Mangaverse à

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le festival

À cheval sur les mois de janvier et de février, la quarante-et-unième édition du Festival International de la Bande dessinée a proposé un programme riche et varié. Pourtant, elle a été aussi celles des controverses : un groupe de Japonais nationalistes ayant protesté contre l'exposition « Fleurs qui ne se fanent pas » organisée par le Komacon et le gouvernement sud-coréen. Les médias francophones grand-public ont retenu surtout le coup de sang, un peu ridicule, de Jacques Tardi causé par un des sponsors du festival, la société israélienne SodaStram. Elle est implantée sur des territoires occupés de la Palestine, ce qui la rend infréquentable de ce seul fait pour certains. Cela a au moins eu l'intérêt de rendre notable une édition somme toute banale et sans grande originalité, comparée à certaines de ses devancières.

En effet, pour l'amateur de bande dessinée asiatique, 2014 n'a pas été un bon cru avec un Little Asia toujours dénué d'intérêt malgré un espace dédié un peu plus grand. Ajoutez à cela un invité japonais au trois-quarts invisible (Maruo est, comme nombre de ses collègues nippons, un grand timide), l'intérêt de cette édition était ailleurs.

Heureusement, le programme des conférences, rencontres et tables rondes restait suffisemment riche pour que tout le monde puisse y trouver son compte et doive faire des choix parfois déchirants. Et les éditeurs du Nouveau Monde restaient toujours accessibles, malgré la foule se pressant dans la longue et peu pratique bulle de la place New-York.

Néanmoins, il en est resté une impression de routine pour la petite délégation de Mangaversiennes et Mangaversiens, impression certainement accentuée par le fait que cela fait presque 10 ans que nous venons profiter des manifestations proposée par le festival.

à retenir