enquêtes, en manga je te conseillerais Les Carnets de l'Apothicaire (en plus tu as deux version à ta disposition Mort de rire ), le quotidien de la cité impériale est bien décrit (celui du quartier des plaisirs aussi), le dessin correct, et les enquêtes varient entre des morts, des disparitions ou parfois juste des petits mystères


J'aime bien aussi. J'ai découvert le titre avec l'animé et je viens de commencer le manga (et ça me permet en plus de profiter des médailles de Ki-oon).
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Gemini_
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Message Posté le : 14/02/24 20:55    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai commencé Les Carnets de l'Apothicaire en profitant d'une offre de Ki-oon, et j'ai enchaîné les tomes TRES vite Mort de rire
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shun
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Message Posté le : 14/02/24 23:42    Sujet du message: Répondre en citant

Gemini_ a écrit:
J'ai commencé Les Carnets de l'Apothicaire en profitant d'une offre de Ki-oon, et j'ai enchaîné les tomes TRES vite Mort de rire


J'ai aussi bien accroché, à peine commencé j'étais déjà au 8 ^^
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Gemini_
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Message Posté le : 16/02/24 20:07    Sujet du message: Répondre en citant

Pourquoi attendre T1 : Yuri aime Keiichiro. Keiichiro aime Yuri. Seulement, lui vient d'une famille stricte et doit obéir à un certain nombre de règles strictes. Dont celle-ci : interdiction de toucher une fille avant ses 18 ans. Mais cela ne veut pas dire qu'elle ne va pas tenter sa chance.



J'adore les comédies romantiques lycéennes, mais éprouve globalement du mal avec celles évoquant la sexualité de leurs protagonistes. Même si, en l'occurrence, c'est l'absence de sexualité qui échauffe un tantinet Yuri (et sans doute Keiichiro aussi même s'il n'en dit rien dans ce premier tome). Je partais donc avec un mauvais à priori, même si la série m'a été recommandée. Pour qu'une comédie romantique se démarque, j'estime qu'il faut un grain de sable : soit des personnages extravagants, soit des situations qui ne le sont pas moins (même s'il y a des exceptions comme Aozora Yell qui n'est qu'amour et n'a besoin de rien de plus). Ici, le problème s'appelle Keiichiro : intello coincé, meilleur élève d'un lycée d'intellos coincés, sa famille fait qu'il n'a probablement jamais eu une enfance normale. Il est riche, donc entouré d'une armée de gardes du corps, et sa prestigieuse lignée ne vient pas sans certaines règles absurdes. D'ailleurs, Keiichiro ne pourrait rien faire sans ces règles absurdes. Host Club nous avait déjà fait le coup des ultra-riches ultra-bizarres, mais Keiichiro n'est pas non plus aussi extraverti. Il paraîtrait presque plus réaliste, quitte à le rendre moins amusant. Pourquoi attendre se trouve parfois dans un entre deux, avec un puissant élément comique, mais qui sombre pas pour autant dans le délire le plus absolu (là encore par rapport à Host Club). J'ai donc trouvé que la série avait un peu de mal à décoller, mais Keiichiro dévoile au fil des chapitres un côté vraiment tordu, même s'il sait aussi se montrer anormalement normal (et mignon) quand il s'agit de sa copine. J'ai bien rigolé à plusieurs moments. Yuri semble plus banale (comme souvent), mais ses faux airs de racaille donnant d'elle une image erronée, son côté entreprenant, et des réflexions parfois très fleur bleue en font une excellente héroïne. Ils fonctionnent bien ensemble, tous les deux. Et avec l'environnement habituel de Keiichiro (sans parler qu'il faudra bien se confronter à sa famille), j'imagine bien que ce manga peut vite partir en cacahuète. Je prendrai la suite !
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Gemini_
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Message Posté le : 16/02/24 23:21    Sujet du message: Répondre en citant

Mon petit ami genderless T5 : Suite et fin des aventures de Meguru et Wako. Il était temps que cela se finisse. J'ai apprécié la série, mais l'arc Uniboys m'a paru moins intéressant, comme si l'autrice partait dans une fuite en avant. Même si cela a aussi été l'occasion d'introduire des personnages cocasses du meilleur effet. La série se termine de la meilleure des façons, convoquant toutes les personnes croisées au fil du chemin.
Globalement, il s'est agi d'un manga charmant. Meguru et Wako forment un couple soudé, mais finalement inhabituel car ensemble depuis le lycée et vivant sous le même toit à Tokyo. La particularité du titre vient du côté genderqueer de Meguru (et d'autres protagonistes introduits au fur et à mesure), et de ses activités en lien avec la mode et le maquillage, là où Wako a l'air d'une femme très ordinaire. Ce qu'elle n'est qu'en surface, car sa passion pour son petit ami confine à l'obsession, à la limite de la pathologie, en faisant un puissant moteur comique. Mais cela a aussi failli causer la perte de la série, à un moment donné ; Wako apparaît alors comme trop masochiste, trop persuadée qu'elle doit se mettre en retrait pour ne pas nuire à la carrière de Meguru, alors que lui préférerait mille fois laisser tomber la mode plutôt que de s'éloigner de Wako. Heureusement, la mangaka s'arrête avant de partir trop loin sur cette piste glissante. Leur couple n'a pas besoin d'être mis en danger. C'était le seul aspect vraiment crispant de la série, celui qui aurait pu m'obliger à l'arrêter en cours de route s'il avait persisté. Heureusement, le reste, ce n'est que de l'amour (et beaucoup trop de temps consacré au travail).
Une surprise : la famille de Meguru n'est jamais évoquée - nous supposons qu'ils ont coupé les ponts en raison de son expression de genre et de sa carrière, mais c'est visiblement un sujet tabou. Je trouve cela inhabituel, mais suppose que si la série avait duré un ou deux tomes de plus, cela serait devenu un passage obligée, même si cela n'avait pas été l'intention de la mangaka. Autre surprise : pour une série parlant d'expressions de genre hors-norme, il n'y a que des couples hétéro.


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