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Tuc
Mangaversien·ne


Inscrit le : 30 Juil 2006

Message Posté le : 28/10/22 20:29    Sujet du message: Répondre en citant

Vanupied Tome 1
Vanupied est une nouvelle série sortie chez Kana, je croyais au départ que l'auteur s'appelait Valne Maluko avant de me rendre rapidement compte que c'était un duo d'auteurs, français, Valne et Maluko (qui sont des pseudos)

Il s'agit d'un Shonen, tout ce qu'il y a de plus classique. Et le principe de base, ce sont les vêtements. Dans cet univers, les vêtements ont des pouvoirs, en posséder, en porter, c'est donc signe de richesse et de pouvoir, et le héros Luth, lui, se trimballe en short, c'est cela le pitch de départ, et ce qui lui donnera son surnom de vanupied

Rapidement, Luth a une particularité, la particularité du héros, il peut activer les pouvoirs de n'importe quel vêtement en le touchant (d'où le fait qu'il en porte peu ou pas). Du coup la résolution des problèmes se fait par l'utilisation ingénieuse des objets des autres, ce qui rend par exemple les combats intéressant, en utilisant par exemple les bracelets de force de garde pour retourner leur force contre eux

L'histoire débute alors que Luth recherche son grand père, il arrive dans une ville enneigé alors que c'est censé être une ville chaude

J'aime beaucoup ce départ, le principe des vêtements est amusant et permet de faire pleins de chose, Luth a également le défaut de mal contrôler les pouvoirs qu'il active, ce qui fait que ce pouvoir a aussi un risque, et le personnage de Luth est du coup tout malingre et doit plus à sa débrouillardise que sa force pour s'en sortir

Le défaut pour l'instant à la lecture de ce premier tome, ce sont les personnages qui sont pour l'instant trop caricaturaux :
- il y a le calife qui s'en fiche du peuple, s'occupant plus de ses vêtements et de manger (alors que sa ville du désert est sous la neige, pas louche du tout), il utilise un vêtement qui le fait léviter car il est gros, une ceinture qui grandit automatiquement car il est gros
- il y a le vizir, enfin un conseiller mais il pourrait s'appeler Iznogoud ce serait pareil, qui veut plus de pouvoir, qui est vicieux, qui utilise un objet qui intimide et des bottes pour fuir, et qui est mauvais parce que... parce que
- il y a le capitaine de la garde, fort, intègre, qui obéit aux ordres même si ça ne lui plait pas, en pensant à l'ancien calife qui lui était le "bon" dirigeant
- n'oublions pas la famille pauvre qui se fait encore plus dépouiller par le méchant pour forcer le héros à réagir

Bref, des qualités et des défauts, mais en tout cas une histoire qui se lit bien, et à qui j'ai trouvé du potentiel, le premier chapitre est accessible sur le site de Kana (https://www.kana.fr/series/vanupied/ ) si vous voulez vous faire une idée

Au niveau qualité il y a aussi un humour qui fait assez mouche, un peu cartoonesque par moment
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Gemini_
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Message Posté le : 05/11/22 09:33    Sujet du message: Répondre en citant

Stellar Witch Lips T1 : Alors qu’elle menait une vie de lycéenne ordinaire, Miku Hoshino se voit un jour désignée “sixième sorcière de la nuit” ! Afin de récupérer les pierres précieuses formées de “mana”, cette énergie qui réside en toutes choses, des mains de mages maléfiques, elle se transforme en la sorcière-voleuse Star Scarlet ! Mais à peine a-t-elle découvert ses nouveaux pouvoirs que Ryûsei Azuchi, un élève de sa classe qui s’avère être également un jeune inspecteur prodige, menace de découvrir son identité...
J'ai des réserves sur ce premier tome. L'héroïne et ses alliées sont super positives - j'adore Mari, la précédente sorcière, devenue adulte tout en conservant ses pouvoirs - c'est choupi comme tout avec de l'humour et de jolis dessins (même si les scènes d'action peuvent être confuses), mais cela m'a rappelé le manga de Sailor Moon : cela va trop vite pour vraiment profiter du quotidien des personnages ou d'un développement plus logique, moins précipité. En gros, ça rendrait bien mieux si chaque chapitre devenait un épisode de 20 minutes, pour prendre le temps de s'attacher réellement aux héroïnes.
Le concept des "sorcières-voleuses" est amusant, mais le côté "voleuse" n'est pas vraiment au point : elles ne font que reprendre et rendre ce que les antagonistes ont volé, et les "objets" volés n'ont aucune existence légale ; ce ne sont pas les Cats Eye pillant des collections privées. Cela donne surtout l'impression d'être là pour justifier que bôgosse-flic-lycéen court après l'héroïne.
Mais c'est plein de bonne humeur, donc après une semaine à la c*n, ça passe tout seul et ça fait du bien. Je continuerai, la série ne dure que 5 tomes, mais je en recommande pas. Et cela rendrait beaucoup mieux en série d'animation.


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- Ça correspond à bon !
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Tuc
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Message Posté le : 06/11/22 21:55    Sujet du message: Répondre en citant

Cyril a écrit:
Darwin's incident : j'ai lu le premier tome, ou du moins sa première moitié. Ca ne m'a pas emballé pour 2 raisons : la violence trop forte et un problème de français qui est un détail mais qui me gâcherait la lecture si je continuais (comme la manga pour la biographie de tezuka ou Anjolras au lieu d'Enjolras dans Les misérables chez Kurokawa) : pourquoi écrire "végane" au lieu de "végan", écriture que j'ai toujours vue dans les textes (articles, sites internet) que j'ai lus et qui est communément admise ?


J'avais aimé le premier tome, le 2e tome me laisse plutôt dubitatif, nous avons en effet un militant végan qui passe en une soirée de militant pacifiste qui demande une autorisation avant de faire une action dans son lycée (même s'il ment un peu sinon il savait qu'il n'aurait pas pu) a tueur de masse... trop rapide !!

Charlie, l'humanzee, me laisse aussi dubitatif. Bon sur le principe on est sur quelque chose qui n'existe pas donc on peut y mettre ce que l'on veut, mais en soit faire un croisement homme et chimpanzé ne devrait pas faire un être plus intelligent que les humains et plus fort, agile et rapide que les chimpanzé, ce qu'il semble être (il bat rapidement une championne junior d'échec alors qu'il vient d'apprendre, et à 5 ans il était déjà plus fort que n'importe quel humain), après sa création est un mystère, donc ça n'est pas non plus bloquant, mais questionnant

En plus on a aussi un présupposé de départ qui est que Charlie ne correspond à aucune case, ni animal ni humain, et donc un objet, en expliquant que c'est déjà arrivé quand il a fallu déterminer si les noirs étaient humains ou animaux... Mais le parallèle ne marche pas bien, car l'époque est différente, il est au minimum une nouvelle espère animale et il n'y a pas besoin de faire une loi pour une nouvelle espèce, sinon dès que les scientifiques découvrent une nouvelle espèce on serait emmerdé, du coup un pan entier du scénario tombe à plat car une sénatrice américaine veut servir de Charlie pour obtenir des droits pour tous les animaux, mais ça devient un non sens

Bref, beaucoup de mal à voir où va la série, même s'il y a des qualités, les méchants sont pas clairs non plus, leurs actions n'ont aucun sens
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Tuc
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Message Posté le : 23/11/22 00:23    Sujet du message: Répondre en citant

Tuc a écrit:
L'homme qui tua Nobunaga tome 1 et 2 : Je me suis laissé tenter car comme souvent la couverture m'a fait de l'�?il, puis en regardant quelques détails, c'est une série courte (8 tomes) et un thème historique assez sympa
Le manga est l'adaptation d'un roman historique visant à "rétablir la vérité" sur l'incident de Honnoji où Oda Nobunaga a trouvé la mort, la thèse fréquente étant que c'est son meilleur ami et allié Akechi Mitsuhide qui l'a tué en le trahissant
Si graphiquement le manga est vraiment une réussite (largement à hauteur des couvertures) j'ai un peu plus de mal avec la narration. Le premier tome brosse déjà toute l'histoire en gros, puis revient à partir du tome 2 sur des points spécifiques, ce que je comprends du coup plutôt mal, surtout que c'est assez difficile à suivre pour nous occidentaux à cause de la multitude de noms qui ne nous parlent pas (ma seule autre référence concernant cette période c'est samourai deeper kyo, c'est dire ^^) et qui en plus change parfois. Il faut savoir que l'historien à l'origine de cette version de l'histoire se revendique comme descendant d'Akechi Mitsuhide (je dis revendique car il explique d'ailleurs bien que c'est assez difficile, le nom ayant été synonyme de traîtrise sa famille a alors changé de nom) et prétend nous "donner la vérité sur ces évènements", ce qui est plutôt une démarche de sachant d'asséner ainsi une vérité, même s'il est bien documenté (en particulier avec des documents découverts récemment)
Un point quand même concernant les couvertures que je ne comprends pas, Delcourt a "zoomé" sur les couvertures japonaises, et j'avoue ne pas bien comprendre pourquoi Question pourquoi quand on a un beau dessin on le rognerait Question Bref c'est un détail, mais j'aime les détails et j'aurais préféré que ça soit soigné au niveau des détails (et pour le premier tome on perd tout le front d'Akechi alors qu'un des points que cherche à établir l'historien c'est l'âge d'Akechi, plus avancé que dans les versions communément admises)


Je viens de finir cette série en venant difficilement à bout du 8e tome. Difficilement car c'est assez dur à lire. Je suppose que pour des japonais ça serait peut être plus facile, mais moi petit occidental j'ai galéré.
Comme je le disais les différents lieux et noms ne parlant pas c'est difficile, mais en plus la narration faisant fréquemment des aller-retours dans le passé c'est difficile, mais enfin surtout parce que le tableau brossé d'Akechi est très clairement idéalisé. En effet les motivations et les derniers moments d'Akechi sont des extrapolations d'extrapolation, rien ne permettant de corroborer le récit. C'est donc juste une hypothèse de travail d'historien, ça peut se défendre, parce qu'effectivement un allié extrêmement proche qui trahit c'est surprenant, mais le parti pris est trop évident et les suppositions trop nombreuses pour pouvoir affirmer ces points comme des réalités historiques, ce que l'auteur fait pourtant (même si certains points semblent vrais)
En fait l'auteur n'a si j'ai bien compris qu'un document nouveau qu'il essore jusqu'à la moelle pour aller dans le sens de sa théorie, en essayant de réinterpréter d'autres faits historiques comme un haiku d'Akechi

Le dessin reste sinon bon tout le long
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Cyril
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Message Posté le : 02/12/22 07:00    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai aussi du mal à comprendre cette obsession à vouloir réhabiliter un ancêtre (parmi plusieurs dizaines, voire centaines) mort il y a 450 ans. Ca n'est pas quelqu'un qu'il a connu personnellement ou que quelqu'un qu'il a connu a lui-même connu ; à un moment, il faut passer à autre chose.

Il y a d'autres mangas qui minimisent les actes de cruauté de certains personnages historiques : je pense à Nobunaga dans Le chef de Nobunaga ou à Sei dans Kingdom. Mais ils expliquent leurs hypothèses, ne les présentent pas comme des certitudes historiques (Kingdom assume en plus clairement son côté fictif) et surtout, en les lisant, je n'ai pas l'impression d'une volonté apologétique qui, d'après le peu que j'en ai lu, est au coeur du projet de L'homme qui tua Nobunaga et ne m'a pas donné envie de lire ce titre.
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Tuc
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Message Posté le : 02/12/22 22:18    Sujet du message: Répondre en citant

Il semble que le Japon ait un penchant pour transmettre la honte de façon générationnelle (là tout de suite je pense au Bateau de Thésée où la famille devient tout aussi coupable que le père... qu'il soit innocent ou coupable), d'où l'importance de réhabiliter un ancêtre

Après, je vois l'intérêt historique, mieux comprendre les motivations des personnages historiques c'est passionnant, mais quand c'est aussi lointain il faut savoir rester circonspect
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Cyril
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Message Posté le : 03/12/22 07:13    Sujet du message: Répondre en citant

Je pense aussi aux Kurozumi dans One Piece ; mais là, ça fait 450 ans et je ne pense plus que ce soit d'actualité. Il me semble d'ailleurs qu'à un moment, l'auteur dit qu'il participe à des réunions de descendants des grands personnages de l'époque ; il n'est donc pas vraiment ostracisé.

Pour l'intérêt historique, je suis tout à fait d'accord et, s'il n' avait que ça, le manga m'aurait sûrement intéressé ; mais là, le but est plus apologétique que scientifique.
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shun
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Message Posté le : 30/12/22 01:56    Sujet du message: Répondre en citant

Dandadan 1 2 :

Je lis très peu depuis août car je suis occupé dans le modelisme ferroviaire, malgré tout cette nouveauté m'intriguais beaucoup.
Belle mise en scène de l'action, c'est clairement le point fort. La où ça blesse pour ma part c'est dans le côté loufoque, beaucoup vont adoré ( au vu du succes de chainsaw man ), moi je suis trop terre à terre pour apprécier ce récit.
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Cyril
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Message Posté le : 18/01/23 19:42    Sujet du message: Répondre en citant

Ushijima usurier de l'ombre : Kana offrant le premier volume, j'ai voulu tester. Je m'attendais à un seinen assez sombre, mais pas à ce point ; j'ai tenu à peu près une grosse moitié du tome et me suis arrêté probablement un peu avant la fin de l'histoire de l'office lady. Mort de rire

Le tome ira dans la boîte à livres de mon boulot.
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Tuc
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Message Posté le : 19/01/23 15:15    Sujet du message: Répondre en citant

Soloist in a cage tome 1 (sur 3)

Petite série courte dont la parution a débuté chez Ki-Oon, série qui a attiré mon attention avec quelques planches de dessin plutôt puis un très beau tome grand format, et la promesse d'une série courte (3 tomes)

On y suit Chloé, une jeune fille qui est née et a grandi dans une ville-prison (territoire où sont entassés tous les rebuts sans aucune surveillance si ce n'est pour les empêcher de s'échapper) avec son petit frère. Un jour elle finira par réussir à s'échapper grâce à une opportunité, mais devra y retourner pour y retrouver son petit frère resté derrière

Comme je le disais, l'édition est belle, un grand tome, qui met bien en valeur les dessins, jolis mais forcément assez sombre vu le thème. J'ai beaucoup aimé ce premier tome qui pose bien l'histoire, l'atmosphère et les personnages, sans perdre de temps et en avançant assez vite du coup (3 tomes ça va vite). Mention spéciale pour les gardiens de la prison, des robots avec une IA, portant un masque avec un seul œil (me faisant penser à AMI dans 20th Century Boys mais sans la main), qui sont particulièrement angoissant étant donné leurs sens très précis et même temps leur silence de robot en dehors des armes. Ils sont à la fois le danger et la faille car ils réagissent en robot, très vite, mais pas très intelligent (en tout cas sur ce qu'on en voit)

Le personnage de Chloé est intéressant, très renfermé de part l'endroit où elle a vécu, nécessitant de ne pas se faire remarquer, mais très expressive dans ses mouvements ou quand elle pense à son frère (ou pour reprendre l'expression d'un des personnages, "quand elle est dans son rôle de grande soeur"), je suis curieux de lire la suite
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Gemini_
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Message Posté le : 10/02/23 22:37    Sujet du message: Répondre en citant

Cela fait déjà quelques temps, j'avais eu envie de découvrir le travail de Hideshi Hino, spécialiste du manga d'horreur (notamment destiné au public féminin). Mon choix s'était alors porté sur Panorama de l'Enfer, puis j'avais laissé traîner le livre sur une étagère. La sortie récente du Chat Noir, du même auteur, a attisé ma curiosité, mais avant de l'acquérir, il fallait quand même que je lise ce que j'avais déjà en stock.



Panorama de l'Enfer porte bien son nom, en cela qu'il s'agit d'une suite de tableaux avec comme point commun son narrateur. Le procédé rappelle les publications EC Comics (dont le fameux Tales from the Crypt), à ceci près que les petites histoires racontées touchent de plus près le narrateur ici que dans les EC Comics ; il commence par nous dépeindre son environnement, puis sa famille, et finalement lui-même, créant ainsi une cohérence, même si elle arrive tardivement.

Plus qu'horrifique, l’œuvre est surtout dégoûtante et malsaine. Le dessin du mangaka s'y prête. Il y a beaucoup de fluides corporels, d'animaux en décomposition, de méchanceté gratuite, mais aussi de perversion sexuelle. Il s'en dégage quelque chose d'étrangement fascinant et de révulsant à la fois.
Si les premières histoires laissent supposer que l'auteur vit effectivement en enfer, nous comprenons qu'il s'agit en fait d'un enfer de misère, et d'une lignée victime de la violence, de la pauvreté, de l'alcool, et de la second guerre mondiale. Ce qui peut donner l'impression que le manga possède une réelle profondeur, mais il ne faut pas non plus s'y fier : c'est surtout l'occasion pour l'auteur d'imaginer une galerie d'images dérangeantes, avec un abattoir, une guillotine, et un crématorium.
Malgré ce manque de liant, le livre se lit assez vite. Et cela ne m'a pas déplu, tant cela ne ressemble pas à ce que j'ai l'habitude de lire en manga. Enfin, depuis que Le Lézard Noir s'est rangé, une telle proposition - graphique et narrative - reste rare sur le marché français. Je pense que j'en tenterai d'autres à l'occasion.
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Cyril
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Message Posté le : 16/02/23 06:50    Sujet du message: Répondre en citant



Un nouveau recueil d'histoires courtes de Mitsuru Adachi ; ça faisait longtemps depuis la parution du dernier short programm chez Tonkam (2010). Comme l'indique le titre, ces histoires sont souvent liées à l'enfance des personnages, d'où une ambiance parfois douce-amère - mais plus douce qu'amère, Adachi ne maltraitant pas vraiment ses personnages et leur donnant souvent une seconde chance après des erreurs parfois importantes

Adachi met en scène des personnages attachants, apprenant de leurs erreurs, se rendant compte progressivement et par petites touches de leurs sentiments et de ceux des autres personnages - ce qui va en parallèle avec la lecture, car je ne me suis souvent rendu compte que progressivement de là où l'auteur voulait en venir - et cherchant à les comprendre (le sentier perdu) et à les corriger, parfois avec l'aide du scénario et d'éléments fantastiques assez réguliers - davantage que le base-ball qui n'est ici présent que dans Home run sous un ciel bleu. L'humour, simple mais efficace, permet aussi de désamorcer des situations parfois difficiles, comme dans Le message, avec une situation de départ objectivement grave mais désamorcée par le côté looser gaffeur du personnage principal et les réactions nonchalantes et confiantes des deux personnages féminins.

Du côté de l'édition, Nobi-Nobi a fait un très bon travail, avec un grand format, des pages couleur et surtout la postface de Buronson, qu'on ne s'attend pas vraiment à voir si admiratif et si proche d'Adachi au vu de la nature très différente de leurs oeuvres. Mais on sent très bien l'amitié et le respect de l'auteur de Hokuto no Ken pour celui de Touch.
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Tuc
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Message Posté le : 20/02/23 17:18    Sujet du message: Répondre en citant

Valhallian the Black Iron tome 1



Nouvelle série chez Ki-Oon, courte car 6 tomes au total, éditée initialement par Shueisha dans le Young Jump.

On y suit un samourai, a priori décédé mais amené par une Valkyrie dans le Valhalla de la mythologie nordique
On nous vend des batailles effrénée avec des combattants de différentes époques, mais le premier tome est assez limité de ce point de vue là car nous y verrons surtout le samourai et des soldats romains, ainsi qu'un soldat chinois qui ne combattra pour l'instant pas. Ceci dit les dessins sont très beaux, très dynamiques, me faisant penser à Berserk (même s'il a plutôt assistant sur Kingdom que je n'ai pas lu)
Pour un premier tome d'une série en 6 tomes il ne se passe pas forcément grand chose en terme d'histoires, quelques combats quand même pour se mettre en appétit, que ça soit contre des humains ou des bêtes, j'attends la suite en espérant un florilège au niveau des dessins, les couvertures suivantes annonçant du lourd. Je pense toutefois qu'au niveau scénario ça va rester léger, 6 tomes pour un auteur qui vient de faire une série en 23 tomes, ça sent la fin prématurée

Une fois n'est pas coutume, Ki-Oon nous sort ce tome directement avec un collector qui a une jaquette alternative et un one-shot de l'auteur qui a servi de base à ce manga (et qui bénéficie d'une belle couverture cartonnée) donc assez sympa
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taikun
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Message Posté le : 20/02/23 22:26    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai beaucoup aimé Rikudo mais j'avoue que Valhallian m'a laissé de marbre. La patte graphique de l'auteur est toujours très impressionnante. Par contre l'histoire n'a rien de transcendante et j'ai eu le sentiment d'un énorme fourre-tout de concept sans grande exploitation. C'est beau, je continuerai car la série est courte mais elle n'a vraiment pas le tranchant de Rikudo.
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Le (Re)retour de Ryu Fujisaki, auteur de Hoshin et Shi Ki , Stray Souls chez Pika Edition en 8 tomes Très content

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Gemini_
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Message Posté le : 23/02/23 18:38    Sujet du message: Répondre en citant

Après Four Knights of the Apocalypse, j'éjecte une autre série : Undead Unluck. En grande partie car elle semble déjà être dans son dernier arc après 9 tomes, alors qu'elle en compte déjà 15 au Japon et continue. Je n'ai jamais compris où ce titre voulait aller, je n'en sais toujours rien, mais désormais, je n'ai plus envie de le savoir.

J'ai longtemps trouvé qu'il s'agissait d'un petit divertissement amusant, mais balançant trop d'idées loufoques et de concepts perchés dans tous les sens et sans aucune cohérence pour son propre bien. A chaque tome, je me demandais si je voulais continuer, mais je prenais le suivant, presque machinalement. Alors que la passion n'avait jamais vraiment été là, malgré la bonne alchimie du couple principal. La question de la longueur aura résolu le problème.

Se faisant, je m'aperçois que le Shônen Jump ne me fait pas franchement rêver en ce moment, alors que la recette de mes titres favoris du magazine ne change pas beaucoup de l'un à l'autre. Il me reste Chainsaw Man (atypique au regard de sa production habituelle) et My Hero Academia (qui passe très bien mais pas non plus au point de me faire attendre chaque tome avec une impatience démesurée). J'espère qu'il arrivera à se renouveler, parce que je viens aussi de larguer Black Clover, que l'anime de Jujutsu Kaisen ne m'a pas convaincu de lire les bouquins, et que je n'ai réussi à lire que deux tomes de Mashle. Quant aux dernières nouveautés en date, que leurs éditeurs FR ont dû payer très cher, aucune ne me donne ne serait-ce qu'un tout petit peu envie.

EDIT : Par curiosité, j'ai lu les derniers chapitres en date sur Mangaplus. Ce n'était pas le dernier arc, et la série propose une évolution amusante mais toujours aussi farfelue. Cela résume bien la série : à force de partir dans tous les sens, il devient possible de surprendre le lectorat. De là à continuer ? Non, car je pense que cela va continuer à être bordélique, et ce côté bordélique reste plus un frein à la lecture qu'une réelle motivation.
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